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Consommation/ 50% des Algériens ne paient pas l’eau

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  • Consommation/ 50% des Algériens ne paient pas l’eau

    S’appuyant sur les récents chiffres de son département, le ministre des Ressources en Eau, Abdelwahab Nouri, a annoncé que près de la moitié des Algériens ne paient pas leurs factures d’eau. Cet état de fait serait responsable de la dégradation des prestations de service dans certaines villes et wilayas du pays.

    Le ministre des Ressources en eau, Abdelwahab Nouri, a déclaré que 50% des Algériens ne payaient pas l’eau qu’ils consomment. Cette “gratuité” dans l’accès à une ressource vitale, qui devrait pourtant être payante afin de préserver la bonne gestion de l’Algérienne des eaux, porte préjudice à cette entreprise dont les services sont parfois insuffisants dans certaines régions du pays.
    Le ministre a également relevé que ce chiffre représente un sérieux préjudice pour son département, car plusieurs projets sont bloqués en raison de l’insuffisance de financements.
    Pour mettre fin aux désagréments et aux défaillances que connaît son secteur, le ministre des Ressources en eau et de l’Environnement a appelé, en septembre dernier, lors d’un déplacement à Sidi Bel-Abbès, à une gestion rigoureuse des ressources naturelles, financières et humaines relevant de son secteur.

    Pour épargner aux citoyens les longues files d’attente, la SEAAL a même entamé la décentralisation de ses agences en proposant à ses clients plusieurs modes de paiement. Ces derniers ont désormais la possibilité de payer leurs factures à travers les agences postales ou même bancaires par le biais des cartes interbancaires. La SEAAL a également lancé un nouveau produit de paiement par Internet et a reçu l’aval de la Société d’automatisation des transactions interbancaires et monétiques (SATIM).
    Nourhane S.

  • #2
    Chlef : la station de dessalement de Ténès couvrira à terme 95% des besoins

    APS


    CHLEF - L’alimentation en eau potable dans la wilaya de Chlef devrait connaitre une amélioration sensible avec l’achèvement des transferts liés à la station de dessalement de l’eau de mer de Ténès d’ici la fin 2015 permettant de desservir 95% des communes et localités de cette wilaya, a annoncé jeudi le ministre des Ressources en eau et de l’Environnement, Abdelouahab Nouri.

    Opérationnelle depuis juin dernier, la station de dessalement de l’eau de mer de Ténès (50 km au nord du chef-lieu de wilaya), fournit actuellement un volume journalier de 50.000 mètres cubes (m3) destiné à assurer l’alimentation en eau potable (AEP) pour 17 des 35 communes de la wilaya de Chlef, avant d’atteindre ses capacités nominales estimées à 200.000 m3/jour avec la réception avant fin décembre 2015 des transferts liés à cette installation hydrique, a indiqué M. Nouri à des journalistes en marge d’une visite d’inspection.

    De même, l’utilisation de l’eau de mer dessalée pour couvrir les besoins de la population chélifienne en matière d’AEP permettra de réorienter les eaux mobilisées à partir des autres ressources conventionnelles (barrages, retenues collinaires et forages) pour répondre aux besoins agricoles.

    Cette réorientation permettra à cet effet d’augmenter les périmètres irrigués de la région de 56.000 hectares supplémentaires, a précisé à l’APS un cadre au ministère.

    La station de dessalement de l’eau de mer de Ténès a été réalisée pour un investissement de 500 millions de dollars.

    ‘‘Il s’agit d’un investissement colossal qui permettra à la wilaya de Chlef de sécuriser à long terme la satisfaction des besoins de la population en matière d’eau potable et d’irrigation’’, a souligné le ministre.

    Les communes restantes de la capitale de l’Ouarsenis seront prises en charge par une autre unité de dessalement de l’eau de mer mobile et mono bloc.

    Il s’agit de la station de Béni Haoua à l’est de Chlef et dont l’entrée en service est prévue fin octobre prochain pour un investissement de 695,5 millions de dinars.

    Sur les 35 communes de la wilaya, 17 communes sont desservies en quotidien, neuf (09) en un jour sur deux et neuf (09) en un jour sur trois.

    Deux nouvelles stations d’épuration des eaux usées

    Concernant le volet assainissement, le parc de stations d’épuration des eaux usées de cette wilaya devrait se renforcer, lui aussi, par la réception de deux nouvelles unités à savoir celles de Ténès (7.500 m3/j) et de Chettia (18.000 m3/j).

