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  • #16
    Dommage !

    Tanger-Algesiras : La compagnie marocaine Naveline en cessation d’activité
    Maritime | Publié le 09.10.2015 à 14h00 | Par Ristel Tchounand

    Alors qu’elle démarrait à peine son activité cet été avec deux bateaux dont un affrété par l’Etat sur la ligne Tanger-Algésiras, la compagnie marocaine Naveline est à l’arrêt depuis fin septembre. La profession déplore un incident qui coûtera à l’image du Maroc à l’internationale.

    Naveline n’a plus émis une seule desserte depuis plus d’une semaine. Et pour cause, la jeune compagnie maritime a totalement cessé son activité depuis le 30 septembre. Celle-ci a d’ailleurs été très brève, puisqu’après l’obtention de son autorisation de 10 ans début 2015 pour la ligne Tanger-Algesiras, Naveline a commencé à desservir début juillet, près d’un mois après le lancement de l’opération transit, faute de bateaux.

    La compagnie avait finalement pu affréter un bateau de la Grèce pour un début. Par la suite, l’Etat marocain a lui aussi affrété un navire d’urgence « pour compenser son incapacité à déployer deux navires, comme ce qui est prévu dans son autorisation », précise La Vie éco.

    Il semble que Naveline, dès le départ, n’avait pas suffisamment de moyens pour assurer son activité, mais pour l’instant, difficile d’obtenir des explications auprès de sa direction. A la Marine marchande (MM), l’information semble détenue par un noyau de personnes. « Il y a des dossiers qui sont gérés uniquement par le directeur de la MM et les éléments du ministère [des Transports, ndlr].

    Et le dossier de Naveline en fait partie », assure à ******** un des responsables. En réunion au ministère, le directeur n'a pu être joint.
    L’image du pavillon marocain entachée

    Au sein de la profession, la situation de Naveline désole et rappelle de mauvais souvenirs. « On est vraiment mal », confie à ******** Rachid Chrigui, DG d’Intershipping. Cette compagnie « a actuellement des dettes de plus de trois millions d’euros. Après les problèmes de la Comarit et IMTC, Naveline rentre dans la liste des compagnies marocaines qui n’ont pas su gérer leur activité », juge-t-il.

    D’après ce vieux routier du transport maritime, ce genre d’incident « ternit l’image des compagnies marocaines ». Celles « qui gagnent la confiance des partenaires étrangers peuvent facilement la voir s’effriter à cause de la réputation de leurs consœurs », estime M. Chrigui, faisant allusion à sa propre compagnie qui redevient la seule marocaine sur le détroit de Gibraltar.

    Alors que les choses semblaient aller dans le bon sens pour le transport maritime marocain après environ trois ans de crise, l’arrêt de Naveline après moins de 3 mois d’activité soulève des interrogations notamment sur l’attribution des autorisations. D’autant plus que, rappelons-le, l’octroi définitif de ces autorisations n’avait fait l’objet d’aucune communication officielle, contrairement aux pratiques habituelles.

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    • #17
      Ahahahah trop fort jawzia !

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      • #18
        C'est la loi du marché: si vous n'êtes pas compétitif, vous disparaissez.

        L'état ne va pas sauver de la disparition des entreprises qui ont été très mal gérées.

        Mais beaucoup ici ne le comprendront pas ! Parce qu'habitués à voir leur pays soutenir par l'argent publique des sociétés extrêmement mal gérées, pas du tout compétitives mais que l'état continue à maintenir en vie sous perfusion. Ailleurs, on appelle ça: gaspillage de l'argent public

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        • #19
          C'est la loi du marché: si vous n'êtes pas compétitif, vous disparaissez.
          la loi du marché marocain jusqu'à présent et depuis une 15 aine d'années n'a vu que des disparitions d'entreprises marocaines, même pas l'ombre d'un champion

          Commentaire


          • #20
            la loi du marché marocain jusqu'à présent et depuis une 15 aine d'années n'a vu que des disparitions d'entreprises marocaines, même pas l'ombre d'un champion
            C'est vous qui le dites !!!

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            • #21
              hakimcasa
              C'est vous qui le dites !!!
              cite moi une grande entreprise marocaine exportatrice et concurrentielle

              Commentaire


              • #22
                Le feuilleton continue ...

