Si vous cherchez une arme de destruction massive, inutile d'aller plus loin : vous avez la guerre du pétrole entre les Etats-Unis et les cheikhs de l'OPEC. Nous sommes dans l'oeil du cyclone... pour l'instant. Le cours a atteint un palier... pour l'instant.
Mais certaines forces en place pourraient ouvrir un nouveau front dans cette guerre du pétrole et faire baisser les prix jusqu'à ce que l'une des parties finisse par crier grâce.
La bonne nouvelle, c'est que les investisseurs avisés peuvent saisir ici des occasions potentiellement extraordinaires.
Tout d'abord, reconnaissons que les prix du pétrole sont bloqués autour d'un certain montant. Le fait est clairement visible sur le graphique ci-dessous.
Vous pouvez voir que le prix du Brent a brièvement dépassé les 65 $ le baril, avant de baisser à nouveau. Il est en fait bloqué dans ces eaux-là depuis le mois de février (j'utilise le cours international du pétrole -- celui du Brent --, parce que c'est à ce niveau que se joue notre guerre. Le prix du pétrole américain, le WTI, qui fait office de comparateur, était récemment à 5% de moins que le Brent).
Ceux qui affirment que le prix du pétrole va décoller souligneront sans doute que la quantité de puits de pétrole américains chute sans arrêt. Ce n'est pas faux. Leur nombre était récemment de 857, en baisse depuis 28 semaines consécutives, une chute radicale par rapport aux 1 931 puits fonctionnels lors du pic atteint l'an dernier.
Si l'on ne tient pas compte ceux qui visent à exploiter le gaz naturel, le nombre de puits de pétrole est plus faible encore -- 631. CEPENDANT -- et il ne faut surtout pas l'oublier -- la production pétrolière américaine continue d'augmenter.
Pendant la première moitié du mois de juin, la production américaine de pétrole a atteint un sommet tel qu'elle n'en avait pas connu depuis 44 ans, avec 9,6 millions de barils par jour : le niveau le plus haut depuis mai 1971.
Comment est-ce possible ?
Comment la production américaine de pétrole peut-elle encore augmenter alors que le nombre de puits ne cesse de diminuer ? La raison est le changement technologique. Les producteurs de pétrole sont de plus en plus doués pour extraire d'avantage de pétrole de chaque puits.
En réalité, grâce à l'amélioration de l'efficacité, le coût des forages et de la production diminue. On s'attend à ce qu'ils reculent plus encore l'an prochain.
Ajoutons maintenant l'augmentation de l'efficacité à la tendance croissante à forer de nouveaux puits sans jamais les terminer. En d'autres termes, les entreprises pétrolières ont creusé de nombreux nouveaux puits, mais n'ont pas encore ouvert les robinets.
Dans une analyse récente, Bloomberg estimait que les foreuses, dans les exploitations pétrolières et gazières du Texas à la Pennsylvanie, n'ont pas encore ouvert les robinets de 4 731 puits déjà creusés. Quand/si l'un de ces puits commence à produire, 322 000 barils supplémentaires deviendront disponibles quotidiennement.
Si l'on ajoute à cela de nouveaux forages en cours dans le golfe du Mexique, les Etats-Unis pourraient produire près de 10 millions de barils par jour. Notons que cette production potentielle immense tient compte de la baisse de production en Alaska et des grandes formations de pétrole de schiste.
Le pétrole coûte aujourd'hui moins de 60 $ le baril : de tels niveaux de production ne seraient pas financièrement viables aujourd'hui. Mais les coûts diminuent et toute augmentation du prix du pétrole devrait suffire à provoquer une vague de production supplémentaire.
Du côté américain de l'Atlantique, nous devons donc, il semble, nous préparer à un marché maussade. Comment vont les choses de l'autre côté ? C'est ce que nous verrons dès lundi !
Agora
Mais certaines forces en place pourraient ouvrir un nouveau front dans cette guerre du pétrole et faire baisser les prix jusqu'à ce que l'une des parties finisse par crier grâce.
La bonne nouvelle, c'est que les investisseurs avisés peuvent saisir ici des occasions potentiellement extraordinaires.
Tout d'abord, reconnaissons que les prix du pétrole sont bloqués autour d'un certain montant. Le fait est clairement visible sur le graphique ci-dessous.
Vous pouvez voir que le prix du Brent a brièvement dépassé les 65 $ le baril, avant de baisser à nouveau. Il est en fait bloqué dans ces eaux-là depuis le mois de février (j'utilise le cours international du pétrole -- celui du Brent --, parce que c'est à ce niveau que se joue notre guerre. Le prix du pétrole américain, le WTI, qui fait office de comparateur, était récemment à 5% de moins que le Brent).
Ceux qui affirment que le prix du pétrole va décoller souligneront sans doute que la quantité de puits de pétrole américains chute sans arrêt. Ce n'est pas faux. Leur nombre était récemment de 857, en baisse depuis 28 semaines consécutives, une chute radicale par rapport aux 1 931 puits fonctionnels lors du pic atteint l'an dernier.
Si l'on ne tient pas compte ceux qui visent à exploiter le gaz naturel, le nombre de puits de pétrole est plus faible encore -- 631. CEPENDANT -- et il ne faut surtout pas l'oublier -- la production pétrolière américaine continue d'augmenter.
Pendant la première moitié du mois de juin, la production américaine de pétrole a atteint un sommet tel qu'elle n'en avait pas connu depuis 44 ans, avec 9,6 millions de barils par jour : le niveau le plus haut depuis mai 1971.
Comment est-ce possible ?
Comment la production américaine de pétrole peut-elle encore augmenter alors que le nombre de puits ne cesse de diminuer ? La raison est le changement technologique. Les producteurs de pétrole sont de plus en plus doués pour extraire d'avantage de pétrole de chaque puits.
En réalité, grâce à l'amélioration de l'efficacité, le coût des forages et de la production diminue. On s'attend à ce qu'ils reculent plus encore l'an prochain.
Ajoutons maintenant l'augmentation de l'efficacité à la tendance croissante à forer de nouveaux puits sans jamais les terminer. En d'autres termes, les entreprises pétrolières ont creusé de nombreux nouveaux puits, mais n'ont pas encore ouvert les robinets.
Dans une analyse récente, Bloomberg estimait que les foreuses, dans les exploitations pétrolières et gazières du Texas à la Pennsylvanie, n'ont pas encore ouvert les robinets de 4 731 puits déjà creusés. Quand/si l'un de ces puits commence à produire, 322 000 barils supplémentaires deviendront disponibles quotidiennement.
Si l'on ajoute à cela de nouveaux forages en cours dans le golfe du Mexique, les Etats-Unis pourraient produire près de 10 millions de barils par jour. Notons que cette production potentielle immense tient compte de la baisse de production en Alaska et des grandes formations de pétrole de schiste.
Le pétrole coûte aujourd'hui moins de 60 $ le baril : de tels niveaux de production ne seraient pas financièrement viables aujourd'hui. Mais les coûts diminuent et toute augmentation du prix du pétrole devrait suffire à provoquer une vague de production supplémentaire.
Du côté américain de l'Atlantique, nous devons donc, il semble, nous préparer à un marché maussade. Comment vont les choses de l'autre côté ? C'est ce que nous verrons dès lundi !
Agora
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