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Au Maroc, la sécheresse pointe le bout de son nez

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  • Au Maroc, la sécheresse pointe le bout de son nez

    Après trois mois de retard des pluies ayant occasionné un déficit pluviométrique de près de 50% par rapport à une campagne normale, la sécheresse pointe le bout de son nez, et met l’agriculture en péril dans tout le pays.

    Il y a une semaine, le ministre de l’Agriculture, Aziz Akhannouch, réunissait tout son staff, les directeurs régionaux, les offices, le Crédit Agricole du Maroc et la Mutuelle agricole marocaine d'assurances, dans ce qui semblait être une réunion de crise, du moins d’anticipation de crise, selon Médias24.

    Le ministère rassure

    Dans un communiqué publié dans la foulée, le département d’Akhannouch se voulait pourtant rassurant: "Plusieurs facteurs atténuent les effets du retard des pluies notamment le taux de remplissage des barrages à usage agricole qui se situe à 63% (au 15 décembre) avec des taux assez importants au niveau des périmètres irrigués, qui affichent un disponible de 8,5 milliards de m3".

    Toujours est-il que "les barrages du Maroc ne couvrent que 15% des terres agricoles, les 85% restant dépendent toujours des pluies", nuance Najib Akesbi, économiste et ingénieur agronome, joint par le HuffPost.

    Une saison agricole perdue?

    De là à dire que la saison agricole est perdue? Non, explique Najib Akesbi, car "des averses en janvier et février pourraient encore sauver le saison. Mais cela dépend de la nature des semences. Si l’oignon est perdu pour cette année, d’autres produits ont encore le temps de donner de bonnes récoltes".

    Même son de cloche chez Omar Mounir, vice-président de la Fédération interprofessionnelle des fruits et légumes (Fifel): "Certains types de céréales peuvent encore être sauvés si la pluie arrive bientôt. Nous sommes confiants par rapport aux cultures de printemps comme les lentilles".

    Belhassan Mohammed Ben Abdellah, président de la Fédération nationale des producteurs de dattes, se montre moins volontariste: "La province d'Errachidia est caractérisée par un climat aride. Mais cette année, la situation s'annonce plus compliquée, en raison d'un déficit pluviométrique combiné à la rareté de l'eau contenue dans les nappes".

    Un secteur vital mais vulnérable

    En 2014, l’agriculture a représenté 14,6 % du Produit intérieur brut (PIB) du Maroc et près de 40% de l’emploi, dont 75 % en milieu rural. Un secteur vital donc mais vulnérable car tributaire des caprices du climat.

    Une année de sécheresse toucherait la culture céréalière qui occupe une place prépondérante dans l’agriculture du pays, impacterait la croissance et aurait des répercussions sociales sur le monde rural. C'est dire si le spectre des années 1990, où le Maroc enregistrait une année de sécheresse sur deux, plane sur le royaume.

    HuffPost Maroc

  • #2
    C'est déjà 2.5% de croissance partis en fumée.

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    • #3
      Rien à faire il faut attendre ,toute la région du Maghreb est touchée ,pour le Maroc ,l'année dernière était bonne avec une récolte de 115 millions de QX et actuellement des réserves de 65 % des capacités des barrages seront utiles pour les zones irriguées ,l'impact pour cette année ne sera pas sentie mais il le sera l'année d'après,mais il y a toujours espoir de voir la pluie revenir dans quelques jour si l'anti-cyclone bougera pour laisser un couloir de passage des vents du Nord ,il faut noter que ce phénomène de sécheresse est en relation avec EL nino

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      • #4
        ce phénomène de sécheresse est en relation avec EL nino
        Exact !
        Quand le pouvoir de l'amour dépassera l'amour du pouvoir, le monde connaîtra la paix (Jimi Hendrix)

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        • #5
          De cause à effet (immédiat) :
          BAM REVOIT LES AMBITIONS DE CROISSANCE À LA BAISSE
          • A PEINE 2,1% ATTENDU POUR 2016
          • LE TAUX DIRECTEUR MAINTENU À 2,5%
          • LES RÉSERVES DE CHANGES: 6 MOIS ET 26 JOURS D’IMPORTATIONS


