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Salaire minimum en Afrique, dans quels pays paie-t-on le mieux ?

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  • #31
    On est en train de déplacer le sujet de son vrai contexte ,la question qui mérite d’être posée ,pourquoi un pays comme l'Algérie qui a un PIB plus important que le Maroc a un SMIG inférieur à ce dernier ?

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    • #32
      Pour que les dirigeants s'en mettent plein les poches!
      Toutes les fleurs de l'avenir sont dans les semences d'aujourd'hui.

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      • #33
        On est en train de déplacer le sujet de son vrai contexte ,
        Pas du tout Haddou. On explique que partir du SMIG pour extrapoler " Salaire minimum en Afrique, dans quels pays paie-t-on le mieux ?" est une arnaque intellectuelle.

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        • #34
          pourquoi un pays comme l'Algérie qui a un PIB plus important que le Maroc a un SMIG inférieur à ce dernier ?
          C'est une excellente question. J'aimerais que les Algériens qui s'y connaissent répondent.
          Perso, je pense que c'est à cause du régime, il est paternaliste, infantiliste si on préfère, il préfère subventionner, donc faire les commissions, au lieu de relever les salaires et laisser les gens libres de faire ce qu'ils veulent de leur salaire.

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          • #35
            Envoyé par Bachi
            C'est une excellente question. J'aimerais que les Algériens qui s'y connaissent répondent.
            Je pense que c'est lié à la productivité qui est faible en Algérie. Le salaire minimum doit normalement évoluer avec la productivité. Si le salaire minimum est augmenté fortement alors que la productivité demeure faible, il y aura risque d'explosion du chômage et de l'inflation en Algérie.

            Je ne connais pas les chiffres actuels de la productivité, mais durant la période 1989-2004, la productivité algérienne était inférieure à la moyenne de la région MENA (voir graphe ci-dessous tiré d'un rapport du FMI).

            Au vu de la faible productivité en Algérie, le salaire minimum devrait être plus faible qu'il ne l'est actuellement. Il a été à l'évidence augmenté "artificiellement" par l'Etat pour faire baisser la pression sociale.

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            • #36
              Un exemple simple: le Maroc est le dernier en Afrique du nord dans le développement humain. C'est dire que parler d'un salaire minimum élevé n'est pas pertinent si on ne tient pas compte du coût et de la qualité de la vie dans le pays.
              L'IDH est calculé sur les chiffres que communiques chaque pays, de nombreux chiffres communiqués par l'ONS comme le taux de chômage, l'indice de pauvreté laisse songeur. Un autre exemple construire deux fois plus d'hôpitaux ne permet pas de soigner deux fois mieux les gens, ça apporte un plus c'est indéniable à condition que les installations en question soient gérées correctement mais en terme de comparaison sur la santé des gens il n'existe pas mieux que l'espérance de vie réelle et en ces termes seule la Tunisie se démarque, le Maroc et l'Algérie on des chiffres sensiblement identiques.

              Le fait d'avoir des ressources financières limitées t'oblige à aller dans les hôpitaux public et limite ton choix, les hôpitaux privés offrent des soins de meilleur qualité mais restent inaccessibles si tes capacités financières ne te permettent pas d'y entrer.

              Le phénomène des "petites bonnes" est plutôt une spécificité marocaine. Ce phénomène est beaucoup plus répandu au Maroc qu'en Algérie ou en Tunisie, tout comme l'est le mariage des mineures.
              Malheureusement ce n'est pas ce que rapportent les médias et le milieu associatif algérien le travail des enfants est très répandu en Algérie et sous des formes très diverses, on y trouve des enfants de tous âges vendant de la "Kessra" sur le bord des routes, dans les gares routières ou en ville, le travail des petites bonnes ne manque pas à l'appel. Cette situation est dévoilée par les associations qui commencent à révéler la vérité à ce sujet on parle de 250 000 à 300 000 enfants travailleurs, alors que les chiffres de l'état à ce sujet sont complétement en dessous de la réalité :

              Voici ce que dit l'actualité DZ:

              Entre 250 000 et 300 000 enfants travaillent en Algérie selon, Mecki Abdelhak, Directeur Exécutif de l’Organisme National pour la Promotion de la Santé et le Développement de la Recherche Scientifique « Foram ».

