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Analyse de l'Oxford Business Group

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    Algérie - Les premiers résultats de la dernière édition du rapport élaboré par Oxford Business Group, un cabinet conseil britannique, portant sur une analyse complète et approfondie de l’économie algérienne, ne se sont visiblement pas fait attendre. Selon la directrice du bureau du cabinet à Alger, Mme Miia Niskanen, citée hier par l’APS, «le feed-back de la dernière édition sur l’Algérie était bon».

    Elle a ajouté que suite à la publication, en février 2006, de Emerging Algeria, plusieurs compagnies internationales de renom se sont rapprochées du cabinet dans le but d’investir en Algérie, privilégiant notamment «les secteurs de l’énergie, du bâtiment et des transports». Selon la même source, l’édition 2007 du rapport aura un impact «plus important». La première édition, présentée par le cabinet à Alger en février dernier en langue anglaise, a vu l’intervention de plusieurs hauts responsables du pays, à commencer par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika.

    Plusieurs ministres ont également eu l’occasion de présenter leurs secteurs respectifs, notamment ceux des finances, des télécommunications et des transports. Pour rappel, Oxford Business Group est un cabinet d’intelligence dont la mission est de fournir aux investisseurs étrangers les informations les plus complètes sur les possibilités d’investissement dans les 25 pays émergents. Basé à Londres, il est présent en Algérie, en Afrique du Sud, en Tunisie, en Egypte, au Qatar, au Maroc, aux Emirats arabes unis, en Arabie saoudite, en Syrie, au Vietnam et au Brésil, entre autres. C’est-à-dire «des économies déjà puissantes ou présentant de réelles potentialités d’émergence», commente l’APS.

    Concernant Emerging Algeria 2006, les données les plus utiles et détaillées ont été fournies pour la communauté d’affaires internationales avec des «zooms sur des entreprises les plus dynamiques des secteurs public et privé». Aussi, les réformes économiques engagées par l’Algérie ont été expliquées à travers des reportages touchant à l’ensemble des secteurs, et mettant en avant les possibilités d’exportation hors hydrocarbures. Le rapport de 2007, en cours de préparation, traitera lui, des sujets politiques pour, précisément montrer la «stabilité politique» du pays, ajoute Mme Niskanen. Au chapitre économique, l’édition de 2007 va publier plusieurs articles sur le rapprochement entre l’Algérie et la Grande-Bretagne, et ce, à la suite de la visite du président Bouteflika dans ce pays en juillet dernier.

    Il s’agit, entre autres, de «l’évolution positive» de l’endettement extérieur, réduit à une dette relativement marginale (moins de 5 milliards de dollars), de l’ouverture du capital du Crédit Populaire d’Algérie (CPA) et de la réforme du secteur des assurances. Une vingtaine d’entretiens sont programmés, dont celui avec le ministre de la Communication, M. El Hachemi Djiar, ou encore avec le président de la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI). Pour l’heure, «cinq experts étrangers s’attellent, depuis des mois, à confectionner ce rapport de près de 200 pages, qui sera tiré à plus de 70 000 exemplaires et distribué dans le monde entier», a-t-elle ajouté à l’APS. Ces experts se déplacent dans différentes régions du pays et c’est à ce titre qu’ils ont participé à la Semaine de l’énergie qui s’est déroulée fin novembre à Oran.

    Par Yasmine Ferroukhi - La Tribune, le 6 décembre 2006.
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