Finances publiques/ Sellal annonce le lancement d’un grand emprunt national en avril

[Mayor]

En marge de l’ouverture de la session de printemps du Parlement, ce matin, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a annoncé le lancement d’un grand emprunt national en avril prochain.

Le Premier ministre, qui a voulu se démarquer du débat actuel sur le recours à l’endettement extérieur, a précisé que la priorité des autorités algériennes était, aujourd’hui, de recourir à l’épargne nationale. Abdelmalek Sellal a donné quelques indications supplémentaires sur cet emprunt en précisant qu’il serait assorti d’«un taux d’intérêt très élevé de 5%».

Un «grand emprunt national» pour quoi faire ?

L’idée d’un «grand emprunt national» faisait son chemin en Algérie, depuis déjà plusieurs mois. Ainsi que le suggérait récemment un expert algérien, en s’inspirant du succès récent du doublement du canal de Suez, il devrait être associé, pour emporter l’adhésion des épargnants algériens, à des projets d’infrastructures précis comme, par exemple, au grand port dont la construction est envisagée au centre du pays. Mais on sait qu’aux dernières nouvelles, le financement de ce dernier a déjà trouvé preneur grâce à «nos amis chinois». A quoi servira donc le grand emprunt annoncé aujourd’hui par M.Sellal ?

Hassan Haddouche

[Mayor]

un taux d’intérêt très élevé de 5%

soit moins que le taux d'inflation annuel en algerie.

[hben]

Le Premier ministre Abdelmalek Sellal a indiqué aujourd’hui à Alger que son gouvernement adoptera dès cette année et jusqu’à 2019 « un nouveau modèle économique » qui permettra au pays de dépasser la crise économique actuelle.



Le Premier ministre a reconnu, lors de ses déclarations à la presse en marge de l’ouverture la session de printemps du Parlement, que l’Algérie traverse actuellement une conjoncture économique très difficile. Le prix du pétrole, selon lui ne dépasse pas les 35 dollars alors que le prix de référence du Fond de régulation des recettes (FRR) est fixé à 37 dollars. Cela, explique-t-il, constitue « un grand problème », tout rassurant que son gouvernement maîtrise les équilibres macroéconomique.

Cette situation, ajoute le Premier ministre, a poussé l’Exécutif à adopter dès avril prochain un nouveau modèle économique qui s’étalera sur une période de 3 ans (2016/2019). « Nous avons pris quelques décisions. Au lieu d’aller à l’endettement extérieur, nous allons lancer un emprunt obligataire national et faire appel également à l’article 46 de la loi sur la monnaie et le crédit», a-t-il rassuré.

L’article en question dispose que «sur une base contractuelle, et dans la limite d’un maximum égal à 10 % des recettes ordinaires de l’Etat constatées au cours du précédent exercice budgétaire, la Banque d’Algérie peut consentir au Trésor des découverts en compte courant dont la durée totale ne peut excéder 240 jours, consécutifs ou non, au cours d’une année calendaire (…). La Banque d’Algérie est autorisée, également, à consentir exceptionnellement au Trésor public une avance, destinée exclusivement à la gestion active de la dette publique extérieure (…). »

Dans la foulée Abdelmalek Sellal a annoncé la tenue d’une tripartite en juin prochain pour débattre de ce nouveau modèle économique. Il a tenu par là même à rassurer les citoyens sur les acquis sociaux, précisant qu’ils ne seront jamais touchés.

Par ailleurs, le Premier ministre a démenti tout remaniement ministériel. « Les citoyens, dira-t-il, ont le droit de s’interroger sur le sort du gouvernement actuel. Mais il faut toujours se référer aux lois de la République. La Constitution est claire et constitue la seule référence. « Selon la Constitution, le président de la République n’est pas obligé de changer le Gouvernement », a-t-il clarifié avant d’ajouter que « l’Algérie a des institutions élues qui exercent leurs prérogatives ».

Selon Sellal, le président de la République a trois choix concernant le Gouvernement. Soit il procède à un changement radical, soit il opère un remaniement partiel, ou de garder la même formation telle quelle. Ainsi le Chef du Gouvernement, dira qu’il faut laisser le Chef de l’Etat exercer ses prérogatives. « C’est à lui de choisir », conclu-t-il.

Khelifa Litamine

[ACAPULCO]

Eh oui, la roue tourne, quand on sait qu'il n'y a pas très longtemps l'Algérie a prêté de l'argent (une somme considérable) au FMI et le dépanner ainsi.

Mais si l'Algérie récupère l'argent prit par khélil , khalifa et consorts , on pourra amortir un tant soit peu ce déficit que l'Algérie traverse .

[akilou]

Un truc que je ne comprends pas, pourquoi l'Algerie emprunte alors qu'il a des reserves de plus d'une centaine de milliards?
Merci de m'eclaircir?

[overclocker]

Un truc que je ne comprends pas, pourquoi l'Algerie emprunte alors qu'il a des reserves de plus d'une centaine de milliards?
Merci de m'eclaircir?

est ce que ces réserves sont récupérables aux jours d'aujourd'hui, ou est ce qu'il y a des contraintes... aucune idée

[Mayor]

Un truc que je ne comprends pas, pourquoi l'Algerie emprunte alors qu'il a des reserves de plus d'une centaine de milliards? Merci de m'eclaircir?
akilou

ce sont juste des réserves de change, des papiers qui facilitent l'importation leur équivalent en dinars est déjà injecté dans l’économie.

le FRR est la vraie réserve monétaire du pays et il s’épuisera à la fin de cette année.

[akilou]

Mayor,
Donne des chiffres stp. Merci

[rodmaroc]

Un truc que je ne comprends pas, pourquoi l'Algerie emprunte alors qu'il a des reserves de plus d'une centaine de milliards?

le fond de régulation des recettes est effectivement à la disposition du gouvernement, il en fait ce qu'il veut, quand il le veut..mais le pbm c'est qu'il est presque vide ( peut être un an ou un an et qqs mois avant qu'il ne soit totalement vide )...pour ce qui est des réserves de change dont la gestion incombe à la banque centrale c'est plus compliqué car ces dernières sont souvent sous la forme de bons du trésor (americains la plus part du temps)..elles servent à l'importation et à la stabilisation de la monnaie nationale...c'est sensible.

[trinita2]

l'algerie n'a ni economie ni finance comme d'ailleurs tous les pays socialiste
on dirait ces pays c'est comme des casernes..
le pays est géré comme des casernes
tu entre t'a le plats et la chambre, t'a de l'argent de poche pour acheter la cigarette et faire une partie dans le foyer..
le temps c'est entre la chambre la course et le chambre
si la caserne est riche elle met dans chaque chambre une télé..ces pays socialiste étaient formés pour continuer une guerre contre l'occident mais cette guerre n'a jamais eu lieu...les pays socialistes butent..
c'est difficile de sortir de ce systeme de casernes..les occidentaux sont a l'aise économiquement ils peuvent se fermer en autarcie et laisser les pays socialistes dans le fond du puits..les pays socialistes n'ont pas fait d'investissement dans le développement durable, l'europe de l'Est avait tout jeter son argent dans l'armement et des fois il utilisait un char comme tracteur pour labourer les terres..tout cela est connu
jusqu'à maintenant les gouvernements algériens depuis 74 n'ont pas mis un seul dollars dans le developement durable ''l'arbre'' a part Boumediene qui a réalisé le barrage vert sinon

[ACAPULCO]

trinita2, Mdr, on voit bien que tu as été militaire