L’Office national de l’électricité et de l’eau potable vient de lancer un appel à manifestation d’intérêt ciblant les sociétés susceptibles de participer au futur appel d’offres pour le développement, l’exploitation et la maintenance du projet Gas to Power. Ce dernier constitue la première phase du plan de développement du gaz naturel liquéfié dont l'objectif est de couvrir les besoins de production d’électricité. -
C’est parti pour le processus d’adjudication du mégaprojet Gas to Power. L’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) vient de lancer le tant attendu appel à manifestation d’intérêt (AMI) pour ce projet qui constitue la première phase du plan de développement du gaz naturel liquéfié (GNL) et qui a pour objectif de couvrir les besoins de production d’électricité (Phase dite Gas to Power). Cet AMI cible ainsi les sociétés opérant dans le développement et la construction des terminaux de regazéification et de stockage du GNL, des gazoducs de transport du gaz naturel et des CCGT (centrales à cycles combinés) pour la production de l’électricité. Des sociétés qui participeront par la suite à l’Appel d’offres pour le développement, la conception, le financement, la construction, l’exploitation et la maintenance du projet Gas to Power. Le présent appel à manifestation d’intérêt invite ces sociétés «à exprimer leur intérêt et à confirmer leurs intentions et capacités à développer le projet» en déposant un dossier d’expression d’intérêt à l’ONEE au plus tard le vendredi 25 mars 2016, date également de l’ouverture des plis.
Rappelons qu’après de longues délibérations et négociations, le gouvernement avait confié à l’ONEE, l’un des grands architectes du plan gazier, la mise en œuvre la phase Gas to Power. Et ce en associant des partenaires privés dans le cadre de la production privée d’électricité, conformément à la loi 40-09, avec garantie d’achat par l’Office de la totalité de l’électricité produite via des contrats de longue durée.
Dans ce cadre, l’ONEE avait lancé en septembre dernier l’appel d'offres international pour la sélection de l’assistant et conseiller technique qui l’accompagnera dans le développement du projet Gas to Power (notamment pour préparer le processus d’adjudication). Ce dernier comprend plusieurs infrastructures pour un investissement estimé à 4,6 milliards de dollars : 2,4 milliards pour les infrastructures gazières et 2,2 milliards destinés aux infrastructures électriques.Concernant les infrastructures gazières, les 2,4 milliards de dollars se répartissent entre 600 millions pour la jetée maritime au port de Jorf Lasfar, 800 millions pour le terminal GNL (également à Jorf Lasfar), 600 millions pour un gazoduc à haute pression et enfin 400 millions pour les infrastructures de stockage. Et pour transporter le GNL vers les autres sites, un gazoduc d’une longueur de 400 km environ et reliant le terminal GNL au Gazoduc Maghreb Europe (GME) en passant par Mohammedia, Kénitra et Dhar Eddoum (situé à 120 km au sud de Tanger) sera installé. À cela s’ajoutent les infrastructures électriques qui portent essentiellement sur des centrales à cycles combinés fonctionnant au gaz naturel, d’une puissance totale d’environ 2.400 MW, approvisionnées à partir du terminal GNL.
La durée de construction est estimée à 48 mois pour le terminal de regazéification, 36 mois pour les centrales CCGT et autant pour la jetée et le gazoduc. Les besoins prévisionnels en gaz naturel à l’horizon 2025 sont ainsi estimés à 5 bcm (mètres cubes), dont 3,5 bcm pour la production de l’électricité et 1,5 bcm pour l’industrie. Le gouvernement, soutenu par l’Office, a démarré depuis le début de l’année ses contacts avec des fournisseurs mondiaux potentiels en gaz naturel auprès desquels le Maroc pourrait sécuriser son approvisionnement. 2016 sera consacrée notamment aux négociations commerciales afin de conclure in fine des contrats de fourniture de GNL. Le Qatar, la Russie et les États-Unis figurent dans la première liste
- le matin
C’est parti pour le processus d’adjudication du mégaprojet Gas to Power. L’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) vient de lancer le tant attendu appel à manifestation d’intérêt (AMI) pour ce projet qui constitue la première phase du plan de développement du gaz naturel liquéfié (GNL) et qui a pour objectif de couvrir les besoins de production d’électricité (Phase dite Gas to Power). Cet AMI cible ainsi les sociétés opérant dans le développement et la construction des terminaux de regazéification et de stockage du GNL, des gazoducs de transport du gaz naturel et des CCGT (centrales à cycles combinés) pour la production de l’électricité. Des sociétés qui participeront par la suite à l’Appel d’offres pour le développement, la conception, le financement, la construction, l’exploitation et la maintenance du projet Gas to Power. Le présent appel à manifestation d’intérêt invite ces sociétés «à exprimer leur intérêt et à confirmer leurs intentions et capacités à développer le projet» en déposant un dossier d’expression d’intérêt à l’ONEE au plus tard le vendredi 25 mars 2016, date également de l’ouverture des plis.
Rappelons qu’après de longues délibérations et négociations, le gouvernement avait confié à l’ONEE, l’un des grands architectes du plan gazier, la mise en œuvre la phase Gas to Power. Et ce en associant des partenaires privés dans le cadre de la production privée d’électricité, conformément à la loi 40-09, avec garantie d’achat par l’Office de la totalité de l’électricité produite via des contrats de longue durée.
Dans ce cadre, l’ONEE avait lancé en septembre dernier l’appel d'offres international pour la sélection de l’assistant et conseiller technique qui l’accompagnera dans le développement du projet Gas to Power (notamment pour préparer le processus d’adjudication). Ce dernier comprend plusieurs infrastructures pour un investissement estimé à 4,6 milliards de dollars : 2,4 milliards pour les infrastructures gazières et 2,2 milliards destinés aux infrastructures électriques.Concernant les infrastructures gazières, les 2,4 milliards de dollars se répartissent entre 600 millions pour la jetée maritime au port de Jorf Lasfar, 800 millions pour le terminal GNL (également à Jorf Lasfar), 600 millions pour un gazoduc à haute pression et enfin 400 millions pour les infrastructures de stockage. Et pour transporter le GNL vers les autres sites, un gazoduc d’une longueur de 400 km environ et reliant le terminal GNL au Gazoduc Maghreb Europe (GME) en passant par Mohammedia, Kénitra et Dhar Eddoum (situé à 120 km au sud de Tanger) sera installé. À cela s’ajoutent les infrastructures électriques qui portent essentiellement sur des centrales à cycles combinés fonctionnant au gaz naturel, d’une puissance totale d’environ 2.400 MW, approvisionnées à partir du terminal GNL.
La durée de construction est estimée à 48 mois pour le terminal de regazéification, 36 mois pour les centrales CCGT et autant pour la jetée et le gazoduc. Les besoins prévisionnels en gaz naturel à l’horizon 2025 sont ainsi estimés à 5 bcm (mètres cubes), dont 3,5 bcm pour la production de l’électricité et 1,5 bcm pour l’industrie. Le gouvernement, soutenu par l’Office, a démarré depuis le début de l’année ses contacts avec des fournisseurs mondiaux potentiels en gaz naturel auprès desquels le Maroc pourrait sécuriser son approvisionnement. 2016 sera consacrée notamment aux négociations commerciales afin de conclure in fine des contrats de fourniture de GNL. Le Qatar, la Russie et les États-Unis figurent dans la première liste
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