Seulement 4% des effectifs stagiaires et apprentis optent pour les métiers de l’agriculture et de l’industrie agroalimentaire. C’est ce qu’a fait savoir, hier, le ministre de la Formation professionnelle, Mohamed Mebarki.
Younès Djama - Alger (Le Soir) - Le ministre souligne que ce taux ne relevait pas d’un problème de décalage ou d’inadaptation du système de formation professionnelle aux réalités économiques «mais d’un manque d’engouement des jeunes à aller chercher un diplôme professionnel et un métier dans le manuel et dans le technique, comme dans l’agriculture, le bâtiment et dans tout métier qui semble pénible».
Selon le ministre, les explications à cette situation sont nombreuses. «En particulier, celles qui relèvent de considérations sociétales qui diminuent de la valeur d’un métier par rapport à un autre, et une spécialité devant une autre», note Mebarki qui se réjouit que ces mentalités «sont en train de changer», car «le besoin d’avoir un revenu crée l’obligation de travailler et, donc, le besoin de se former aux métiers».
Pour remédier à cette situation, les ministères de la Formation professionnelle et de l’Agriculture ont signé, hier, à Alger, un protocole d’accord pour la création de centres d’excellence aux métiers de l’agriculture et de l’industrie agroalimentaire. Cette initiative a pour but d’améliorer la qualité de la formation et participer à «produire » la main-d’œuvre qualifiée dans ce secteur d’activité «vital pour le développement de notre économie». Le ministre de la Formation professionnelle a déclaré à cette occasion que malgré les efforts déployés par le secteur de l’agriculture, à travers différents programmes, le secteur agricole «a toujours besoin de plus de qualifications et de compétences, susceptibles de relancer la production».
Le secteur de la formation et de l’enseignement professionnels dispose de 16 instituts nationaux spécialisés de formation professionnelle qui dispensent des formations de niveau BTS dans le domaine de l’agriculture et de l’industrie agroalimentaire. Plus de 52 spécialités dont 37 en agriculture et une quinzaine en industries agroalimentaires, sont enseignées dans ces établissements de formation professionnelle.
Les premiers centres d’excellence dans les métiers de l’agriculture et l’industrie agroalimentaire seront réalisés à Bouira, El-Oued, Khenchela, Mascara, Aïn-Defla, Biskra et Oran, en attendant que cette expérience soit étendue au reste des wilayas du pays, a affirmé, pour sa part, le ministre de l’Agriculture du Développement rural et de la Pêche.
Pour lui, il y a nécessité d’initier les apprenants dès leur jeune âge aux métiers de l’agriculture. Selon lui, ces centres d’excellence doivent servir d’exemple et de référence aux autres secteurs, ajoutant que des expériences réussies ailleurs à travers le monde peuvent être reproduites par ces centres d’excellence.
(c) le Soir d'Algérie 26/01/2016
Younès Djama - Alger (Le Soir) - Le ministre souligne que ce taux ne relevait pas d’un problème de décalage ou d’inadaptation du système de formation professionnelle aux réalités économiques «mais d’un manque d’engouement des jeunes à aller chercher un diplôme professionnel et un métier dans le manuel et dans le technique, comme dans l’agriculture, le bâtiment et dans tout métier qui semble pénible».
Selon le ministre, les explications à cette situation sont nombreuses. «En particulier, celles qui relèvent de considérations sociétales qui diminuent de la valeur d’un métier par rapport à un autre, et une spécialité devant une autre», note Mebarki qui se réjouit que ces mentalités «sont en train de changer», car «le besoin d’avoir un revenu crée l’obligation de travailler et, donc, le besoin de se former aux métiers».
Pour remédier à cette situation, les ministères de la Formation professionnelle et de l’Agriculture ont signé, hier, à Alger, un protocole d’accord pour la création de centres d’excellence aux métiers de l’agriculture et de l’industrie agroalimentaire. Cette initiative a pour but d’améliorer la qualité de la formation et participer à «produire » la main-d’œuvre qualifiée dans ce secteur d’activité «vital pour le développement de notre économie». Le ministre de la Formation professionnelle a déclaré à cette occasion que malgré les efforts déployés par le secteur de l’agriculture, à travers différents programmes, le secteur agricole «a toujours besoin de plus de qualifications et de compétences, susceptibles de relancer la production».
Le secteur de la formation et de l’enseignement professionnels dispose de 16 instituts nationaux spécialisés de formation professionnelle qui dispensent des formations de niveau BTS dans le domaine de l’agriculture et de l’industrie agroalimentaire. Plus de 52 spécialités dont 37 en agriculture et une quinzaine en industries agroalimentaires, sont enseignées dans ces établissements de formation professionnelle.
Les premiers centres d’excellence dans les métiers de l’agriculture et l’industrie agroalimentaire seront réalisés à Bouira, El-Oued, Khenchela, Mascara, Aïn-Defla, Biskra et Oran, en attendant que cette expérience soit étendue au reste des wilayas du pays, a affirmé, pour sa part, le ministre de l’Agriculture du Développement rural et de la Pêche.
Pour lui, il y a nécessité d’initier les apprenants dès leur jeune âge aux métiers de l’agriculture. Selon lui, ces centres d’excellence doivent servir d’exemple et de référence aux autres secteurs, ajoutant que des expériences réussies ailleurs à travers le monde peuvent être reproduites par ces centres d’excellence.
(c) le Soir d'Algérie 26/01/2016
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