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La production algérienne de gaz : Essor à partir de 2018

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  • La production algérienne de gaz : Essor à partir de 2018

    L’Algérie devrait enregistrer, à partir de 2018, une hausse de sa production gazière, après des années de stagnation, grâce à l’entrée en production de plusieurs champs gaziers au sud-ouest du pays, prévoit l’Agence américaine d’information en énergie (EIA).

    Dans son rapport d’analyse sur le secteur énergétique algérien, cette agence, relevant du Département américain de l’Énergie, anticipe une augmentation de l’offre en gaz algérien d'un trillion de pieds cube (Tcf) ou plus à partir de 2018. Selon l’EIA, la production du gaz avait progressé à 6,6 Tcf en 2014, en hausse de 4% par rapport à 2013. La progression a été enregistrée après une série de baisses qui ont suivi le pic de 7,1 Tcf atteint en 2008, et reflète aussi le retour à la production des trains du complexe de Tiguentourine d'In Amenas. L’EIA souligne, dans son rapport de 16 pages, que les projets gaziers du sud-ouest du pays qui inclut, entre autres, ceux de Reggane-Nord et Timimoun, sont d’une importance capitale du fait qu’ils vont aider l’Algérie à honorer ses engagements d’exportation à l’international et à satisfaire une demande locale sans cesse croissante. Le potentiel gazier de l’Algérie reste important, en dépit du recul de la production dû au report de quelques projets, relève cependant cette agence chargée de fournir des données et des prévisions mondiales à l’administration américaine dans le domaine de l’énergie. Avec 159 Tcf de réserves, dont 85 Tcf situés dans le méga champ de Hassi R’mel, l’Algérie détient la 11e place mondiale en termes des réserves de gaz naturel conventionnel, et occupe aussi la 3e place mondiale en termes des réserves du gaz de schiste techniquement récupérables qui avoisinent les 707 Tcf. Ses réserves prouvées en pétrole conventionnel s’élèvent à 12,2 milliards de barils, dont 3,9 milliards de barils situées dans le champ pétrolier de Hassi Messaoud.

    Le schiste US fait baisser les exportations algériennes vers les USA

    Côté exportation, 76% des ventes de pétrole brut algérien sont destinées au continent européen, 17% au marché américain et 7% à l’Asie, précise ce rapport qui fait état d’une baisse substantielle des exportations algériennes de pétrole brut vers les États-Unis.
    Les États-Unis représentaient, pendant une décennie, un grand marché pour l’Algérie. Mais, depuis 2013, ses exportations se sont réduites du fait de la hausse de la production du pétrole de schiste américain qui a fait perdre des débouchés importants à plusieurs pays. En 2015, les États-Unis ont importé 31.000 barils/jour de pétrole de l’Algérie, un niveau d’achat largement inférieur aux 443.000 barils/jour atteint en 2008, note l’EIA. L’Agence explique que la hausse de la production du light Sweet Crude oil, un brut similaire au pétrole algérien, dans les gisements de schiste de Bakken et de Eagle Ford shale, a largement contribué à réduire les importations américaines de l’Algérie. En revanche, les exportations de l’Algérie en produits raffinés vers le marché américain sont restées à un niveau appréciable en s’établissant à 108.000 barils/jour de janvier à novembre 2015.
    Le rapport est revenu, par ailleurs, sur l’amendement en 2013 de la loi régissant le secteur des hydrocarbures et les différentes incitations introduites dans cette loi pour attirer l’investissement étranger et améliorer l’exploration et l’exploitation des hydrocarbures en Algérie.

    EL MOUDJAHID
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Salam

    Ben je ne sais pas si 4% de hausse de la production suffiront à compenser l'abyssal chute des cours du pétrole, mais je crois qu'il y a urgence à ponctionner dans les indemnités des membres du gouvernement...

    La baisse des subventions, la hausse du prix de l'essence me donne un sentiment bizarre, celui d'une économie qui avance à l'aveuglette et quand j'entends tous ces clowns qui se pâment, je me demande quand les algériens réagiront...

    Bien sur, je vis en France et je ne subis pas les affres de la vie quotidienne algérienne, mais j'y vais régulièrement et je suis effaré par le coût de la vie et la désinvolture des algériens...

    Fatalistes et défaitistes, ils semblent s'en remettre à l'autorité divine, et au risque de me tromper, leurs poncifs, mektoub et autres, ne font qu'aggraver une situation dramatique...

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