              M. Mecki a animé une conférence de presse autour du « Travail des Enfants », au siège de l’organisme à Hussein Dey, dans le but de présenter un étude qui été entreprise par l’organisme l’année dernière et qui a été complétée par des informations de cette année.

              Il a indiqué que les différentes études de l’organisme indiquent que le nombre d’enfants qui travaillent en Algérie en dessous de l’âge légal va de 250 à 300 mille enfants, il a abordé leur foyer qui souvent se trouve dans les milieux huppés en les employant comme des servants dans des maisons. En ce qui concerne l’étude menée l’année dernière, elle a touché 2979 enfants dont 702 filles à travers 8 wilayas d’Algérie qui sont Alger, Ain Defla, Blida, Bejaia, Boumerdés, Bouira, Tipaza et Tizi Ouzou.

              Le chiffre est avéré et est fourni par les autorités marocaines.
              La principale cause du mariage des mineures marocaines est la pauvreté et le manque d'opportunités d'éducation et de formation. Tu n'as à ce titre qu'à écouter les témoignages des parents marocains qui se disent forcés de marier leur filles à un âge précoce sous le poids de la pauvreté et du manque d'opportunités d'éducation et de formation.
              Je ne contredit pas le chiffre marocain se sont les autres chiffres qui paraissent bien bas, car avec un tel chiffre la population marocaine croit moins vite que la population algérienne alors que ça devrait être le contraire, l'entrée dans le mariage d'une telle population féminine jeune et nubile devrait quand même stimuler le taux de fécondité et le taux de croissance de la population. Certes la pauvreté existe dans les campagnes mais elle ne frappe pas tout le monde il existe des régions sous équipées mais dont les populations ne sont pas forcément pauvre, le traditionalisme joue aussi son rôle dans le sens ou il pousse plus rapidement au mariage, l'arrêt prématuré de la scolarisation est aussi un facteur accélérant mais il faut aussi savoir que contrairement à la population urbaine la population rurale trouve de nombreuses facilités économiques à accéder au mariage car contrairement à une personne issue la population citadine, un jeune agriculteur pourra plus facilement construire son propre logement sur son propre terrain et vivre de son activité agricole en vendant une partie de sa production et en n'en consommant une autre, par contre un jeune citadin rencontrera beaucoup plus de contrainte avec l'obligation de trouver un travail stable, de faire des économies et d'éventuellement songer au mariage après la stabilisation de sa situation économique.
              Dernière modification par iridium, 16 avril 2015, 01h14.

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              • #37
                Comparer les SMIG en parité € ou FCFA, n'a aucun sens.
                Le chiffre doit être comparé en parité d'achat (PPA : parité de pouvoir d'achat)

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                • #38
                  Le Smig est l'expression (subjective) d'un minimum vital que doit percevoir un salarié. Dans l'absolu,il n'a pas beaucoup de sens. Il n'en a que s'il est corrélé avec le pouvoir d'achat.

                  Commentaire


                  • #39
                    Moi je rejoins l'avis de Nassim qui parle de productivité ,le SMIG est calculé en fonction du salaire horaire

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                    • #40
                      Le chiffre doit être comparé en parité d'achat (PPA : parité de pouvoir d'achat)
                      Le Smig est l'expression (subjective) d'un minimum vital que doit percevoir un salarié. Dans l'absolu,il n'a pas beaucoup de sens. Il n'en a que s'il est corrélé avec le pouvoir d'achat
                      . Exacte pour faire simple Le SMIG Marocain équivaut à environ 1 plein d essence soit 90 litres x 14 dirhams
                      Dernière modification par magh91, 16 avril 2015, 19h52.

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                      • #41
                        Exacte pour faire simple Le SMIG Marocain équivaut à environ 1 plein d essence soit 90 litres x 14 dirhams
                        Qu'est ce que j'aimerais rouler dans ton char d'assaut .....!!!!
                        " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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                        • #42
                          Envoyé par iridium
                          L'IDH est calculé sur les chiffres que communiques chaque pays
                          Rien ne permet de dire que les autorités marocaines fournissent des chiffres plus fiables que les autorités algériennes. D'ailleurs, les autorités marocaines se plaignent à chaque publication du rapport de l'ONU sur le développement humain en prétendant que la méthodologie du classement est défavorable au Maroc.

                          Envoyé par iridium
                          le travail des enfants est très répandu en Algérie
                          Je ne parlais pas du travail des enfants en général (d'après une association marocaine, de 600 000 à 1,5 millions de mineurs travaillent au Maroc), mais du cas particulier des "petites bonnes". Ce phénomène est typique du Maroc.

