Systra et Egis sur les rails du TGV
Le français Systra s'intéresse au dossier du TGV algérien. Selon nos informations, les bureaux algériens du groupe s'apprêtent à retirer l'appel d'offres émis le 25 août par l'Anesrif (Agence nationale d'études et de suivi de la réalisation des investissements ferroviaires) pour l'étude de la construction d'une ligne TGV (350 km/h) reliant les frontières ouest et est du pays. Son concurrent Egis Rail étudie également le dossier. De même qu'Alstom, pour fournir le matériel roulant. La construction d'un TGV algérien avait été évoquée dès avril (MC n°875) entre la France et l'Algérie, en amont de la visite du président Bouteflika a Paris. Celle-ci fut finalement repoussée.
En 2006, six groupes étrangers avaient soumissionné pour la réalisation de plusieurs lignes à grande vitesse (LGV, 220 km/h) : l'américain Bechtel, les français Bouygues et Vinci, l'espagnol OHL, et les italiens Astaldi et Pizarotti. Mais la Société nationale du transport ferroviaire (SNTF) avait finalement renoncé aux lignes à grande vitesse, les remplaçant par des axes normaux (160 km/h). Les mêmes voudront-ils soumissionner à nouveau ?
Africa Intelligence
3/09/2015
Le français Systra s'intéresse au dossier du TGV algérien. Selon nos informations, les bureaux algériens du groupe s'apprêtent à retirer l'appel d'offres émis le 25 août par l'Anesrif (Agence nationale d'études et de suivi de la réalisation des investissements ferroviaires) pour l'étude de la construction d'une ligne TGV (350 km/h) reliant les frontières ouest et est du pays. Son concurrent Egis Rail étudie également le dossier. De même qu'Alstom, pour fournir le matériel roulant. La construction d'un TGV algérien avait été évoquée dès avril (MC n°875) entre la France et l'Algérie, en amont de la visite du président Bouteflika a Paris. Celle-ci fut finalement repoussée.
En 2006, six groupes étrangers avaient soumissionné pour la réalisation de plusieurs lignes à grande vitesse (LGV, 220 km/h) : l'américain Bechtel, les français Bouygues et Vinci, l'espagnol OHL, et les italiens Astaldi et Pizarotti. Mais la Société nationale du transport ferroviaire (SNTF) avait finalement renoncé aux lignes à grande vitesse, les remplaçant par des axes normaux (160 km/h). Les mêmes voudront-ils soumissionner à nouveau ?
Africa Intelligence
3/09/2015
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