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Dépréciation du dinar : les explications de la Banque d'Algérie

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  • Dépréciation du dinar : les explications de la Banque d'Algérie

    La Banque d'Algérie "doit choisir entre réduire les importations et appauvrir les ménages ou laisser les ménages consommer comme ils le font habituellement et tant pis pour les importations".



    La dépréciation de la monnaie nationale, depuis ces derniers mois, est due essentiellement à la baisse des prix de pétrole, a indiqué à l'APS un responsable auprès de la Banque d'Algérie, rappelant que le taux de change du dinar est soumis exclusivement au régime flottant dirigé.

    Depuis juin 2014, le dinar s'est déprécié, accentuant ses pertes face au dollar suite à la chute de prix de pétrole. Selon les chiffres de la Banque centrale, le taux de change moyen du dinar par rapport au dollar s'établissait à 93,24 DA à la fin mars 2015 contre 77,9 DA une année auparavant.

    La Banque d'Algérie ajuste le taux de change nominal du dinar de façon à ce que le taux de change réel soit à son niveau d'équilibre qui est déterminé par les fondamentaux de l'économie nationale que sont le prix de pétrole, le différentiel de l'inflation et de la productivité entre l'Algérie et ses partenaires étrangers, explique la même source. D'ailleurs, le FMI relève que la Banque d'Algérie a réussi, depuis 2003, à situer le taux de change de la monnaie nationale à son niveau d'équilibre.

    Interrogé sur la différence entre une dépréciation et une dévaluation, le même responsable explique qu'il est "insensé" de parler de dévaluation du dinar du moment que le taux de change de ce dernier est soumis au régime flottant dirigé. Autrement dit, le régime flottant dirigé ne peut "cohabiter" avec la dévaluation.

    "Il y a confusion de concepts. Dans un régime de change flottant, il s'agit de l'appréciation ou de la dépréciation d'une monnaie. Il ne peut être opéré une dévaluation ou une réévaluation que dans un régime à taux fixe", affirme-t-il. Qui plus est, poursuit-il, il n'est pas dans l'intérêt de l'Etat de procéder à une dévaluation du dinar du fait qu'une telle opération aurait alourdi les dépenses publiques et accentué l'inflation importée.

    Une dévaluation du dinar aurait engendré, selon lui, une hausse des prix de produits de première nécessité importés, qui sont soutenus par l'Etat tels les céréales et le lait, et donc une "explosion" de la facture des subventions. "La Banque d'Algérie cherche l'équilibre entre deux objectifs contradictoires: Freiner les importations et préserver le pouvoir d'achat des citoyens", souligne la même source qui relève la difficulté de cet arbitrage pour la Banque centrale.

    La Banque d'Algérie "doit choisir entre réduire les importations et appauvrir les ménages ou laisser les ménages consommer comme ils le font habituellement et tant pis pour les importations", note-t-il.

    Pour lui, la dépréciation est le résultat des conditions économiques du pays, caractérisées par une baisse drastique des cours de pétrole qui est le déterminant le plus important dans l'établissement de la valeur de la monnaie nationale: "Lorsque le prix de pétrole chute, il faut s'attendre à ce que le dinar se déprécie".

    En outre, explique-t-il, les banques centrales, de par le monde, recourent à la dévaluation de leur monnaie dans le but de rendre leurs exportations moins chères et, donc, plus attractives. "Or, l'Algérie, qui n'exporte que des hydrocarbures, n'est pas dans ce cas de figure. Pour dévaluer, il faut en tirer profit comme celui d'encourager les exportations, mais nous n'exportons presque rien en dehors des hydrocarbures", précise-t-il.


    APS

  • #2
    A mon avis il faut laisser le marche faire son travail

    Le politique ne doit intervenir que pour corriger certains travers ou degats collateraux pour les couches les plus defavorisees

    Maintenir artificiellement le taux de change a un niveau elevee par rapport au cours du marche est equivalent a subventionner les produits d’importation

    oui
    SUBVENTIONNER par de le stck en devises
    Qui un jour ne sera epuise
    Il y aura alors endettemenent
    Qui dit endettement dit interets et remboursement
    Et les interets et les traites seront payees par les generations futures qui n’ont pas consommees mais qui vont payer

    le marche permet d’appliquer la loi CONSOMMATEUR=PAYEUR
    .
    .
    ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
    Napoléon III

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    • #3
      mais nous n'exportons presque rien en dehors des hydrocarbures", précise-t-il.
      Comment en est-on arrivé là ?

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      • #4
        Un dinar surevalue est le meilleur moyen pour rendre les produits nationaux inexportables car trop cher en devises

        Le meilleur moyen pour booster les exportations est de devaluer la monnaie
        Cela rendra les produits exportables plus competitifs

        Mais c pas aussi facile ni automatique
        .
        .
        ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
        Napoléon III

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        • #5
          Le meilleur moyen pour booster les exportations est de devaluer la monnaie
          Cela rendra les produits exportables plus competitifs.
          Oui et non, je travaille dans l'industrie horlogère Suisse qui résiste au francs fort.
          Le franc Suisse s'est apprécié d'environ un tiers depuis 2010 et de presque 40 % depuis le début de l'euro.

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          • #6
            le dinar n'est pas convertible donc a quoi bon, fort ou faible tout le monde s'enfou ! L’Algérie vend en $€ et achète en $€.

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            • #7
              La dépréciation de la monnaie nationale, depuis ces derniers mois, est due essentiellement à la baisse des prix de pétrole, a indiqué à l'APS un responsable auprès de la Banque d'Algérie, rappelant que le taux de change du dinar est soumis exclusivement au régime flottant dirigé.

              Depuis juin 2014, le dinar s'est déprécié, accentuant ses pertes face au dollar suite à la chute de prix de pétrole. Selon les chiffres de la Banque centrale, le taux de change moyen du dinar par rapport au dollar s'établissait à 93,24 DA à la fin mars 2015 contre 77,9 DA une année auparavant.
              Les responsables de la banque d'Algérie viennent d'infirmer le discours que certains se sont donnés beaucoup de mal à vouloir imposer sur FA.

              le dinar n'est pas convertible donc a quoi bon, fort ou faible tout le monde s'enfou ! L’Algérie vend en $€ et achète en $€.
              Distro relis le début de l'article et tu comprendras que cela a son importance ! Si aujourd'hui j'importe un article qui vaut 10 € il vaudra 1000 dinars sur le marché algérien (1€ = 100 da) si dans 3 mois le dinar baisse (1€ = 150 da) mon produit vaudra 1500 Da soit moitié plus cher pour le consommateur algérien, la baisse du dinar consomme du pouvoir d'achat.
              Dernière modification par iridium, 24 mai 2015, 16h46.

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              • #8
                Oui

                Baisse du pouvoir d’achat des produits importes
                .
                .
                ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
                Napoléon III

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                • #9
                  Oui et sachant que l’Algérie importe presque tout, ça va compliquer la vie déjà pas facile de nos frères algériens.

                  Commentaire


                  • #10
                    Aucune transition ou reforme economique ne se fait dans la joie et la bonne humeur

                    Mais c’est le prix a payer pour le salut de l’economie du pays

                    Il suffit d’une bonne volonte politique a la Hamrouche et le tour est joue
                    .
                    .
                    ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
                    Napoléon III

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