Le Comité des droits économiques, sociaux et culturels (CDESC) de l’ONU s’inquiète des conséquences de la privatisation de l'enseignement au Maroc, rapporte le journal marocain Libération. Alerté par le rapport d’un collectif d'organisations marocaines et internationales, le Comité a invité le gouvernement à lui
« fournir des renseignements sur la mise en place d'écoles privées et sur l'impact que la privatisation aurait sur le système éducatif, en particulier pour prévenir la déperdition scolaire, les inégalités dans l'accès à l'éducation, et assurer la pleine application du principe de l'enseignement primaire obligatoire et gratuit pour tous ».
Pour ces organisations « la croissance anarchique de l'enseignement privé au Maroc » met en cause le droit à l’égalité des chances.
Elles se réfèrent notamment à l’expérience chilienne qui a multiplié les partenariats public-privé dans l’éducation pour finalement aboutir à «l’un des systèmes éducatifs les plus inégalitaires au monde».
« Depuis quinze ans, les gouvernements successifs au Maroc encouragent le développement du secteur éducatif privé. Aujourd’hui, la part d’élèves dans le privé au primaire est passée de 4 % en 1999 à 15 % en 2015 et les autorités elles-mêmes n’ont de cesse de véhiculer l’idée que l’enseignement privé est meilleur que l’enseignement public, ce qui n’est pas vrai », estime Global Initiative for Economic, Social and Cultural Rights, l’une des organisations signataires de cette alerte.
A-Ecofin
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« fournir des renseignements sur la mise en place d'écoles privées et sur l'impact que la privatisation aurait sur le système éducatif, en particulier pour prévenir la déperdition scolaire, les inégalités dans l'accès à l'éducation, et assurer la pleine application du principe de l'enseignement primaire obligatoire et gratuit pour tous ».
Pour ces organisations « la croissance anarchique de l'enseignement privé au Maroc » met en cause le droit à l’égalité des chances.
Elles se réfèrent notamment à l’expérience chilienne qui a multiplié les partenariats public-privé dans l’éducation pour finalement aboutir à «l’un des systèmes éducatifs les plus inégalitaires au monde».
« Depuis quinze ans, les gouvernements successifs au Maroc encouragent le développement du secteur éducatif privé. Aujourd’hui, la part d’élèves dans le privé au primaire est passée de 4 % en 1999 à 15 % en 2015 et les autorités elles-mêmes n’ont de cesse de véhiculer l’idée que l’enseignement privé est meilleur que l’enseignement public, ce qui n’est pas vrai », estime Global Initiative for Economic, Social and Cultural Rights, l’une des organisations signataires de cette alerte.
A-Ecofin
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