Le cours du dinar algérien (DA) a atteint, mercredi 13 mai, son plus bas en glissement annuel face à la monnaie européenne, à 110 ,17 pour 1 euro. De son côté, un dollar ($) vaut 98 dinars, proche de son sommet de ces 52 dernières semaines (98,91 dinars).
Une baisse sensible depuis plus d’un an
Le dinar a connu une chute importante depuis janvier 2015. En effet, la monnaie algérienne s’échangeait à 87,7 DA pour 1$ à l’époque. Elle a perdu 10,5% de sa valeur en moins de 5 mois face au dollar.
La baisse est encore plus prononcée depuis janvier 2014. Le dinar valait alors 78 unités pour 1 dollar. La perte de valeur, entre janvier 2014 et mai 2015, est donc de 20,4%.
Une politique de flottement dirigé
La cotation du dinar, contrairement aux principales devises étrangères (dollar, euro, livre sterling…), n’est pas fixée par les marchés. C’est la Banque d’Algérie qui décide de la valeur de la monnaie nationale à travers un mécanisme dit de flottement dirigé.
L’institution monétaire fait des calculs économétriques en évaluant les fondamentaux de l’économie (prix du pétrole, entre autres) et en prenant en compte les variations des devises étrangères entre elles. Ainsi, elle détermine le Taux de change effectif réel (TCER), autrement dit : la valeur du dinar.
Raisons et conséquences
Selon nos informations, le Fonds monétaire international (FMI) estime que le dinar est toujours surévalué de près de 20%. Il situe sa valeur réelle autour de 140 dinars pour un euro.
Poursuite de la dévaluation
L’ancien gouverneur de la Banque d’Algérie, Abderrahmane Hadj Nacer, confiait à TSA, il y a près de 6 mois, que le dinar allait poursuivre sa chute. La monnaie nationale n’étant pas ancrée dans une économie réelle productive, sa valeur ne peut que s’orienter à la baisse, estimait-il. Pour expliquer la perte de valeur du dinar, Hadj Nacer évoquait également la dépendance de l’Algérie au prix des hydrocarbures sur lequel le pays n’a « aucun contrôle ». Une analyse qui avait déplu à Mohamed Laksaci, gouverneur de la Banque d’Algérie.
Une autre source bancaire estimait récemment que la « dévaluation est un mal nécessaire », car la valeur du dinar ne reflète pas la réalité de l’économie nationale. Rejoignant l’analyse de l’ancien gouverneur, elle estimait que l’Algérien « consomme trop alors que l’économie ne produit pas assez ».
TSA
Une baisse sensible depuis plus d’un an
Le dinar a connu une chute importante depuis janvier 2015. En effet, la monnaie algérienne s’échangeait à 87,7 DA pour 1$ à l’époque. Elle a perdu 10,5% de sa valeur en moins de 5 mois face au dollar.
La baisse est encore plus prononcée depuis janvier 2014. Le dinar valait alors 78 unités pour 1 dollar. La perte de valeur, entre janvier 2014 et mai 2015, est donc de 20,4%.
Une politique de flottement dirigé
La cotation du dinar, contrairement aux principales devises étrangères (dollar, euro, livre sterling…), n’est pas fixée par les marchés. C’est la Banque d’Algérie qui décide de la valeur de la monnaie nationale à travers un mécanisme dit de flottement dirigé.
L’institution monétaire fait des calculs économétriques en évaluant les fondamentaux de l’économie (prix du pétrole, entre autres) et en prenant en compte les variations des devises étrangères entre elles. Ainsi, elle détermine le Taux de change effectif réel (TCER), autrement dit : la valeur du dinar.
Raisons et conséquences
Selon nos informations, le Fonds monétaire international (FMI) estime que le dinar est toujours surévalué de près de 20%. Il situe sa valeur réelle autour de 140 dinars pour un euro.
Poursuite de la dévaluation
L’ancien gouverneur de la Banque d’Algérie, Abderrahmane Hadj Nacer, confiait à TSA, il y a près de 6 mois, que le dinar allait poursuivre sa chute. La monnaie nationale n’étant pas ancrée dans une économie réelle productive, sa valeur ne peut que s’orienter à la baisse, estimait-il. Pour expliquer la perte de valeur du dinar, Hadj Nacer évoquait également la dépendance de l’Algérie au prix des hydrocarbures sur lequel le pays n’a « aucun contrôle ». Une analyse qui avait déplu à Mohamed Laksaci, gouverneur de la Banque d’Algérie.
Une autre source bancaire estimait récemment que la « dévaluation est un mal nécessaire », car la valeur du dinar ne reflète pas la réalité de l’économie nationale. Rejoignant l’analyse de l’ancien gouverneur, elle estimait que l’Algérien « consomme trop alors que l’économie ne produit pas assez ».
TSA

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