Les céréaliculteurs marocains n’ont pas trop le moral à cause de l’absence de pluie. Ils espèrent une campagne céréalière moyenne.
Ils s’inquiètent sans pour autant céder à la panique.
Si la campagne agricole 2014-2015 a été exceptionnelle, celle de 2015-2016 démarre péniblement. La météo est marquée par la présence d’un anticyclone qui empêche les précipitations. Le cumul pluviométrique est en déficit par rapport à la normale et la répartition spatiale de la pluviométrie est défavorable à la campagne agricole.
Au Maroc, les pluies de novembre et décembre sont déterminantes au niveau de la campagne agricole. Notamment pour la céréaliculture dont l’essentiel est pluvial.
Pour une partie non négligeable des céréaliculteurs, c’est presqu’une loterie. La céréaliculture constitue la principale activité au niveau de la campagne marocaine. Cette dernière représente 80% des terres agricoles et environ 80% des exploitations ou main d'œuvre agricole. Son poids reste donc dominant.
"Le renforcement de l’anticyclone des Açores empêche l’arrivée de perturbations au Maroc", nous explique Lhoucine Youabd, chef du département de communication de la DMN, Direction Météorologique Nationale.
Cet anticyclone est centré sur l’Europe occidentale et sur le sud de l’Europe et s’étend sur la Méditerranée. Les prévisions de cette semaine restent les mêmes que celles des semaines précédentes à savoir un temps stable avec une baisse de température rapide le soir accompagnée d’une gelée nocturne.
Toutefois, la journée du mercredi 2 décembre verra le passage de quelques nuages sur les régions du Nord et du Centre qui vont engendrer quelques précipitations.
A noter que durant la même période l’année dernière, à fin novembre 2014, les régions du Sud et du Centre du Maroc avaient connu de fortes averses pluvieuses.
Le déficit pluviométrique est non seulement constaté par rapport à l’année dernière mais aussi par rapport à la normale.
A fin novembre 2015, le cumul se chiffre respectivement à*89 ml sur la région Est, notamment à Meknès, 50ml à Casablanca, 45ml à Oujda, 75ml à Settat et 28ml à Beni-Mellal. Le cumul pluviométrique normal pour la même période sur ces mêmes villes se chiffre respectivement à 129ml, 70,9ml, 78ml, 110ml et 89 ml.
Les prévisions pluviométriques renforcent le sentiment de s’acheminer vers une campagne agricole 2015-2016 moyenne. C’est par exemple le sentiment de M. Ouayach, président de la Comader, Confédération Marocaine de l'Agriculture et du Développement Rural.
Les emblavements connaissent un retard, nous apprend-il. Par ailleurs, l'absence de pluies est conjuguée à des températures qui restent élevées par rapport à la saison. Ces températures créent des conditions défavorables pour la maturation.
La vigilance et la préoccupation sont évidemment partagées par le ministère de tutelle. M. Ouayach a ce joli mot: "Un responsable n'a pas vocation à faire tomber la pluie."
En outre, l'apparition de foyers de fièvre aphteuse chez le cheptel a fortement inquiété les responsables. Heureusement, souligne M. Bouayach, que l’Office National de Sécurité Sanitaire des Produits Alimentaires (ONSSA), à qui il rend hommage, a réagi rapidement et efficacement pour contenir les quelques foyers.
A noter que le 11 novembre 2015, l’ONSSA a lancé à partir de la province d’El Jadida l’opération de vaccination de rappel des bovins contre la fièvre aphteuse, qui sera généralisée sur tout le territoire national par la suite. Les mesures préventives de l’ONSSA ont permis de maîtriser la maladie d’une manière rapide et efficace.
Par Lamiaa Loutfi
Ils s’inquiètent sans pour autant céder à la panique.
Si la campagne agricole 2014-2015 a été exceptionnelle, celle de 2015-2016 démarre péniblement. La météo est marquée par la présence d’un anticyclone qui empêche les précipitations. Le cumul pluviométrique est en déficit par rapport à la normale et la répartition spatiale de la pluviométrie est défavorable à la campagne agricole.
Au Maroc, les pluies de novembre et décembre sont déterminantes au niveau de la campagne agricole. Notamment pour la céréaliculture dont l’essentiel est pluvial.
Pour une partie non négligeable des céréaliculteurs, c’est presqu’une loterie. La céréaliculture constitue la principale activité au niveau de la campagne marocaine. Cette dernière représente 80% des terres agricoles et environ 80% des exploitations ou main d'œuvre agricole. Son poids reste donc dominant.
"Le renforcement de l’anticyclone des Açores empêche l’arrivée de perturbations au Maroc", nous explique Lhoucine Youabd, chef du département de communication de la DMN, Direction Météorologique Nationale.
Cet anticyclone est centré sur l’Europe occidentale et sur le sud de l’Europe et s’étend sur la Méditerranée. Les prévisions de cette semaine restent les mêmes que celles des semaines précédentes à savoir un temps stable avec une baisse de température rapide le soir accompagnée d’une gelée nocturne.
Toutefois, la journée du mercredi 2 décembre verra le passage de quelques nuages sur les régions du Nord et du Centre qui vont engendrer quelques précipitations.
A noter que durant la même période l’année dernière, à fin novembre 2014, les régions du Sud et du Centre du Maroc avaient connu de fortes averses pluvieuses.
Le déficit pluviométrique est non seulement constaté par rapport à l’année dernière mais aussi par rapport à la normale.
A fin novembre 2015, le cumul se chiffre respectivement à*89 ml sur la région Est, notamment à Meknès, 50ml à Casablanca, 45ml à Oujda, 75ml à Settat et 28ml à Beni-Mellal. Le cumul pluviométrique normal pour la même période sur ces mêmes villes se chiffre respectivement à 129ml, 70,9ml, 78ml, 110ml et 89 ml.
Les prévisions pluviométriques renforcent le sentiment de s’acheminer vers une campagne agricole 2015-2016 moyenne. C’est par exemple le sentiment de M. Ouayach, président de la Comader, Confédération Marocaine de l'Agriculture et du Développement Rural.
Les emblavements connaissent un retard, nous apprend-il. Par ailleurs, l'absence de pluies est conjuguée à des températures qui restent élevées par rapport à la saison. Ces températures créent des conditions défavorables pour la maturation.
La vigilance et la préoccupation sont évidemment partagées par le ministère de tutelle. M. Ouayach a ce joli mot: "Un responsable n'a pas vocation à faire tomber la pluie."
En outre, l'apparition de foyers de fièvre aphteuse chez le cheptel a fortement inquiété les responsables. Heureusement, souligne M. Bouayach, que l’Office National de Sécurité Sanitaire des Produits Alimentaires (ONSSA), à qui il rend hommage, a réagi rapidement et efficacement pour contenir les quelques foyers.
A noter que le 11 novembre 2015, l’ONSSA a lancé à partir de la province d’El Jadida l’opération de vaccination de rappel des bovins contre la fièvre aphteuse, qui sera généralisée sur tout le territoire national par la suite. Les mesures préventives de l’ONSSA ont permis de maîtriser la maladie d’une manière rapide et efficace.
Par Lamiaa Loutfi
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