GRECE ; TVA, retraites, fiscalité... La quasi-reddition de Tsipras devant les créanciers

[jawzia]

Avoue que tes prédictions sont tombés encore une fois dans l'eau

Lesquelles (avec un lien vers ces prédictions écrites) ?

Ensuite, on passera aux aveux ou à la rigolade !!!

[Scootie]

Après une longue nuit de négociation, Athènes pourra enfin bénéficier d’un troisième plan d’aide financier européen.

Pour ce que j'ai compris de ce vaudeville du week-end, ils ont juste trouvé un accord pour aboutir, après vote des parlements nationaux, à un éventuel ......... accord !

La seule concession concrète, c'est que la BCE maintient ses prêts d'urgence aux banques grecques (ELA).

Quoiqu'il arrive, l'europe est en train de s'auto-suicider avec toutes ces gesticulations sans fin et c'est tout bénéf pour le reste du monde.

P.S: un petit conseil: vendez vos euros et achetez du $. Même à 1.10 actuellement, ça va être une bonne affaire.

[jawzia]

La seule concession concrète, c'est que la BCE maintient ses prêts d'urgence aux banques grecques (ELA).

Et 80 milliards d'Euros d'aide étalés sur trois ans. Ces milliards serviront à :

- Rembourser des échéances de dette
- Recapitaliser les banques grecques
- investir dans la machine économique (grippée) grecque.

[Scootie]

Salut

Ne me dis pas que tu penses que viraw had esbah

L'accord trouvé par les dirigeants européens n'est qu'un préalable à l'ouverture formelle des négociations sur les détails du plan de sauvetage.

Au premier couac, et il y en aura forcément, ce sera rebelote.

[jawzia]

Ne me dis pas que tu penses que viraw had esbah

Pas encore ! Rizau machi Mlih

Préalable à la restructuration de la dette. Le plan d'aide et les mesures d'austérité, c'est fait.

[Scootie]

Faut lire la presse anglophone pour comprendre. Au moins, elhika, rizau moumtez djidden

[jawzia]

Faut lire la presse anglophone pour comprendre.

Tea for two ...

[Scootie]

Ok for tea but no free lunch for greece, take it for granted.

En fait, ce qui est aberrant, c'est que le peuple grec rejette le plan européen dimanche passé, et on veut nous faire croire aujourd'hui que la grèce est prête à accepter des mesures encore plus dures que celles d'avant le référendum.

De plus, on demande à la Grèce d'appliquer toutes ces mesures dans un laps de temps tellement court (15 juillet, 22 juillet etc ..) que même speedy gonzalez s'y casserait les dents.

Personne ne peut donc croire à une issue positive quand les conditions mêmes ne le permettent pas.

[Tazawia]

En fait, ce qui est aberrant, c'est que le peuple grec rejette le plan européen dimanche passé, et on veut nous faire croire aujourd'hui que la grèce est prête à accepter des mesures encore plus dures que celles d'avant le référendu.

Je ne pense pas que les Grecs rejettent massivement le plan d'aide européen. On est véritablement dans une tragédie grecque où les héros font face à la fatalité. Les Grecs également de la même manière sont résignés donc capitule sans trop pouvoir y faire grand chose et n'ont véritablement pas le choix, ils sont dans l'obligation de se réformer chose qu'ils n'ont absolument pas fait.

Tsipras a obtenu ce qu'il recherchait depuis le début, une discussion sur le réechelonnement de la dette puisque les termes du nouvelle accord ressemble fortement à ceux du précédent. Le référendum initié par Tsipras était un coup de poker pour dire aux technocrates européennes et les créanciers : nous acceptons les conditions exigées en échange d'une négociation portant sur la dette. Pour cette raison, que certains pays nordiques tel que la toute puissante Allemagne, refusait de négocier, ne voulant pas entendre parler d'une quelconque restructuration de la dette grecque. Il faut avouer que les Grecs ont fait plier les allemands sur cette question avec l'aide des français.

[absent]

Tawzia non tsipras n'a pas obtenu ce qu'il voulait car il a accepté les propositions européennes.

Les Allemands allaient les foutre dehors.

[Tazawia]

Je pense que si comme nous savons tous que bien avant le référendum, il y avait un accord qui était possible ressemblant à celui d'aujourd'hui mais pour Tsipras la chose manquante et qui était importante pour les Grecs s'était la question sur la dette et il l'a obtenue c'est pour cette raison qu'aujourd'hui on n'a pas de "revirement". Pourquoi accepterai-t-il l'accord d'aujourd'hui qu'il a refusé il y a une semaine alors ?

[absent]

Il a accepté car il a su qu'ils allaient vraiment se faire dégager. Et moi je pense qu'ils vont se faire dégager d'ici quelques années.

[Tazawia]

Je pense pas à la possibilité du Grexit et ce n'est pas une excuse acceptable. Au delà, de la questions économiques de ce fardeau grecque, il y a d'autres considérations qui sont à la fois politique ( échec du projet européen et un gros saut dans l'inconnue, l'Europe survivra-t-elle à cette sortie) et géopolitique ( l'Europe ne veut absolument pas que la Grèce soit sous la coupe de Moscou et abandonner une place stratégique en méditerranéen)

[absent]

Au vu de la situation économique de l'Europe, je ne pas pas qu'il y ait un pays qui peut jouer à la fille à papa sans rien craindre. Les Grecques ont joué cette carte car l'Europe n'était pas préparé mais dans le futur il y aura pas de negoc. Et ça va être une leçon aux autres pays qui pensent pouvoir faire comme la Grèce.

ok pour géopolitique mais là c'est plus grave. La géopolitique c'est d'éventuels problème s qui n'existent pas encore mais là l'Europe est dos au mur avec un pays qui décolle pas a l'inverse du l'Italie ou portugal.

[Tazawia]

Si justement, la Grèce est un gros boulet qui peut causer de nombreux dégâts dans la zone euro et retarder la sortie de crise de la zone euro. L'éventualité d'un grexit est un fantasme, aucun pays ne serais prêt à payer la dette grecque en pleine crise comme en effet c'est la conséquence directe d'un défaut de paiement. Selon les traités, c'est le mécanisme européenne de stabilité qui prendrai en charge cette de dette et le mécanisme européen ce sont nous citoyens lambda qui la finançons à travers nos impôts. Moi personnellement, je suis pas prêts à payer pour eux. Je préfère qu'il reste pour le payer seul.