09:11 dimanche 19 juillet 2015 | Par Ali Idir | Actualité tsa-algerie
Le gouvernement Sellal va-t-il obliger la Banque d’Algérie à céder dans le dossier Aigle Azur dans l’affaire du rapatriement des 35 millions d’euros que réclame la compagnie aérienne à l’Algérie ? Depuis quelques jours, la compagnie aérienne et les autorités françaises multiplient les pressions sur Alger : campagne médiatique sans précédent relayée en Algérie, en France, pressions diplomatiques…
La campagne est savamment orchestrée. En France, Aigle Azur met dans la balance l’emploi. Dans un contexte de crise économique, l’argument pèse en France. « Cette situation menace l’existence même d’Aigle Azur et de ses 1 200 salariés », affirme ce dimanche la radio France Info. C’est en partie ce qui justifie la mobilisation du gouvernement français. « Manuel Valls a interpellé les autorités algériennes à deux reprises lors de ses deux derniers déplacements », affirmait, jeudi, le journal El Watan.
L’autre argument, développé notamment en direction des Algériens : le blocage est destiné à favoriser Air Algérie, en difficulté. Ou encore : un chantage émanant de cadres corrompus de l’aviation civile algérienne, selon El Watan. « Du sabotage (…) vis-à-vis à d’Arezki Idjerouidène qui, depuis plusieurs années, marche sur les plats de bande d’Air Algérie avec 40% de parts de marché entre la France et l’Algérie », appuie France Info.
La radio française n’évoque à aucun moment les arguments algériens : les 35 millions d’euros réclamés par Aigle Azur correspondraient à des taxes et à des billets non-utilisés (donc éventuellement remboursés). Les accords bilatéraux et la législation algérienne des changes ne prévoient d’autoriser le rapatriement de ces sommes.
Mais ces arguments ne comptent pas : « Cette semaine, les autorités algériennes auraient commencé à lâcher du lest avant que le problème Aigle Azur ne se transforme en coup de froid diplomatique entre Paris et Alger », conclut France Info. Selon toute vraisemblance, la Banque d’Algérie a déjà commencé à céder sous la pression.
Le gouvernement Sellal va-t-il obliger la Banque d’Algérie à céder dans le dossier Aigle Azur dans l’affaire du rapatriement des 35 millions d’euros que réclame la compagnie aérienne à l’Algérie ? Depuis quelques jours, la compagnie aérienne et les autorités françaises multiplient les pressions sur Alger : campagne médiatique sans précédent relayée en Algérie, en France, pressions diplomatiques…
La campagne est savamment orchestrée. En France, Aigle Azur met dans la balance l’emploi. Dans un contexte de crise économique, l’argument pèse en France. « Cette situation menace l’existence même d’Aigle Azur et de ses 1 200 salariés », affirme ce dimanche la radio France Info. C’est en partie ce qui justifie la mobilisation du gouvernement français. « Manuel Valls a interpellé les autorités algériennes à deux reprises lors de ses deux derniers déplacements », affirmait, jeudi, le journal El Watan.
L’autre argument, développé notamment en direction des Algériens : le blocage est destiné à favoriser Air Algérie, en difficulté. Ou encore : un chantage émanant de cadres corrompus de l’aviation civile algérienne, selon El Watan. « Du sabotage (…) vis-à-vis à d’Arezki Idjerouidène qui, depuis plusieurs années, marche sur les plats de bande d’Air Algérie avec 40% de parts de marché entre la France et l’Algérie », appuie France Info.
La radio française n’évoque à aucun moment les arguments algériens : les 35 millions d’euros réclamés par Aigle Azur correspondraient à des taxes et à des billets non-utilisés (donc éventuellement remboursés). Les accords bilatéraux et la législation algérienne des changes ne prévoient d’autoriser le rapatriement de ces sommes.
Mais ces arguments ne comptent pas : « Cette semaine, les autorités algériennes auraient commencé à lâcher du lest avant que le problème Aigle Azur ne se transforme en coup de froid diplomatique entre Paris et Alger », conclut France Info. Selon toute vraisemblance, la Banque d’Algérie a déjà commencé à céder sous la pression.
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