Plus qu’une solution, l’intégration économique régionale est même une urgence pour l’Algérie, selon des spécialistes, afin d’assurer de garantir le développement d’une économie durable.
Débattue ce lundi matin par le club Care, « la question de l’intégration économique régionale au service du développement de l’économie nationale » a suscité l’interet des participants qui ont admis le retard qu’accuse l’Algérie dans ce domaine.
Relevant que l’Algérie est « le seul pays de l’UMA qui ne participe pas à aucune communauté économique régionale (CER )en dehors de l’UMA », M.Mouloud Hedir, économiste et ancien conseiller du FCE a appelé à la relance de l’UMA. Cette relance est « une urgence dictée par le contexte économique dans lesquels les 3 pays se sont délibérés inscrits », explique-t-il.
Selon lui, les différents accords multilatéraux et bilatéraux signés, entre autres, avec l’UE, la GZALE, l’UMA, NEPAD ne sont pas suffisants, d’autant plus ils continuent « de se heurter à des rigidité d’un système économique local encore trop marqué par une excessive dépendance à l’égard de ses hydrocarbures ».
Et de souligner, qu’il est « il est illusoire de parler d’intégration économique sans des réformes structurelles audacieuses ».
Même son de cloche chez Nacer Bourenane, enseignant à l’Université d’Alger. « Durant les années 80, on réfléchissait beaucoup sur la problématique d’intégration régionale. D’ailleurs, on a mis en place quelques structures, mais qui ont disparu quelques années après, contrairement à d’autres pays dont l’action a continué » a-t-il expliqué.
« Le positionnement global de l’Algérie est mitigé, car la contribution des échanges algériens à la croissance économique mondiale est très faible et loin du cas du Maroc et la Tunisie », a-t-il ajouté.
El Watan
Débattue ce lundi matin par le club Care, « la question de l’intégration économique régionale au service du développement de l’économie nationale » a suscité l’interet des participants qui ont admis le retard qu’accuse l’Algérie dans ce domaine.
Relevant que l’Algérie est « le seul pays de l’UMA qui ne participe pas à aucune communauté économique régionale (CER )en dehors de l’UMA », M.Mouloud Hedir, économiste et ancien conseiller du FCE a appelé à la relance de l’UMA. Cette relance est « une urgence dictée par le contexte économique dans lesquels les 3 pays se sont délibérés inscrits », explique-t-il.
Selon lui, les différents accords multilatéraux et bilatéraux signés, entre autres, avec l’UE, la GZALE, l’UMA, NEPAD ne sont pas suffisants, d’autant plus ils continuent « de se heurter à des rigidité d’un système économique local encore trop marqué par une excessive dépendance à l’égard de ses hydrocarbures ».
Et de souligner, qu’il est « il est illusoire de parler d’intégration économique sans des réformes structurelles audacieuses ».
Même son de cloche chez Nacer Bourenane, enseignant à l’Université d’Alger. « Durant les années 80, on réfléchissait beaucoup sur la problématique d’intégration régionale. D’ailleurs, on a mis en place quelques structures, mais qui ont disparu quelques années après, contrairement à d’autres pays dont l’action a continué » a-t-il expliqué.
« Le positionnement global de l’Algérie est mitigé, car la contribution des échanges algériens à la croissance économique mondiale est très faible et loin du cas du Maroc et la Tunisie », a-t-il ajouté.
El Watan
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