En phase de très importants investissements industriels, le groupe public marocain OCP serait prêt à envisager l'introduction minoritaire d'actionnaires étrangers dans son capital selon Bloomberg.
L'un des géants mondiaux des phosphates et de ses dérivés, l'Office chérifien des phosphates (OCP) serait disposé à ouvrir son capital à des actionnaires étrangers selon le site Bloomberg Business.
L'ÉTAT MAROCAIN GARDERA TOUJOURS LE CONTRÔLE DE LA MAJORITÉ DU CAPITAL
Selon des propos rapportés par l'agence Bloomberg, Mustapha Terrab, le PDG de l'OCP a affirmé que l’ouverture du capital de l’OCP n’était pas un sujet "tabou". Cet événement encore hypothétique se situe dans la lancée imprimée au groupe par son PDG depuis sa prise en fonction en février 2006.
Cependant, "il y a une ligne rouge clé, l'État marocain gardera toujours le contrôle de la majorité du capital", a déclaré Mustapha Terrab mardi 15 septembre à Londres avant de rajouter "en dehors de cela, nous sommes ouverts à toutes les options de financement qui feront progresser notre stratégie et protéger les intérêts de nos actionnaires."
Bloomberg n'indique cependant pas si cette ouverture du capital pourrait se faire par cession d'actions ou par augmentation du capital qui entrainerait de facto une dilution de la part de l'Etat marocain, actionnaire principal. La société OCP SA est détenue à 95% par l'État marocain et à 5% par la Banque Centrale Populaire.
Le groupe chérifien serait en train d'étudier l'apport d'investisseurs étrangers tels que des fonds souverains "prélude à une offre publique initiale dans les deux ou trois ans" selon Bloomberg.
Créé en 1920, l'OCP qui s'appuie sur la banque Rotschild comme conseiller financier détient le monopole des phosphates au Maroc. Le sous-sol de ce pays renferme les trois-quarts des réserves mondiales, selon le US Geological Survey.
Le géant des phosphates marocain a engagé un énorme programme d'investissement sur l'ensemble de la décennie 2011-2020 supérieur à 1 milliard de dollars par an.
Ce programme vise notamment le triplement de ses capacités de production de roches, le doublement de sa production minière ainsi que la réduction de ses coûts par la modernisation de la plupart de ses installations.
UN CHIFFRE D’AFFAIRES DE 4,9 MILLIARDS DE DOLLARS
Au cours de l'année 2011, en matière de financement, le groupe marocain a fait appel au marché obligataire marocain pour environ 200 millions de dollars. En avril 2014 et avril 2015, il a réalisé deux levées d'obligations internationales totalisant près de 3 milliards de dollars pour financer ce programme.
En 2014, l'OCP a réalisé un chiffre d’affaires de 4,9 milliards de dollars (+ 6%) dont 88% à l'export et un résultat net part du groupe, à 508 millions de dollars, en retrait par rapport à 2013 (726 millions de dollars) et surtout 2012 (1,4 milliard de dollars).
Au premier semestre, l'OCP a vu son chiffre d’affaires reculer de 7% à 2,35 milliards de dollars et son bénéfice net baisser de 35 % à 292 millions de dollars. Des résultats s'expliquant, selon le groupe, par la faiblesse des cours mondiaux du phosphate, les problèmes liés au fret maritime (en raison des tempêtes de début d'année) et la progression des charges d'amortissement.
Le groupe dont le siège occupe un imposant immeuble en périphérie de Casablanca, emploie 23000 salariés de par le monde.
Traditionnellement premier secteur exportateur du Maroc, les phosphates sont dépassés depuis l’an dernier par le secteur automobile suite notamment à la montée en puissance de l'usine Renault de Tanger.
Nasser Djama
usine nouvelle
L'un des géants mondiaux des phosphates et de ses dérivés, l'Office chérifien des phosphates (OCP) serait disposé à ouvrir son capital à des actionnaires étrangers selon le site Bloomberg Business.
L'ÉTAT MAROCAIN GARDERA TOUJOURS LE CONTRÔLE DE LA MAJORITÉ DU CAPITAL
Selon des propos rapportés par l'agence Bloomberg, Mustapha Terrab, le PDG de l'OCP a affirmé que l’ouverture du capital de l’OCP n’était pas un sujet "tabou". Cet événement encore hypothétique se situe dans la lancée imprimée au groupe par son PDG depuis sa prise en fonction en février 2006.
Cependant, "il y a une ligne rouge clé, l'État marocain gardera toujours le contrôle de la majorité du capital", a déclaré Mustapha Terrab mardi 15 septembre à Londres avant de rajouter "en dehors de cela, nous sommes ouverts à toutes les options de financement qui feront progresser notre stratégie et protéger les intérêts de nos actionnaires."
Bloomberg n'indique cependant pas si cette ouverture du capital pourrait se faire par cession d'actions ou par augmentation du capital qui entrainerait de facto une dilution de la part de l'Etat marocain, actionnaire principal. La société OCP SA est détenue à 95% par l'État marocain et à 5% par la Banque Centrale Populaire.
Le groupe chérifien serait en train d'étudier l'apport d'investisseurs étrangers tels que des fonds souverains "prélude à une offre publique initiale dans les deux ou trois ans" selon Bloomberg.
Créé en 1920, l'OCP qui s'appuie sur la banque Rotschild comme conseiller financier détient le monopole des phosphates au Maroc. Le sous-sol de ce pays renferme les trois-quarts des réserves mondiales, selon le US Geological Survey.
Le géant des phosphates marocain a engagé un énorme programme d'investissement sur l'ensemble de la décennie 2011-2020 supérieur à 1 milliard de dollars par an.
Ce programme vise notamment le triplement de ses capacités de production de roches, le doublement de sa production minière ainsi que la réduction de ses coûts par la modernisation de la plupart de ses installations.
UN CHIFFRE D’AFFAIRES DE 4,9 MILLIARDS DE DOLLARS
Au cours de l'année 2011, en matière de financement, le groupe marocain a fait appel au marché obligataire marocain pour environ 200 millions de dollars. En avril 2014 et avril 2015, il a réalisé deux levées d'obligations internationales totalisant près de 3 milliards de dollars pour financer ce programme.
En 2014, l'OCP a réalisé un chiffre d’affaires de 4,9 milliards de dollars (+ 6%) dont 88% à l'export et un résultat net part du groupe, à 508 millions de dollars, en retrait par rapport à 2013 (726 millions de dollars) et surtout 2012 (1,4 milliard de dollars).
Au premier semestre, l'OCP a vu son chiffre d’affaires reculer de 7% à 2,35 milliards de dollars et son bénéfice net baisser de 35 % à 292 millions de dollars. Des résultats s'expliquant, selon le groupe, par la faiblesse des cours mondiaux du phosphate, les problèmes liés au fret maritime (en raison des tempêtes de début d'année) et la progression des charges d'amortissement.
Le groupe dont le siège occupe un imposant immeuble en périphérie de Casablanca, emploie 23000 salariés de par le monde.
Traditionnellement premier secteur exportateur du Maroc, les phosphates sont dépassés depuis l’an dernier par le secteur automobile suite notamment à la montée en puissance de l'usine Renault de Tanger.
Nasser Djama
usine nouvelle
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