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Grèce : le FMI quitte la table des négociations

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  • Grèce : le FMI quitte la table des négociations

    Le FMI a annoncé que ses équipes avaient quitté Bruxelles. L'institution de Washington exige que la Grèce accepte les réformes exigées par ces créanciers.

    Les négociations entre la Grèce et ses créditeurs sont à nouveau stoppées. Jeudi 11 juin vers 16h, le FMI a annoncé qu'il avait quitté la table des discussions. Les équipes de l'institution internationale ont quitté Bruxelles et sont retournées à Washington. Un signe de mauvaise humeur qui, selon le FMI, s'explique par le refus du gouvernement grec d'accepter le régime que demandent les créditeurs : coupes dans les retraites, réformes du marché du travail et objectif ambitieux d'excédents budgétaires primaires (hors services de la dette). « Il existe des différences majeures entre nous sur la plupart des sujets clé. Il n'y a eu aucun progrès pour réduire ces différences récemment », a souligné a indiqué Gerry Rice, le porte-parole du FMI. « La balle est à présent vraiment dans le camp de la Grèce », a-t-il conclu.

    Ce durcissement du FMI vient stopper net les espoirs qui étaient nés dans la soirée du mercredi 10 juin. Alors que des informations de Bloomberg laissaient entendre que l'Allemagne était prête à accepter « une seule réforme », des contacts, rompus depuis près d'une semaine, avaient été repris. Alexis Tsipras avait rencontré Angela Merkel et François Hollande dans la nuit, et, par deux fois, Jean-Claude Juncker. Ces rencontres n'ont cependant rien donné. Selon Reuters, citant un « officiel européen », la rencontre de jeudi entre les deux hommes était « la dernière tentative » de parvenir à un accord. Ce dernier détail viendrait alors confirmer que le FMI n'est pas seul en cause dans la rupture des négociations. Les créanciers européens ont également rompu les ponts. Les marchés européens ont fortement réagi à cette nouvelle. Le DAX-30 de Francfort a perdu brutalement près d'un point de pourcentage de gains.

    Négociations fermées ?
    Tout espoir serait donc perdu ? Rien n'est sûr évidemment. Depuis plus de quatre mois, les négociations ont cessé, puis reprises. Mais, évidemment, plus on se rapproche de la fin du mois de juin et plus la situation devient critique. Sans accord, la Grèce devrait inévitablement ne pas payer les 1,6 milliard d'euros qu'elle doit rembourser au FMI avant la fin du mois. On entrera alors dans une autre phase de la crise, où la présence de la Grèce dans la zone euro ne tiendra plus qu'à un fil. Le FMI est-il prêt à prendre le risque de devoir faire face à un défaut grec ? Les Européens oseront-ils soutenir la Grèce sans l'institution de Washington ? Pour le moment, le mouvement du FMI est un énième moyen de faire pression sur Athènes pour lui faire accepter ce qui reste inacceptable pour le gouvernement grec.

    Il n'est cependant pas à exclure que les discussions se poursuivent malgré tout. Comme l'a précisé Gerry Rice, « le FMI ne quitte jamais la table. » Et Christine Lagarde est attendue pour la réunion de l'Eurogroupe les 18 et 19 juin prochains. Les sujets qui empêchent toujours l'accord restent les mêmes : les retraites et les excédents primaires. A la mi-journée, jeudi, le ministre grec des Finances, Yanis Varoufakis, avait indiqué qu'il n'y avait pas d'accord sur l'objectif de 1 % du PIB pour l'excédent primaire de 2015. Cet objectif est lié pour les Grecs a un accord plus global, intégrant un prolongement du programme d'aide et un échange de dettes entre la BCE et le MES. Quant aux retraites, l'équation est rendu encore plus délicate par la décision du conseil d'Etat de rétablir certaines retraites à leur niveau de 2012.

    Reste à savoir quelles seront les réactions à ce nouveau coup de théâtre côté grec. Il semble que le gouvernement hellénique soit allé jusqu'au bout de sa capacité de compromis. En allant plus loin, Alexis Tsipras mettrait en danger la cohérence de sa majorité et sa survie politique. Si les créanciers demeurent sur leur position consistant à réclamer une capitulation, les négociations ne reprendront plus.

    la tribune

  • #2
    coupes dans les retraites

    Voici une bonne idée du FMI pour affamer cette catégorie

    Commentaire


    • #3
      certains parlent de double monnaie pour la grèce...

