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Maroc:Industrie automobile: doute sur le taux d'intégration locale

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  • Maroc:Industrie automobile: doute sur le taux d'intégration locale

    Dès l'annonce de l'implantation d'une usine PSA (groupe Peugeot-Citroën) au Maroc, la question de \l'intégration locale a commencé à animer les discussions.

    Par intégration locale, il faut comprendre le niveau de participation des industries déjà implantées au Maroc ou qui le seront, dans la réalisation du projet du constructeur.

    PSA prévoit un taux d'intégration locale de 65% pour la chaîne de production de véhicules et de 85% pour la chaîne mécanique (moteur). Ces chiffres font saliver les politiques, mais laissent sceptiques les observateurs,qui ont suivi le dossier de l'industrie automobile au Maroc.

    Et il y a de quoi être sceptique. L'histoire de l'industrie automobile au Maroc nous enseigne qu'aucun engagement d'intégration locale n'a été tenu. Le projet Fiat a été un échec sur ce chapitre et l'intégration sous
    Renault se redresse à peine après trois premières années difficiles. Elle est actuellement de 36% au maximum,selon une source sûre.

    Le rêve de voir un tissu assez dense de PME marocaines qui se spécialisent dans des métiers à grande valeur ajoutée s'est révélé une utopie.

    Du coup, l'intégration a changé de sens: est considérée faisant partie du tissu industriel national toute entreprise implantée au Maroc, même en zone offshore. Si cette entreprise fournit un constructeur basé au royaume, elle participe donc à l'intégration locale.

    Du coup, quand l'État avance un taux d'intégration industrielle, il faut comprendre que les entreprises étrangères implantées à Tanger Free Zone y sont en bonne place. Dans le cas de Renault, à tire indicatif, le taux d'intégration comprend, entre autres, la douzaine d'équipementiers qui ont suivi le constructeur au Maroc.

    Le projet de PSA ne déroge pas à cette règle. «Avec une légère différence», estime Hakim Abdelmoumen,
    président de l'AMICA (Association marocaine pour l'industrie et le commerce de l'automobile). Pour cet industriel de la filière, «les implantations d'usine s'effectuent de plus en plus dans un esprit d'ancrage».

    En utilisant le mot «ancrage», le président de l'AMICA cherche à distinguer les investissements opportunistes de ceux qui sont pérennes. Les premiers portent sur des métiers facilement délocalisables quand une autre opportunité se présente sous d'autres cieux.

    Les seconds s'implantent pour rester. La nature de l'investissement, son degré de technicité et la flexibilité de ses coûts favorisent sa stabilité. Et c'est ce type d'investissements qui est attendu en marge du projet PSA.

    Précisons quand même que, bien avant sa décision de s'implanter dans le royaume, PSA se fournissait au Maroc, notamment en câblage, sièges, habillage textile;. Son nouveau deal ne fait qu'accélérer la
    cadence pour atteindre 1 milliard d'euros d'outsourcing au Maroc. Ce chiffre fait partie des engagements pris lors de la signature, le 29 juin, de l'accord PSA/État marocain.

    La partie marocaine en fait son outil marketing. Et il y a ctuellement un avant et un après PSA. En effet, la stratégie de promotion du Maroc comme terre des investissements reposait surtout sur des atouts connus
    comme la logistique (Tanger Med), les zones industrielles (Tanger Free Zone), les avantages fiscaux (convention d'investissement), coût de la main d'oeuvre (contrat Anapec notamment)

    Désormais, la stratégie marketing comprendra un argument de taille: un marché. L'accord d'outsourcing d'une valeur d'un milliard d'euros ajouté au potentiel Renault, constitue un marché intéressant pour les équipementiers, quel que soit leur rang.

    «Nous offrons un marché dynamique à des industriels mondiaux, surtout ceux qui développement des métiers qui ne sont pas encore implantés au Maroc», renchérit Hakim Abdelmoumen.

    Le jour de la signature de l'accord d'implantation de PSA au Maroc, Moulay Hafid Elalmy a précisé qu'avec deux constructeurs, l'industrie automobile au Maroc va atteindre une taille critique, qui va permettre l'arrivée d'équipementiers de second et troisième rangs. Et donc aller vers des taux d'intégration de plus en plus élevés.

    Précisons enfin que le Maroc dispose de quatre ans pour préparer sa plateforme d'industriels locaux. Les travaux de construction de l'usine PSA commenceront en 2016. Puis suivra une période d'installation des
    machines et de rodage en 2018 et la production débutera en 2019. D'ici là, le paquet sera mis sur des métiers à grand impact en termes d'intégration.

    Khalid Tritki
    Media 24
    "Les petits esprits parlent des gens, les esprits moyens parlent des événements, les grands esprits parlent des idées, et les esprits supérieurs agissent en silence."

  • #2
    Avec un peu de bon sens et un minimum de logique, n'importe qui aurait eu des doutes ! http://www.algerie-dz.com/forums//sh...0&postcount=35

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    • #3
      PhotoBucket .
      Déjà fait. Mais il s'entête.

