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Maroc : bonne tenue des exportations en janvier

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  • Maroc : bonne tenue des exportations en janvier

    Maroc : bonne tenue des exportations en janvier

    Les exportations du Maroc ont progressé de 5,8% en janvier, tirées notamment par l'automobile, le textile et l'agriculture. Et le déficit commercial se réduit encore plus fortement sous l'effet d'une baisse du prix des hydrocarbures.
    Les échanges commerciaux du Maroc poursuivent sur leur tendance plutôt favorable de l'année 2014....
    En janvier, selon les chiffres publiés ce 18 février par l'Office des changes les exportations du royaume ont progressé de 5,8% en valeur à 15,7 milliards de dirhams (1 000 dirhams = 92 euros).
    Le solde commercial, bien que toujours très déficitaire s'améliore néanmoins nettement de 5,3 milliards de dirhams à 11,49 milliards de dirhams. Le taux de couverture passant de 46.9% à 57,8%. Selon un indicateur calculé par l'Office des changes, hors énergie et blé ce taux de couverture s'établit à plus de 70%
    Concernant les exportations, leur vigueur résulte notamment d'une bonne tenue du secteur automobile qui confirme son rang de premier secteur exportateur du royaume gagné l'an dernier avec la montée en puissance de l'usine Renault Tanger. Les exportations de ce secteur progressent en janvier de 10,5% à 3,8 milliards de dirhams. Avec une belle hausse de ventes de voitures (+28.8% à 2 milliards de dirhams) mais un léger recul (-1,7% à 1,57 milliard) du câblage.
    A noter aussi sur ce mois de janvier, la forte reprise des exportations de textile et cuir (+10,3 %) à 2,9 milliards de dirhams. Ou encore la bonne tenue des produits agricoles (+5,5% à 3.5 milliards de dirhams).
    Pilier traditionnel des exportations marocaines, les phosphates ne constituent plus que le quatrième poste à l'export à 2,1 milliards de dirhams (+1,6%), vicitme notamment de prix bas.
    On relèvera aussi sur ce mois la contre-performance des ventes de produits aéronautiques en repli de 5,1% à 670 millions de dirhams. Pharmacie et électronique sont aussi mal plutôt orientés.
    ACHATS D'AVIONS
    Du coté des importations, celles des hydrocarbures plongent littéralement de près de 45% à 4,3 milliards de dirhams sous l'effet de la chute des cours mondiaux.
    Autre chute, celle des produits alimentaires à 3 milliards de dirhams, soit -25,6%, les importations de blé sur ce mois ayant été divisées par trois en valeur comparées à celles de janvier 2014.
    A noter la progression des importations de 7,2% des biens d'équipements qui s'explique surtout par des achats d'avions pour 1 milliard de dirhams sur le mois.
    Enfin dans un autre registre, concernant les mouvements financiers non commerciaux, l'Office des changes pointe une inquiétante chute des recettes de tourisme de 12,8% en janvier à 3,8 milliard de dirhams, sans doute liée au contexte international.
    Les recettes des résidents à l'étranger (MRE) ont été, pour leur part, en petite progression en janvier (+2,8%) à 4,8 milliards de dirhams.
    Le flux net des IDE (peu significatif sur un seul mois) recule lui de 39% à 1,3 milliard de dirhams.
    Rendez-vous dans un mois pour constater si toutes ces tendances se sont poursuivies en février.

    Usinenouvelle.

  • #2
    Le Maroc doit essayer d'attirer d'autres constructeurs automobiles et renforcer les secteurs du textile, de l'électronique, de l'informatique et de l'aéronautique. Pour le tourisme il faudrait mettre à disposition des touristes des offres balnéaires low cost comme cela se fait en Tunisie.

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    • #3
      Pour le tourisme il faudrait mettre à disposition des touristes des offres balnéaires low cost comme cela se fait en Tunisie.
      Je ne suis pas d'accord pour le tourisme il ne faut pas tomber dans le piège du tourisme low cost, je me souviens dans les années 90 la Tunisie recevait autan de touristes que le Maroc alors que le Maroc empochait presque le double des recettes du tourisme tunisien, je pense plutôt qu'il faut se concentrer sur le haut et moyen gamme.le low cost n'a pour effet que de ternir l'image de la destination et cannibaliser les ventes du moyen gamme.

      Pour le textile il faut l'oublié a long terme ce n'est pas viable, tu trouvera toujours un pays asiatique ou africain moins cher que le Maroc qui tire les prix vers la baisse encore plus, il faut plutôt se concentrer sur les industries a forte valeur ajoutée,la logistique, l'alimentaire, l'électronique, le solaire, l'informatique, l'automobile, l’aéronautique, la chimie, la mécanique....etc

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      • #4
        Bonsoir Asam il faut effectivement renforcer le haut et moyen gamme, mais il faut aussi créer une branche bas de gamme pour renforcer le nombre d'arrivée.

        Je pense que le Maroc reste et restera encore compétitif sur le prêt-à-porter, mais il faut que les opérateurs marocains opèrent depuis l’Europe.

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        • #5
          Bonsoir iridium, le problème avec la filiale bas de gamme c'est que cela fait migré une bonne portion des clients moyen gamme vers la filière bas de gamme, en le vois a Cuba, en République Dominicaine et dans quelques autres pays, les marges dans le bas de gamme ne permettent pas de faire un décollage économique réel, les pays qui se sont concentré sur le haut de game comme l'ile Maurice, le Seychelles... se trouve parmi les pays ou la population a le plus bénéficié du développement économique, comparer a Cuba ou la république dominicaine ou la population ne bénéficient pas vraiment a cause des marges très petites les salaires le sont encore plus.....il y a même des études qui font sortir qu'un touriste du bas de gamme fini par coûter plus cher que ce qu'il rapport si on prend en considération les services cacher et non payants (eau, infrastructures,pollution.....)

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