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      • #4
        Il faut bien payer un jour ou l'autre les délires grecques!
        Selon Google Earth, la plus grande concentration, en nombre, de piscines est en Grèce! Et le premier marché de Porsche est aussi en Grèce avant la crise...
        "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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        • #5
          Il faut bien payer un jour ou l'autre les délires grecques!
          Selon Google Earth, la plus grande concentration, en nombre, de piscines est en Grèce! Et le premier marché de Porsche est aussi en Grèce avant la crise..
          Bref , les grecques se sont engraissé sur le dos des européens,

          tout le monde doit y participer et serrer la cienture, et surtout surtout les catégories aisées qui sont se goinfrés des dizaines d'années durant.
          Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

          Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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          • #6
            L'alliance des grecs avec les russes pour faire passer le gazoduc vers l'Europe a fait enrager quelques-uns. La gauche a t-elle réussi à se défaire du piège de la dette jusqu'au point d'ignorer les charognards du FMI?
            وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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            • #7
              modèle à suivre peut être

              L'Islande tourne définitivement le dos à la crise

              En annonçant sa volonté de mettre un terme au sévère contrôle des capitaux appliqué depuis 2008, le gouvernement islandais parie que la crise est désormais dernière lui. La croissance et le chômage semblent lui donner raison.

              Des banques abandonnées à la faillite par l'Etat, au prix d'un sévère contrôle des capitaux, des banquiers véreux embastillés... Et six ans plus tard, une sortie de crise adoubée même par le FMI. Le tout sans avoir touché à son modèle social. La thérapie de choc choisie la l'Islande, à contre-courant des politiques menées dans le reste de l'Europe et aux Etats-Unis depuis 2009, a porté ses fruits.

              > Lire: L'Islande, sortie de la crise, dit "non, merci" à l'Union européenne

              L'île est officiellement sortie de l'ornière de la dette et des subprimes. Elle qui avait été en 2008 le premier pays d'Europe de l'Ouest en 25 ans à devoir faire appel au Fonds monétaire international.

              La croissance accélère
              La croissance économique, avec laquelle l'Islande a renoué depuis 2011, s'est accélérée au premier trimestre, à 2,9% sur un an, tirée par l'investissement des entreprises. Après une croissance de 1,9% en 2014, l'économie de l'île devrait être portée par une demande intérieure vigoureuse en 2015. La banque centrale prévoit 4,5% de croissance sur l'année, l'une des plus spectaculaire en Europe.

              Dans le même temps, le pays semble revenu au plein emploi avec un taux de chômage autour de 4%, contre un pic autour de 8% à la fin de l'année 2009.

              Fin programmée du contrôle des capitaux
              C'est la première conséquence de cette embellie. Le gouvernement islandais a entamé ce lundi un processus visant à supprimer les contrôles de capitaux mis en place dès 2008 pour empêcher l'économie de se vider de sa richesse alors que ses banques faisaient faillite sans bénéficier des largesses de l'Etat. L'île vivait depuis lors avec ces barrières qui empêchent les investisseurs étrangers de la quitter librement. Mais ces dernières années, elles ont compliqué la vie des entreprises islandaises actives à l'étranger, et pesé sur l'attractivité de l'Islande auprès des investisseurs.


              La banque centrale remonte ses taux
              Cela n'empêche pas le FMI de s'inquiéter des répercussions de cette mesure. En dépit d'une croissance vigoureuse, la levée des contrôles pourrait faire chuter sévèrement la monnaie islandaise. Le gouvernement espère s'en prémunir au moins partiellement en appliquant une taxe de 39% sur les fonds qui quitteraient le pays à cette occasion.

              Concomitamment, la banque centrale d'Islande a remonté ses taux d'intérêt pour la première fois depuis novembre 2012, invoquant le risque d'inflation dans une économie en phase d'accélération.

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              • #8
                L’Island n’est pas la grece

                En Islande ce sont uniquement les banques qui se sont aventurėes dans l’immobilier mondiale
                Et l’etat fonctionnait normalement

                Mais en grece c’etait la fête a tous les étages
                L’etat dépensait l’argent des autres et falcifiait les chiffres
                .
                .
                ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
                Napoléon III

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                • #9
                  Et les islandais ne sont pas les grecs.

                  Les islandais sont des nordiques, donc bosseurs, les grecs sont des méditerranéens, donc un peu fainéant.

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