Le rapport annuel 2014-2015 sur la compétitivité en Afrique classe le Maroc au quatrième rang du continent derrière le Rwanda, l’Afrique du Sud et l’Ile Maurice. Au niveau mondial, le Maroc se situe à 72ème place sur 144 pays évalués par le World economic forum..
Des plus et des moins mais le Maroc confirme sa quatrième place en Afrique en termes de compétitivité.
C'est ce qu'estime le rapport biennal 2014-2015 consacré à la compétitivité de l'Afrique publié conjointement par le Forum économique mondial (WEF — Davos), la Banque africaine de développement (BAD), la Banque mondiale et l'OCDE.
Publié le 4 juin, celui-ci a été lancé à l'occasion du Forum africain du WEF au Cap en Afrique du sud qui s'est tenu du 4 au 6 juin.
Dans ce classement, le Maroc apparaît premier pour la région "Afrique du nord" devant l'Algérie. Il figure donc à la quatrième place globale du continent africain derrière l’Ile Maurice (39e), l’Afrique du Sud (56e) et le Rwanda (62e). Le dernier pays de la liste étant la Guinée.
Le Maroc était déjà quatrième en Afrique dans les deux rapports précédents.
Au niveau mondial, le Maroc se positionne à la 72ème place juste derrière l'Inde sur 144 pays dans le dernier classement du World economic forum, publié en septembre dernier et pour partie repris par le document sur l'Afrique qui s'appuie aussi sur les travaux de la BAD et le rapport Doing business de la Banque mondiale.
Sur une échelle de 1 à 7, la note globale du royaume se situe à 4,21. Pour rappel, les cinq pays les plus compétitifs du monde selon le WEF sont dans l'ordre la Suisse, Singapour, les Etats-Unis, la Finlande et l'Allemagne. La France étant 23ème.
Le Maroc pour sa part récolte "les efforts déployés au cours des dernières années à améliorer son environnement d’affaires", indique le rapport du WEF.
Sur les neuf grands domaines (1) pris en compte par le rapport, les disparités sont assez nettes. Les meilleures performances du Maroc sont celles de la santé/éducation de base (note 5,66) et de l'environnement macroéconomique (note 4,72). Les notes en matière d'enseignement supérieur (3,56) et la capacité technologique (3,57) sont les plus mauvaises.
Selon le rapport du WEF, les trois facteurs les plus problématiques du pays sont dans l'ordre : l'accès au financement, la bureaucratie et l'inadéquation des qualifications des travailleurs aux besoins de l'économie. A noter que le Maroc se classe parmi les n°1 mondiaux (sur 144 pays) sur deux critères très différents : le niveau d'inflation et la prévalence du VIH.
Pour rappel, l'économie marocaine figurait à la 71ème place sur 189 pays dans le classement Doing Business sur la facilité à faire des affaires établis par la Banque mondiale et publié en novembre dernier.
Concernant l'Afrique dans son ensemble si le rapport se félicite de la poursuite d'une dynamique globale de croissance assez forte, les auteurs estiment que celle-ci ne saura se maintenir sans un net accroissement de la productivité de l'ensemble des facteurs, aujourd'hui la plus faible des grandes zones économiques. Le bond de la productivité, c'est bel et bien ce qui avait été le moteur du décollage asiatique qui fait figure de modèle rêvé pour le continent noir.
(1) Institutions, infrastructures, environnement macroéconomique, santé /éducation primaire, enseignement supérieur / formation professionnelle, efficience du marché des biens et services, efficience du marché du travail, capacité technologique
usine nouvelle
Des plus et des moins mais le Maroc confirme sa quatrième place en Afrique en termes de compétitivité.
C'est ce qu'estime le rapport biennal 2014-2015 consacré à la compétitivité de l'Afrique publié conjointement par le Forum économique mondial (WEF — Davos), la Banque africaine de développement (BAD), la Banque mondiale et l'OCDE.
Publié le 4 juin, celui-ci a été lancé à l'occasion du Forum africain du WEF au Cap en Afrique du sud qui s'est tenu du 4 au 6 juin.
Dans ce classement, le Maroc apparaît premier pour la région "Afrique du nord" devant l'Algérie. Il figure donc à la quatrième place globale du continent africain derrière l’Ile Maurice (39e), l’Afrique du Sud (56e) et le Rwanda (62e). Le dernier pays de la liste étant la Guinée.
Le Maroc était déjà quatrième en Afrique dans les deux rapports précédents.
Au niveau mondial, le Maroc se positionne à la 72ème place juste derrière l'Inde sur 144 pays dans le dernier classement du World economic forum, publié en septembre dernier et pour partie repris par le document sur l'Afrique qui s'appuie aussi sur les travaux de la BAD et le rapport Doing business de la Banque mondiale.
Sur une échelle de 1 à 7, la note globale du royaume se situe à 4,21. Pour rappel, les cinq pays les plus compétitifs du monde selon le WEF sont dans l'ordre la Suisse, Singapour, les Etats-Unis, la Finlande et l'Allemagne. La France étant 23ème.
Le Maroc pour sa part récolte "les efforts déployés au cours des dernières années à améliorer son environnement d’affaires", indique le rapport du WEF.
Sur les neuf grands domaines (1) pris en compte par le rapport, les disparités sont assez nettes. Les meilleures performances du Maroc sont celles de la santé/éducation de base (note 5,66) et de l'environnement macroéconomique (note 4,72). Les notes en matière d'enseignement supérieur (3,56) et la capacité technologique (3,57) sont les plus mauvaises.
Selon le rapport du WEF, les trois facteurs les plus problématiques du pays sont dans l'ordre : l'accès au financement, la bureaucratie et l'inadéquation des qualifications des travailleurs aux besoins de l'économie. A noter que le Maroc se classe parmi les n°1 mondiaux (sur 144 pays) sur deux critères très différents : le niveau d'inflation et la prévalence du VIH.
Pour rappel, l'économie marocaine figurait à la 71ème place sur 189 pays dans le classement Doing Business sur la facilité à faire des affaires établis par la Banque mondiale et publié en novembre dernier.
Concernant l'Afrique dans son ensemble si le rapport se félicite de la poursuite d'une dynamique globale de croissance assez forte, les auteurs estiment que celle-ci ne saura se maintenir sans un net accroissement de la productivité de l'ensemble des facteurs, aujourd'hui la plus faible des grandes zones économiques. Le bond de la productivité, c'est bel et bien ce qui avait été le moteur du décollage asiatique qui fait figure de modèle rêvé pour le continent noir.
(1) Institutions, infrastructures, environnement macroéconomique, santé /éducation primaire, enseignement supérieur / formation professionnelle, efficience du marché des biens et services, efficience du marché du travail, capacité technologique
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