L’ONDA persévère dans sa politique de l’autruche
Par *Samir El Ouardighi*
Mardi 3 mars 2015 à 17h13
COUP DE GUEULE. Epinglée par un rang peu glorieux pour les aéroports de Casablanca et de Marrakech, l’ONDA a préféré faire la sourde oreille aux sollicitations de Médias 24 qui lui proposait de s’expliquer.*
Vols de bagages, manque d’informations, files d’attente interminables, sanitaires lamentables et la liste est encore longue pour décrire l’état des aéroports marocains selon le dernier classement eDreams paru le 26 février dernier.
Basée sur les avis de 18.000 internautes qui empruntent les couloirs aéroportuaires marocains, la mauvaise réputation de certains aéroports marocains, dans un pays à vocation touristique, a été étalée au grand jour, dans un classement international.
Malgré les critiques récurrentes et sa mauvaise image auprès du grand public marocain et étranger, l’ONDA continue comme à son habitude de se mettre aux abris dès qu’un orage apparaît. Contactée par nos soins pour donner sa version des faits, la direction de l’office qui a la responsabilité de gérer les flux de voyageurs aériens, s’est engagée à répondre à nos questions. Malgré nos nombreuses relances par mail et par téléphone, la direction de la communication de l’ONDA s’est ensuite mise aux abonnés absents.
Partout ailleurs, une communication de crise aurait été établie pour rassurer et se mettre en ordre de bataille afin de corriger les dysfonctionnements aéroportuaires qui grèvent la crédibilité touristique du Royaume.
Si l’aéroport Mohammed V de Casablanca est un habitué avec sa 4^e place à ce classement mondial du pire aéroport, la contagion se répand à d’autres points d’entrée aériens. Elle n’épargne même plus Marrakech, locomotive du tourisme national, classée 9^e des pires aéroports au monde.
Pour redorer son blason après la série de scandales financiers qui ont ruiné son image auprès des marocains, l’ONDA doit régler les problèmes organisationnels qui ont pour effet d’impacter l’activité touristique du Maroc à l’international.
L’ONDA sera régulièrement pointée du doigt si elle ne prend pas en compte les doléances de ses usagers car la qualité de services commence par une responsabilisation de son personnel.
Dans les faits, il n’en est rien. Jointe par notre rédaction, notre interlocutrice habituelle de l’Office nous déclarait dans la journée d’hier qu’elle arrivait à midi au bureau après avoir vaqué à ses occupations personnelles. Aujourd’hui, elle a été peut-être occupée toute la journée. Car elle n’a plus répondu.
Medias24
Par *Samir El Ouardighi*
Mardi 3 mars 2015 à 17h13
COUP DE GUEULE. Epinglée par un rang peu glorieux pour les aéroports de Casablanca et de Marrakech, l’ONDA a préféré faire la sourde oreille aux sollicitations de Médias 24 qui lui proposait de s’expliquer.*
Vols de bagages, manque d’informations, files d’attente interminables, sanitaires lamentables et la liste est encore longue pour décrire l’état des aéroports marocains selon le dernier classement eDreams paru le 26 février dernier.
Basée sur les avis de 18.000 internautes qui empruntent les couloirs aéroportuaires marocains, la mauvaise réputation de certains aéroports marocains, dans un pays à vocation touristique, a été étalée au grand jour, dans un classement international.
Malgré les critiques récurrentes et sa mauvaise image auprès du grand public marocain et étranger, l’ONDA continue comme à son habitude de se mettre aux abris dès qu’un orage apparaît. Contactée par nos soins pour donner sa version des faits, la direction de l’office qui a la responsabilité de gérer les flux de voyageurs aériens, s’est engagée à répondre à nos questions. Malgré nos nombreuses relances par mail et par téléphone, la direction de la communication de l’ONDA s’est ensuite mise aux abonnés absents.
Partout ailleurs, une communication de crise aurait été établie pour rassurer et se mettre en ordre de bataille afin de corriger les dysfonctionnements aéroportuaires qui grèvent la crédibilité touristique du Royaume.
Si l’aéroport Mohammed V de Casablanca est un habitué avec sa 4^e place à ce classement mondial du pire aéroport, la contagion se répand à d’autres points d’entrée aériens. Elle n’épargne même plus Marrakech, locomotive du tourisme national, classée 9^e des pires aéroports au monde.
Pour redorer son blason après la série de scandales financiers qui ont ruiné son image auprès des marocains, l’ONDA doit régler les problèmes organisationnels qui ont pour effet d’impacter l’activité touristique du Maroc à l’international.
L’ONDA sera régulièrement pointée du doigt si elle ne prend pas en compte les doléances de ses usagers car la qualité de services commence par une responsabilisation de son personnel.
Dans les faits, il n’en est rien. Jointe par notre rédaction, notre interlocutrice habituelle de l’Office nous déclarait dans la journée d’hier qu’elle arrivait à midi au bureau après avoir vaqué à ses occupations personnelles. Aujourd’hui, elle a été peut-être occupée toute la journée. Car elle n’a plus répondu.
Medias24



Commentaire