      Pour revenir aux chiffres du taux d'intégration, ils sont aussi frelatés que ceux du taux d'électrification ou ceux du chômage et les 2 millions de travailleurs non-rémunérés. Je ne parle pas de celui du taux de pauvreté qui a donné lieu au célèbre "essouowid wa ma adraka ma souwid".

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      • #4
        Pour revenir aux chiffres du taux d'intégration, ils sont aussi frelatés que ceux du taux d'électrification ou ceux du chômage et les 2 millions de travailleurs non-rémunérés.
        les seuls chiffres non frelaté sont ceux de la production agricole au maroc , surtout quand celle, Ultra Non Frelatée, de l’Algérie; hors hydrocarbure la dépasse de 30 % .......


        ahhhhhhh Jawz , tu transpire l'objectivité et le bon sens ...............moi pour ma part , je ne prend pas pour argent comptant tout ce qui se raconte sur ces taux d'integration , qu'il soit 'Favorable' Ou 'Défavorable' ( dans le cadre des combats de coqs qu'on se livre ici ) , le seul avantage que je vois dans ces investissements est qu'ils permettent de mettre des jeunes au travail , des jeunes qui seraient là à tenir le mur , et c'est tant mieux ......
        " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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        • #5
          le seul avantage que je vois dans ces investissements est qu'ils permettent de mettre des jeunes au travail , des jeunes qui seraient là à tenir le mur , et c'est tant mieux ......
          Jamais dit le contraire. Mais c'est un autre sujet.

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          • #6
            Le taux d'intégration est une indication sur tout ce qui se fait localement ,tout dépend des politiques et leurs impacts soit d'attirer des multinationales à fabriquer sur place ou l'implication des entreprises nationales qui seront en mesure de fournir aux constructeurs les pièces ,l'industrie automobile est très complexe et demande un tissu très dense de sous traitants ,mais ce qui est important pour le moment ,c'est la création d'emploi pour les jeunes ,l'intégration viendrait avec la maîtrise de la chaîne de fabrication ,c'est pour cette raison qu'il faudrait avant s’appuyer sur la formation des jeunes aux métiers de l'automobile

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            • #7
              faire passer un vendeur en constructeur auto du jour au lendemain ca passe vite fait bien fait....mais dés que ca change de pays, on devient plus pointilleux....

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              • #8
                le seul avantage que je vois dans ces investissements est qu'ils permettent de mettre des jeunes au travail , des jeunes qui seraient là à tenir le mur

                Pas juste ça. Il y a surtout l'apprentissage de métiers très spécialisés de l'industrie auto. Les résultats de tout ça ne sera palpable de façon très significative que lorsque l'usine Peugeot sera complétement opérationnelle, et le sera encore d'avantage quand une ou 2 autres marques s'installeront ici. Mais, il y aura toujours des gens qui verront jamais ce qui a été accompli, et se concentreront surtout sur ce qui reste a faire. Dans le cas du Maroc, on peut les rassurer que ce qui reste a faire sera fait inchallah!

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                • #9
                  Du coup, l'intégration a changé de sens: est considérée faisant partie du tissu industriel national toute entreprise implantée au Maroc, même en zone offshore. Si cette entreprise fournit un constructeur basé au royaume, elle participe donc à l'intégration locale.
                  Ce n'est pas l’intégration qui a changé de sens c'est le journaliste qui est dénué de sens.

                  Parce que il existe un pays au monde ou ses sociétés (originaires) seules produises des voitures de A à Z ? même les USA et l’Allemagne ne le font pas car il ne suffit pas d'avoir la technologie il faut être compétitif cout/qualité sur toutes les composantes pour que le produit final le soit aussi et il est quasi-impossible de l’être.

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                  • #10
                    Renault: Salaire et cotisations sociales

                    - Roumanie: 950 euros

                    - Turquie: 950 euros

                    - Maroc: 350 euros

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                    • #11
                      - Algerie: 230 euros
                      "Qui ne sait pas tirer les leçons de 3 000 ans, vit au jour le jour."
                      Johann Wolfgang von Goethe

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                      • #12
                        Envoyé par m.rico
                        Algerie: 230 euros
                        230 sans les zones franches

                        et + 51% des parts détenues par l'Algerie
                        ---------------------

                        L’usine de Renault Algérie production, à Oran, entamera le montage de son second modèle à partir
                        de juin prochain.


                        La Dacia Sandero Stepway
                        Dernière modification par MEC213, 16 mars 2016, 15h46.

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                        • #13
                          230 sans les zones franches

                          et + 51% des parts détenues par l'Algerie

                          l'IGR et les cotisations sociales n'ont rien à voir avec les zones franches...

                          c'est les mêmes pour tout le monde...

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                          • #14
                            Envoyé par overclocker
                            l'IGR et les cotisations sociales n'ont rien à voir avec les zones franches...
                            T'as rien compris

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                            • #15
                              230 sans les zones franches
                              et + 51% des parts détenues par l'Algerie


                              51% de presque rien du tout.... eh bien ca donne presque 0.
                              c impressionnant lol

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