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de la Mer intérieure de Roudaire à la Révolution bleue

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  • #16
    ça doit etre preferable à des tranchés longeant les frontieres oeilfermé

    qu'en est il des cout et retombés?
    "Qui ne sait pas tirer les leçons de 3 000 ans, vit au jour le jour."
    Johann Wolfgang von Goethe

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    • #17
      Est-il envisagé de virer le sel qui est au fond des chotts ?

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      • #18
        De quoi parle-t-on quand on parle de « chott » ? Au sud de l’Algérie et de la Tunisie, au pied de la chaîne des Aurès et aux abords du Sahara, s’étendait à l’époque, sur une longueur de près de quatre cents kilomètres, une vaste dépression qui, à la saison des pluies, se transformait en terres marécageuses, voire en petits lacs. La dépression était partiellement couverte de sel cristallisé et se divisait en plusieurs cuvettes secondaires désignées par les Arabes sous le nom de chotts (de l’arabe chatt, « rivage »).

        Commença alors le travail herculéen, indispensable pour en faire des terres fertiles, d’enlever le sel emprisonné depuis des millénaires dans ces cuvettes et dans le sol. Une fois l’eau douce déversée via l’aqueduc dans le premier chott, elle rinça le sol et amena l’eau salée à la mer par des conduits souterrains de la taille d’un homme, construits à cet effet. Avec la pluie qui accélérait le processus, le sel partait vers la Méditerranée.

        La joie des citadins de Gabès éblouis par leurs belles fontaines ne fut rien comparée à celle des ruraux : la perspective d’avoir de l’eau douce disponible tout au long de l’année, et d’en avoir généreusement au point de remplacer cette eau saumâtre qui emplissait le fond des chotts était révolutionnaire. Si tout cela leur avait paru bizarre et confus au début, maintenant, le doute n’était plus permis. La révolution bleue était en marche !



        Pourtant, il fallait du temps à l’eau pour faire son travail. Aucun bulldozer n’aurait pu accomplir ce travail définitivement car le sel, profondément incrusté dans la vase et dans le sol, ne s’extrait pas aussi vite. Or, avec l’arrivée de l’eau douce, le sel, comme prévu par le plan, remonta mois après mois. Bien qu’une grosse partie fût éliminée, il en restait encore. Mais là aussi, le plan avait prévu une solution. Pour traiter le reliquat, les agronomes du projet plantèrent des plantes dites halophiles, capables d’absorber le sel restant. Ce n’est que récemment et grâce aux biotechnologies qu’on a pu mettre au point des variétés de riz halophiles. Ce fut une révolution mondiale discrète mais réelle. Depuis, les principales céréales ont leur variété halophile destinée à l’alimentation de base.

        Ainsi, après quelques années de rinçage, un vrai lac s’était substitué au premier chott, solution bien préférable à la « mer intérieure » de Roudaire, qui aurait aggravé la salinité des sols. Puis, à l’instar des fameux polders hollandais où les hommes ont transformé leur mer intérieure en terres utilisables, ici aussi, grâce à un réseau de centaines de petits canaux, on a pu gagner du terrain et limiter l’évaporation. Ces surfaces furent ensuite transformées en champs cultivables. Au début, ces terrains gagnés furent semés de plantes halophiles et d’arbustes inconnus, conçus pour l’occasion. Depuis peu, les palmiers les ont remplacés.

        L’élevage s’était réduit fortement par manque de fourrage et de pâturages. Seuls les pauvres gardaient des moutons et pratiquaient la transhumance locale. Mais le sol n’était pas aride et très vite les productions nouvelles des lacs diminuèrent la pression sur les jachères existantes qui purent alors se reconstituer. Les paysans rassurés passèrent à des élevages plus intéressants que le mouton, mais plus risqués en périodes incertaines ; la région devint ainsi exportatrice de lait et de fromage de chamelle. Ce lait est très prisé par toutes les mamans et s’est substitué à celui de vache, plus indigeste pour les nourrissons. Ce qui veut dire qu’une nouvelle agro-industrie a pris naissance depuis, mais contrairement à celle du XXe siècle, elle est décentralisée chez le producteur.
        The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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        • #19
          Ce texte est une fiction bien sûr.

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          • #20
            Solas enlever le sel est presque une opération impossible. N'est-il pas plus simple de mettre en place des installations pour dévier les crues des plus importants fleuves d'Algerie vers ces régions ?

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            • #21
              ce texte est une fiction bien sûr.
              la lune ou meme l avion etait une fiction aussi
              et pourtant
              The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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              • #22
                A 10 milliards de dollars, moi je suis partant

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                • #23
                  Sans passer par la tunisie...
                  une mega usine de dessalement 10 millions de m3/jour pour un cout de 6 milliards de dollars

                  + l oleoduc de 48 pouces pour pour 200 millions de dollars
                  barakat

                  on laisse jouer l evaporation seulement tout le setifois et l aures sera humide

                  avec ces 6 millards ont pourra cree un volume de 3.6 millards de m3 d eau


                  l option la moins chere est de noyer d eau de mer les 6000 km2(profendeur moyenne de 15m) qui nous interesse
                  pour des resultats rapides
                  Dernière modification par nacer-eddine06, 16 février 2016, 18h51.
                  The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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                  • #24
                    Le barrage d'Al Wahda avec sa capacité estimée entre 3,8 et 4 milliards m3 qui se remplit en quelques mois et non pas en un an n'a aucun impact sur le climat. Donc ce ne sera pas 3,6 milliards m3 sur un an qui va changer quelques chose dans un climat désertique.

                    Pour preuve le barrage d'Assouan n'a pas modifié le climat dans le sud de l'Égypte, sa capacité est de 169 milliards m3 !!!!

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                    • #25
                      The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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                      • #26
                        Mais la différence avec le NAWAPA est qu'ils vont ramener de l 'eau douce .et dans notre cas on doit d'abord la dessaler

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