          Pour 2016, la croissance a été revue à la baisse à 2,1% avec une décélération de sa composante non agricole à 2,7% et une contraction de la valeur ajoutée agricole de 4,3% sous l’hypothèse d’une production céréalière moyenne (Ph. L'Economiste)

          2016 ne sera pas aussi faste que cette année. C’est le constat fait par la Banque centrale, lors du conseil tenu mardi 22 décembre. Elle dresse même un tableau des plus pessimistes. Si, pour 2015, les estimations de Bank Al-Maghrib tablent sur une croissance de 4,5%, l’année suivante ne serait guère satisfaisante. La croissance devrait revenir à 2,1%, «même sous l’hypothèse d’une campagne agricole moyenne».

          Avec une composante non agricole peu dynamique (2,1%) et une valeur ajoutée agricole contenue à 4,3%, la Banque centrale ne se fait pas trop d’illusions. Un chiffre qui reste plus au moins proche des prévisions de certaines institutions (HCP: 2,6%), mais largement en dessous des estimations gouvernementales (3%) ou encore du FMI (3,1%).

          Suite dans leconomiste

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          • #6
            des réserves de 65 % des capacités des barrages seront utiles pour les zones irriguées
            Et avec un peu plus de précision :

            Toujours est-il que "les barrages du Maroc ne couvrent que 15% des terres agricoles, les 85% restant dépendent toujours des pluies",

            Commentaire


            • #7
              Toujours est-il que "les barrages du Maroc ne couvrent que 15% des terres agricoles, les 85% restant dépendent toujours des pluies

              surtout les céréales qui seront touchés, les autres cultures se font en irrigué,comme les fruits ,légumes,agrumes etc

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              • #8
                J'en doute Haddou. Ce n'est pas 85% des terres qui sont en céréalicultures.

                D'ailleurs l'article du Huffpost
                Si l’oignon est perdu pour cette année, ...

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                • #9
                  J'en doute Haddou. Ce n'est pas 85% des terres qui sont en céréalicultures.
                  c'est pour cette raison que j'ai répondu par ;surtout les céréales qui seront touchés ,qui touchent directement le consommateur

                  Dans les terres bours ,il y a les arbres fruitiers ,comme l'olivier ,le palmier ,l'arganier etc mais qui peuvent supporter la sécheresse ,,,,il y a les herbes qui sont nécessaires pour l'alimentation du bétail ,mais la majorités c'est dans les zones d'irrigation

                  l'oignon ,on peut le faire dans les deux zones et les rendements sont differents

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                  • #10
                    Allah ykoun fel 3oun

                    Commentaire


                    • #11
                      Allah ykoun fel 3oun

                      Pour tout le monde

                      Commentaire


                      • #12
                        C'est tout bonnement hallucinant le temps cette année ; et pas seulement au maroc mais dans le monde entier ; en europe ; des fleurs bougeonnent et des centaines de stations de ski sont fermées ; c'est à ny rien comprendre .
                        " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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                        • #13
                          C'est à cause du phénomène El Niño.

                          À l'origine, l'appellation El Niño a été attribuée par les pêcheurs péruviens à la petite invasion d'eau chaude qui se produit chaque année le long des côtes du Pérou et de l'Équateur aux environs de Noël - d'où son nom : en espagnol, El Niño désigne l'enfant Jésus. Par extension, le phénomène climatique correspondant au réchauffement accentué des eaux de surface près des côtes de l'Amérique du Sud porte aujourd'hui le nom d'El Niño. Nous savons qu'il est lié à un cycle de variations de la pression atmosphérique entre l'est et l'ouest du Pacifique, couplé à un cycle du courant océanique le long de l'équateur

                          Allah y'jib al khir
                          .


                          Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

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                          • #14
                            Saha Azouz

                            On nous avait prédit un hiver des plus rudes à cause d'El Nino. La nature prend tout le monde à contrepied.

                            Noel a été fêté par 18° à Washington, 16° à New york et 5° à Moscou (exceptionnellement doux).

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                            • #15
                              C'est à cause du phénomène El Niño.
                              Cest l'une des hypothèses en effet ; même si les climatologues attendent de voir comment sera le printemps pour se prononcer ......
                              " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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