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Lancement de l'Airbus A 350 XWB rival du B 787 de Boeing

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  • Lancement de l'Airbus A 350 XWB rival du B 787 de Boeing

    Le conseil d'administration a donné le coup d'envoi de la commercialisation de cet avion long-courrier concurrent du B 787 de Boeing.

    Près de cinq mois après la présentation d'une maquette au Salon aéronautique de Farnbo*rough, EADS lance enfin l'Airbus A 350 XWB, un avion long-courrier de moyenne capacité, destiné à rivaliser avec le Boeing B 787. Après de longues heures, le conseil d'administration, qui s'est réuni à Amsterdam, a donné son accord pour le coup d'envoi commercial du programme. Cela signifie que les équipes de vente de l'avionneur peuvent commencer à engranger des commandes et que les groupes de travail dédiés à l'A 350 XWB peuvent passer à la vitesse supérieure.

    Deux cents commandes

    Les premiers contrats ne devraient pas tarder, après la présentation officielle de l'avion à de grandes compagnies telles qu'Air France ou Lufthansa à Toulouse (lire nos éditions d'hier). D'autant que la première version de l'A 350, qui va être complètement repensée, avait récolté 200 commandes. Les clients devront les confirmer. Airbus devra également s'engager sur un calendrier de livraisons le plus fin possible afin de ne pas décevoir à nouveau les marchés et les clients de l'appareil. ll en va de sa crédibilité quelque peu entachée par les retards à répétition de l'A 380. L'A 350 XWB devrait être mis en service en 2012, voire au-delà, soit plus de quatre ans après le B 787 dont la première livraison est attendue en mai 2008.

    La décision prise hier est un soulagement pour les salariés d'Airbus qui voit l'avionneur conserver une gamme complète d'appareils face au rival américain, Boeing. Elle marque également un consensus au sein du conseil d'administration sur la nécessité pour Airbus d'avoir un tel appareil dans sa gamme. Les actionnaires du groupe - DaimlerChrysler (22,5 % du capital), le groupe Lagardère et l'État français (22,5 % ensemble) - se sont enfin mis d'accord sur ce point.

    Garantie des États


    En revanche, les derniers détails du financement du programme - entre 9 et 10 milliards d'euros - ne sont toujours pas totalement bouclés. Même si les principaux points de blocage sont désormais levés. L'avion sera financé de plusieurs manières. Les grands partenaires industriels et sous-traitants devraient prendre en charge jusqu'à 35 % du total. EADS émettra des obligations hybrides qui pourraient s'élever à 3 milliards d'euros. Cette opération financière sera garantie par quatre États européens (France, Allemagne, Grande-Bretagne et Espagne). Le groupe puisera dans ses ressources. La maison mère d'Airbus dispose d'un peu plus de 4 milliards d'euros de trésorerie et compte sur les économies annuelles de 2 milliards d'euros grâce à son plan « Énergie 8 ». Les dépenses engagées pour ce programme s'étaleront sur plusieurs années.

    Par Le figaro

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