                Comarit : Les anciens salariés contrattaquent au Maroc, en Espagne et en France
                Maritime | Publié le 13.10.2015 à 19h52 | Par Ristel Tchounand

                Du nouveau dans l’affaire Comarit ! Alors que la cour d’appel de Fès vient de confirmer la liquidation judiciaire de la compagnie, les anciens commandants et salariés contrattaque en justice, d’abord au Maroc et prochainement en Espagne et en France. Ils dénoncent des « malversations » à la base de ce chaos et réclament justice pour obtenir leurs indemnités.

                L’affaire Comarit n’est pas encore aux oubliettes, au contraire. Les anciens salariés de la plus grande compagnie maritime de l’histoire du Maroc continuent de batailler pour obtenir leurs indemnités. Un groupe de 5 commandants de navires et plusieurs salariés préparent des « procédures pénales et commerciales contre toutes les personnes et institutions qui ont contribué à la chute » de la compagnie, indique un communiqué parvenu à notre rédaction.

                Plaintes
                Le collectif dénonce le fait que depuis la liquidation de la Comarit en juillet 2014, rien ne présage le dédommagement effectif des anciens salariés. A noter que la cour d’appel de Fès vient de confirmer cette liquidation, ainsi que la responsabilité de son PDG Ali Abdelmoula. « Jusqu’à présent, aucun salarié au Maroc n’a eu un seul dirham en guise d’indemnités », déclare à ******** Hassan Azhari, 54 ans, qui a passé 25 ans au sein de la Comarit dont 17 ans au poste de commandant. Le Benasa qui faisait la ligne Tanger-Algesiras est le dernier navire sur lequel il a travaillé. Après la saisie du bateau au port d’Algesiras en janvier 2012, il est retourné à Tanger attendant de recevoir des arriérés de salaires qu’il n’a jamais touchés. « Nous avons découverts des malversations, preuves à l’appui, qui ont conduit à la faillite de la compagnie et on ne peut pas laisser passer une telle occasion », affirme-t-il.

                Le groupe d’anciens salariés compte avec l’aide de leur avocat déposer une plainte au pénal contre Ali Abdelmoula et engager deux actions judiciaires dont l’une contre les banques et l’autre contre le commissaire au compte de Comarit. « Il y a eu des détournements de la part du chef d’entreprise et le commissaire au compte les a dissimulés », explique le juriste en charge du montage du dossier, assurant que des expertises ont été menées en France notamment.

                « Nous nous appuyons sur des documents des plus officiels quand nous parlons de détournements de fonds », appuie l’avocat français du groupe d’anciens salariés, Me Bougeard Dimitri, avocat au barreau de Paris. « Ce sont des preuves tangibles. La justice devra trancher », ajoute-t-il. Actuellement il travaille à la rédaction des plaintes et arrive au Maroc « la semaine prochaine » pour lancer les
                différentes procédures.

                Prochainement, une plainte sera également déposée au pénal en France contre Biladi Voyages, une plainte du même genre sera émise en Espagne. « Les Abdelmoula ont radié toutes les sociétés qu’ils avaient à l’étranger, alors que celles-ci encaissaient le produit de la vente des billets », avance le juriste, insistant encore sur l’existence de preuves.

                Longues procédures
                Au Maroc, deux autres avocats accompagnant déjà près de 2 200 marins vont se joindre aux procédures engagées la semaine prochaine. L’un d’eux, Me Dahdouh Khalid se veut optimiste, mais s’attend à ce que l’indemnisation des anciens salariés de la Comarit soit lente. « Ça va prendre beaucoup de temps, car il y a beaucoup de créanciers qui réclament leur argent au Maroc, en Espagne et en France », confie-t-il à ********.

                Pour les anciens commandants de la Comarit, l’implication des parties dans la liquidation est si importante qu’ils ont tenu à informer le roi des procédures qu’ils envisagent. « Nous avons envoyé notre communiqué au cabinet royal », indique leur porte-parole. Et d’ajouter : « Cette affaire touche à l’intérêt national. Ces gens-là [ceux tenus pour responsables, ndlr] n’ont pas seulement détruit une société, mais tout un pays. Ils ont tué le secteur maritime. Les Marocains n’arrivent plus à relever la tête. Depuis, les entreprises marocaines prospèrent difficilement sur le détroit ».

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