On s’en souviendra certainement longtemps. Jamais jusqu'ici les Algériens n’avaient eu à constater l’ampleur des malversations ayant éclaboussé les établissements financiers durant l’année 2006. Par milliers de milliards de centimes, des chiffres qui donnent le tournis. Des coups durs portés à la crédibilité des banques publiques, et aussi une véritable saignée qui a fait dire à un ex-ministre des Finances que «tel qu’elles fonctionnent, les banques publiques sont devenues une menace pour la sécurité de l’Etat».
Les scandales financiers, qui n’ont pas fini de se succéder, ont dévoilé, à la grande stupéfaction des Algériens, la facilité avec laquelle l’argent public peut être subtilisé aux institutions financières, et pas seulement puisque le mal s’étend à plusieurs niveaux et gangrène aussi bien les grandes entreprises que les lointaines collectivités locales. Selon les derniers chiffres repris par la presse nationale citant des sources sécuritaires, il s’agirait, en ce qui concerne les banques publiques, d’un préjudice de 164 milliards de dinars causé au Trésor public durant l’année 2005 à travers les détournements opérés au niveau de la BNA, de la BADR, de la BDL et de la BEA.
Interrogés, plusieurs citoyens estiment que «ce n’est certainement là que la partie visible de l’iceberg et que d’autres détournements aussi importants ont dû déjà avoir lieu précédemment mais on n’en saura jamais rien». Il est vrai qu’après le terrorisme qui a longtemps servi d’ambiance propice à tous les abus imaginables, et nourri par ceux qui se sont enrichis dans le bain de sang des Algériens, on assiste aujourd’hui à une succession de coups durs portés à la crédibilité même de l’Etat. Une situation qui a mis en évidence, si besoin est, l’obsolescence du système bancaire, d’où l’incontournable réforme financière, priorité des priorités.
Les chiffres concernant les plus grosses affaires de détournement rendus publics en 2006 trouvent leur origine dans les années précédentes, à partir de 2002 avec l’affaire de la BNA où 20 milliards de dinars ont été détroussés. Pour l’année 2005, on parle de 1 038 affaires élucidées par la gendarmerie nationale et 689 au premier semestre 2006.
source: la Tribune
Les scandales financiers, qui n’ont pas fini de se succéder, ont dévoilé, à la grande stupéfaction des Algériens, la facilité avec laquelle l’argent public peut être subtilisé aux institutions financières, et pas seulement puisque le mal s’étend à plusieurs niveaux et gangrène aussi bien les grandes entreprises que les lointaines collectivités locales. Selon les derniers chiffres repris par la presse nationale citant des sources sécuritaires, il s’agirait, en ce qui concerne les banques publiques, d’un préjudice de 164 milliards de dinars causé au Trésor public durant l’année 2005 à travers les détournements opérés au niveau de la BNA, de la BADR, de la BDL et de la BEA.
Interrogés, plusieurs citoyens estiment que «ce n’est certainement là que la partie visible de l’iceberg et que d’autres détournements aussi importants ont dû déjà avoir lieu précédemment mais on n’en saura jamais rien». Il est vrai qu’après le terrorisme qui a longtemps servi d’ambiance propice à tous les abus imaginables, et nourri par ceux qui se sont enrichis dans le bain de sang des Algériens, on assiste aujourd’hui à une succession de coups durs portés à la crédibilité même de l’Etat. Une situation qui a mis en évidence, si besoin est, l’obsolescence du système bancaire, d’où l’incontournable réforme financière, priorité des priorités.
Les chiffres concernant les plus grosses affaires de détournement rendus publics en 2006 trouvent leur origine dans les années précédentes, à partir de 2002 avec l’affaire de la BNA où 20 milliards de dinars ont été détroussés. Pour l’année 2005, on parle de 1 038 affaires élucidées par la gendarmerie nationale et 689 au premier semestre 2006.
source: la Tribune
Commentaire