                          Un enfant (garçon ou fille) qui vend des fruits ou des légumes au bord de la route n'est pas dans une situation aussi vulnérable qu'une fille exploitée comme "petite bonne" par un particulier. Une petite bonne est exposée aux abus physiques, mentaux et sexuels de la famille qui l'emploie. Il y a d'ailleurs de nombreux cas de "petites bonnes" abusées physiquement et exploitées sexuellement.

                          C'est souvent l'extrême pauvreté et le manque d'opportunités de formation qui poussent les parents à forcer leurs filles à des emplois vulnérables comme celui de "petites bonnes".

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                          • #43
                            Rien ne permet de dire que les autorités marocaines fournissent des chiffres plus fiables que les autorités algériennes. D'ailleurs, les autorités marocaines se plaignent à chaque publication du rapport de l'ONU sur le développement humain en prétendant que la méthodologie du classement est défavorable au Maroc.
                            C'est vrai mais les chiffres marocains sont quand même plus proche de la réalité, par contre les chiffres algériens sur l'indice de pauvreté et le chômage sont quand même assez osés. Concernant les plaintes des autorités marocaines elles ne sont là que pour la consommation intérieure, si les autorités marocaines veulent vraiment améliorer les chiffres il n'y a pas de secret c'est à l'état de mettre le paquet sur l'éducation la politique médicale et le rattrapage socio-économique du monde rural.

                            Je ne parlais pas du travail des enfants en général (d'après une association marocaine, de 600 000 à 1,5 millions de mineurs travaillent au Maroc), mais du cas particulier des "petites bonnes". Ce phénomène est typique du Maroc.

                            Un enfant (garçon ou fille) qui vend des fruits ou des légumes sur la route n'est pas dans une situation aussi vulnérable qu'une fille exploitée comme "petite bonne" par un particulier. Une petite bonne est exposée aux abus physiques, mentaux et sexuels de la famille qui l'emploie. Il y a d'ailleurs de nombreux cas de "petites bonnes" abusées physiquement et exploitées sexuellement.

                            C'est souvent l'extrême pauvreté et le manque d'opportunités de formation qui poussent les parents à forcer leurs filles à des emplois vulnérables comme celui de "petites bonnes".
                            C'est certes ton opinion mais ce n'est pas celle des associations algériennes qui interviennent sur le terrain du travail des petites bonnes qui est loin d'être une exclusivité marocaine et c'est d'ailleurs un problème concernant les retards de débat de société qui existe en Algérie tu verras que les grandes questions sociétales présentent toujours en Algérie 5 à 10 ans de retard sur ses voisins concernant les questions politiques, l'homosexualité, les non jeuneurs, l'avortement, etc...

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                            • #44
                              Rien ne permet de dire que les autorités marocaines fournissent des chiffres plus fiables que les autorités algériennes.
                              Nassim, le PNUD a le moyen de croiser les données fournies par les états avec ceux d'organismes internationaux. Il ne faut pas que collationner les données brutes fournies par les différents gouvernements.
                              D’où proviennent les données pour le calcul de l’IDH ?


                              Les données sur l’espérance de vie à la naissance sont fournies par le Département des Affaires économiques et sociales de l’ONU (Division de la population), les années de scolarisation moyenne sont basées sur les données sur les niveaux d’instruction fournies par l’Institut de statistique (ISU) de l’UNESCO et la méthodologie de Barro et Lee (2013), les années escomptées de scolarisation par l’ISU et le RNB par habitant en PPA 2011 par la Banque mondiale et le Fonds monétaire international. Pour quelques pays, les années moyennes de scolarisation sont estimées à partir des études sur les ménages représentatives au niveau national, et pour un petit nombre d’autres, le RNB a été obtenu à partir de la base de données de la Division de statistique de l’ONU avec les Agrégats du SCN.

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                              • #45
                                Tu as tort !

                                Moi je rejoins l'avis de Nassim qui parle de productivité ,le SMIG est calculé en fonction du salaire horaire
                                Les niveaux de salaires dépendent effectivement de la productivité. Pas le SMIG.

                                Ce dernier (SMIG) est le seuil, qui permet à un salarié de subvenir à ses besoins les plus élémentaires. D'où le lien entre SMIG et pouvoir d'achat.

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