Le ministre des Finances, Abderrahmane Benkhelfa, a présenté, ce dimanche 22 novembre, le projet de Loi de finances 2016 à l’APN.
Il a tiré la sonnette d’alarme.
« La conjoncture n’est pas facile », a-t-il dit, en insistant sur les conséquences de l’effondrement des cours de pétrole sur l’économie nationale.
« En 2016, les recettes pétrolières atteindront 26,4 milliards de dollars contre 33, 8 milliards à la clôture de l’année en cours ».
Des devises pour couvrir des importations pendant 23 mois
Quant aux réserves de change, elles seront de l’ordre de 121 milliards de dollars à fin 2016, selon le ministre.
Que prévoit le gouvernement pour faire face à cette situation ? Une question à laquelle ne répondra pas le ministre.
Benkhelfa n’a pas présenté un plan d’urgence. Il s’est contenté d’énumérer les dispositions techniques du projet de Loi de finances 2016.
Il a surtout essayé de rassurer les Algériens sur le fait que « les 121 milliards de dollars couvriront largement les importations de l’Algérie pendant 23 mois ».
« Certains pensent que 23 mois est une période très courte, même insignifiante, je rappellerai simplement que dans certains pays, on parle de mois », précise le ministre.
Abordant les grandes lignes du projet du gouvernement, Benkhalfa a évoqué notamment la baisse des dépenses publiques, le maintien de la politique sociale du gouvernement qui consacre « 1840 milliards de DA pour les transferts sociaux en 2016 ». La révision à la baisse du budget d’équipement ne va pas affecter « la dynamique de la croissance », a-t-il assuré.
« Le gouvernement opte pour une gestion vigilante, prudentielle sans réprimer le niveau de croissance », a-t-il expliqué.
Quant à l’aide sociale, « c’est une ligne rouge » à ne pas dépasser, a ajouté Benkhalfa.
En ce qui concerne le déficit budgétaire qui sera, selon les prévisions du gouvernement, de l‘ordre de 12%, il sera supporté par le Fond de régulation des recettes (FRR).
Des taxes pour combattre le gaspillage
Le ministre des Finances a laissé entendre dans son intervention que la révision à la hausse de certaines taxes était inévitable.
« On le fera aujourd’hui ou demain, quel que soit le prix du pétrole.
On doit réviser les tarifs de l’électricité, du gaz, de l’essence et du gasoil pour l’intérêt du pays », a-t-il soutenu.
Le gouvernement a eu recours à ces dispositions dans le projet de loi « pour soutenir les entreprises, arrêter le gaspillage et protéger l’environnement », a-t-il argumenté. « Sans ces taxes, des entreprises nationales seront étouffées, déficitaires et en proie à la liquidation », a-t-il mis en garde.
Benkhelfa n’a pas apprécié enfin les amendements apportés sur le projet du gouvernement par les membres de la commission des finances de l’APN, notamment la suppression de l’article 71 qui permet au gouvernement le transfert des budgets adoptés dans la Loi de finance sans retourner au Parlement.
Il a expliqué que cet article puise son ancrage juridique dans la Loi de finances complémentaire de 2015.
TSA
Il a tiré la sonnette d’alarme.
« La conjoncture n’est pas facile », a-t-il dit, en insistant sur les conséquences de l’effondrement des cours de pétrole sur l’économie nationale.
« En 2016, les recettes pétrolières atteindront 26,4 milliards de dollars contre 33, 8 milliards à la clôture de l’année en cours ».
Des devises pour couvrir des importations pendant 23 mois
Quant aux réserves de change, elles seront de l’ordre de 121 milliards de dollars à fin 2016, selon le ministre.
Que prévoit le gouvernement pour faire face à cette situation ? Une question à laquelle ne répondra pas le ministre.
Benkhelfa n’a pas présenté un plan d’urgence. Il s’est contenté d’énumérer les dispositions techniques du projet de Loi de finances 2016.
Il a surtout essayé de rassurer les Algériens sur le fait que « les 121 milliards de dollars couvriront largement les importations de l’Algérie pendant 23 mois ».
« Certains pensent que 23 mois est une période très courte, même insignifiante, je rappellerai simplement que dans certains pays, on parle de mois », précise le ministre.
Abordant les grandes lignes du projet du gouvernement, Benkhalfa a évoqué notamment la baisse des dépenses publiques, le maintien de la politique sociale du gouvernement qui consacre « 1840 milliards de DA pour les transferts sociaux en 2016 ». La révision à la baisse du budget d’équipement ne va pas affecter « la dynamique de la croissance », a-t-il assuré.
« Le gouvernement opte pour une gestion vigilante, prudentielle sans réprimer le niveau de croissance », a-t-il expliqué.
Quant à l’aide sociale, « c’est une ligne rouge » à ne pas dépasser, a ajouté Benkhalfa.
En ce qui concerne le déficit budgétaire qui sera, selon les prévisions du gouvernement, de l‘ordre de 12%, il sera supporté par le Fond de régulation des recettes (FRR).
Des taxes pour combattre le gaspillage
Le ministre des Finances a laissé entendre dans son intervention que la révision à la hausse de certaines taxes était inévitable.
« On le fera aujourd’hui ou demain, quel que soit le prix du pétrole.
On doit réviser les tarifs de l’électricité, du gaz, de l’essence et du gasoil pour l’intérêt du pays », a-t-il soutenu.
Le gouvernement a eu recours à ces dispositions dans le projet de loi « pour soutenir les entreprises, arrêter le gaspillage et protéger l’environnement », a-t-il argumenté. « Sans ces taxes, des entreprises nationales seront étouffées, déficitaires et en proie à la liquidation », a-t-il mis en garde.
Benkhelfa n’a pas apprécié enfin les amendements apportés sur le projet du gouvernement par les membres de la commission des finances de l’APN, notamment la suppression de l’article 71 qui permet au gouvernement le transfert des budgets adoptés dans la Loi de finance sans retourner au Parlement.
Il a expliqué que cet article puise son ancrage juridique dans la Loi de finances complémentaire de 2015.
TSA
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