    Actuellement, 39% de la population de la wilaya de Chlef est raccordée aux réseaux d’assainissement, selon des chiffres avancés par les services de wilaya.

    Le ministre a, en outre, visité le projet de protection des villes de Ténès et de Béni Haoua contre les inondations. Son entrée en service, attendu pour fin 2015, permettra de sécuriser une population de plus de 10.000 habitants, a-t-on expliqué.

    Pour ce qui est du traitement des déchets ménagers, deux nouveaux centres d’enfouissement technique sont en cours de réalisation dans les localités d’Oum Drou (38.000 tonnes par an) et de Zeboudja (84.000 tonnes par an).

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    • #3
      Ca fait 30 ans que les villes algériennes crèves de soif, ce ne sont pas les petits douars de montagne il s'agit des plus grandes ville d'Algérie, la capitale en tête:

      Sétif : Fin des pénuries d'eau en 2017 selon le Maghreb,

      Une pénurie d’eau potable qui dure depuis un mois a poussé, dimanche dernier, des habitants de la cité Kechida à occuper le carrefour desservant la route de Biskra, celle de la zone industrielle et le centre-ville. Selon El watan

      Biskra : Des habitants de Djemorah réclament de l’eau. El watan

      Cette article sur les coupures d'eau à Constantine est complètement édifiant il date de fin juillet 2015:

      Sans espérer atteindre le cap chimérique de «H 24» en matière d’AEP, les populations dans de nombreux quartiers et cités périphériques se plaignent des coupures d’eau aussi fréquentes qu’inattendues. Mais quand cette eau devient suspecte comme à El Guemas, cela devient inquiétant. Qu’il s’agisse de Sidi Mabrouk, El Kantara, El Guemas les habitants sont unanimes pour dénoncer une distribution anarchique pour ne pas dire fantaisiste. Des citoyens diront que les coupures d’eau sont fréquentes et inattendues « de sorte que l’on passe des heures à surveiller un robinet à sec ». Un autre précisera que l’eau est distribuée souvent tard dans la nuit « alors que c’est dans la matinée qu’elle est nécessaire ». L’on ne peut pas passer une partie de la nuit à surveiller le robinet. Quant aux habitants d’El Guemas « ils sont trois jours sans eau potable ». Questionné, un responsable de la SEACO dira que la société a fait des efforts considérables avec pose de réservoir d’une capacité de 50000 m3 à Ali Mendjeli et El Guemas. Des équipes sont mobilisées afin de procéder aux réparations consécutives à des fuites sur le réseau et chercher à stabiliser les approvisionnements. Les besoins allant en augmentant par ces fortes chaleurs, la SEACO distribue 360.000 m3 par jour tout en veillant à résorber les fuites qui apparaissent sur le réseau « la dernière a été réparée hier ». Pour ce qui concerne le faubourg d’El Kantara, l’eau a été coupée en raison d’un glissement de terrain survenu à Fedj errih et des équipes sont sur place pour éviter les risques de pollution aux conséquences très graves durant les travaux en cours. La pollution s’est manifestée à la cite El Guemas où des vagues ont envahie les rues dégageant des odeurs nauséabondes et entraînant des nuées de moustiques. Par ces fortes chaleurs, la SEACO demeure vigilante sur les risques de pollution et ses équipes demeurent mobilisées en vue de faire face à toute situation et répondre au moindre appel.

      C'est normale qu'ils finissent par ne plus payer l'eau.

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      • #4
        ..Et ceux qui ne payent pas l'électricité ,à quel taux ?
        Le piratage m'dayer hala !
        L’ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit.”Aristote

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        • #5
          Aucun suivi

          Chest moi c'est l’algérienne des eaux qui ne relève pas régulièrement les indices de consommation de mon compteur d'eau!!!
          Pour ma part, trois fois sur quatre en moyenne, je reçois une facture sans consommation !!!
          A chaque fois je suis oblige de me déplacer a l’algérienne des eaux pour demander a ce que mon conteur soit relevé régulièrement pour que je puisse, enfin, payer ma consommation au moment voulu et a chaque fois c'est un cassement de tète pour obtenir gain de cause.
          L'anarchie, en fait, est de part et d'autre !!!!!
          Dernière modification par Fouad, 29 octobre 2015, 08h59.
          Le Sage

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