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Tourisme en Afrique : l’Algérie, devancée par le Zimbabwe

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  • #16
    L'Algérie a des paysages très classiques, une côté méditerranéen assez banales. Un région ouest sous l'influence désertique une région des hauts plateaux sec avec quelques sites romains délabrés et des montagnes sans grande particularité et de faible altitude, sans parler de la sécurité qui reste un vrai problème.
    analyse de quelqu’un qui ni a jamais mis un pied
    Souviens toi le jour où tu es né tout le monde riait mais toi, tu pleurais, la vie est éphémère
    alors œuvre de telle façon… à ce qu’au jour ou tu mourras, tout le monde pleurera… mais toi… tu riras

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    • #17
      analyse de quelqu’un qui ni a jamais mis un pied
      Aucun monument ni aucun site naturel algériens ne sont connu au niveau international. Le paysage est assez banales sans grande particularité.

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      • #18
        juste ceux ci sont inscrit au patrimoine mondial La Kalâa des Béni Hammad
        Dans un site montagneux d’une saisissante beauté, les ruines de la première capitale des émirs hammadides, fondée en 1007 et démantelée en 1152, nous restituent l’image authentique d’une ville musulmane fortifiée. Sa mosquée, avec sa salle de prière de 13 nefs à 8 travées, est l’une des plus grandes d’Algérie.
        Valeur universelle exceptionnelle
        Brève synthèse
        La Kalâa des Béni Hammad est un site archéologique remarquable qui se situe à 36 km au nord-est de la ville de M'Sila. Cet ensemble, constitué de ruines préservées à 1 000 m d'altitude, est situé dans un site de montagnes d'une saisissante beauté sur le flanc sud du Djebel Maâdid. La Kalâa des Béni Hammad a été fondée au début du XIe siècle par Hammad, fils de Bouloughine (fondateur d'Alger), et abandonnée en 1090 sous la menace de l'invasion hilalienne. C'est un des complexes monumentaux les plus intéressants et les plus précisément datés de la civilisation islamique. Elle fut la première capitale des émirs hammadites et a connu une grande splendeur. La Kalâa comporte, à l'intérieur d'une enceinte fortifiée de 7 km partiellement démantelée, un grand nombre de vestiges monumentaux, parmi lesquels la grande mosquée et son minaret, et toute une série de palais. La mosquée, avec sa salle de prière de 13 nefs à 8 travées est la plus grande après celle de Mansourah et son minaret est le plus ancien d'Algérie après celui de Sidi Boumerouane. Les ruines de la Kalâa témoignent du grand raffinement de la civilisation hammadite, d'une architecture originale et de la culture palatiale de l'Afrique du nord.
        Critère (iii) : La Kalâa des Béni Hammad apporte un témoignage exceptionnel sur la civilisation hammadite maintenant disparue. Fondée en 1007 en tant que place forte militaire, elle fut par la suite rehaussée au rang de métropole. Elle a influencé le développement de l'architecture arabe ainsi que d'autres foyers civilisateurs dont le Maghreb, l'Andalousie et la Sicile. Les vestiges archéologiques et monumentaux de la Kalâa des Béni Hammad, parmi lesquels on compte la grande mosquée et son minaret ainsi qu'une série de palais, constituent les principales ressources qui témoignent de la richesse et de l'influence de cette civilisation hammadite.
        Intégrité
        Au moment de l'inscription, les attributs qui caractérisaient le bien étaient les vestiges des 7km de l'enceinte fortifiée et tous les vestiges monumentaux qu'elle renfermait. L'Etat partie a l'intention de proposer une révision des limites du bien et d'établir une zone tampon afin de protéger le cadre saisissant du site. L'intégrité du bien est assurée mais les vestiges restent vulnérables à la dégradation naturelle et aux intempéries.
        Authenticité
        Tous les attributs du bien tels que les vestiges archéologiques, les murs d'enceinte, les mosquées, palais et le minaret forment un ensemble cohérent et sont demeurés intacts.
        Besoins en matière de protection et de gestion
        La protection du site relève de la Loi nationale 98-04 relative à la protection du patrimoine culturel. La gestion du site est confiée à l'Office de gestion et d'exploitation des biens culturels (OGEBC) dont la mission de gestion courante est dévolue au gestionnaire du site. L'OGEBC est chargé, outre les missions de service public, de protection, d'entretien et de valorisation, de mettre en œuvre le plan de protection et de mise en valeur du site (PPMVSA), en coordination avec la Direction de la Culture de la Wilaya de Setif, dotée d'un service chargé de la conservation et de la mise en valeur du patrimoine culturel. Les besoins en financement et en personnel professionnel spécialisé sont encore très importants pour la mise en œuvre du plan. La gestion doit s'attaquer au programme de restauration et de conservation des vestiges. Le site est fréquenté à peine par quelques milliers de visiteurs annuellement et le tourisme ne constitue pas une menace pour sa conservation.
        Souviens toi le jour où tu es né tout le monde riait mais toi, tu pleurais, la vie est éphémère
        alors œuvre de telle façon… à ce qu’au jour ou tu mourras, tout le monde pleurera… mais toi… tu riras

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        • #19
          Casbah d'Alger
          Dans l’un des plus beaux sites maritimes de la Méditerranée, surplombant les îlots où un comptoir carthaginois fut installé dès le IVe siècle av. J.-C., la Casbah constitue un type unique de médina , ou ville islamique. Lieu de mémoire autant que d’histoire, elle comprend des vestiges de la citadelle, des mosquées anciennes, des palais ottomans, ainsi qu’une structure urbaine traditionnelle associée à un grand sens de la communauté.
          Valeur universelle exceptionnelle
          Brève synthèse
          La Casbah d'Alger apparaît comme un exemple significatif de ville historique maghrébine qui eut une grande influence sur l'urbanisme dans la partie occidentale de la Méditerranée et en Afrique sub-saharienne.
          En effet, situé sur la côte méditerranéenne, le site fut habité au moins dès le VIe siècle avant notre ère quand un comptoir phénicien y fut installé. Le terme Casbah, qui désignait à l'origine le point culminant de la médina de l'époque ziride, s'applique aujourd'hui à l'ensemble de la vielle ville d'El Djazair, dans les limites marquées par les remparts d'époque ottomane édifiés dés la fin du XVIe siècle.
          Dans cet ensemble vivant où résident près de 50.000 personnes, se conservent encore de très intéressantes habitations traditionnelles, palais, hammams, mosquées et divers souks, dont la forme urbaine représente le témoignage d'une stratification de plusieurs tendances dans un système complexe et original qui s'est adapté, avec une remarquable souplesse, à un site fortement accidenté.
          Critère (ii) : La Casbah d'Alger a exercé une influence considérable sur l'architecture et la planification urbaine en Afrique du Nord, en Andalousie et en Afrique sub-saharienne durant les XVIe et XVIIe siècles. Ces échanges se manifestent par le caractère spécifique de son habitat et par la densité de sa stratification urbaine, un modèle d'établissement humain où le mode de vie ancestral et les habitudes musulmanes se sont harmonisés avec d'autres types de traditions.
          Critère (v) : La Casbah d'Alger est un exemple éminent d'un habitat humain traditionnel représentatif de la culture musulmane profondément méditerranéenne, synthèse de nombreuses traditions. Les vestiges de la citadelle, des mosquées anciennes, des palais ottomans, ainsi qu'une structure urbaine traditionnelle associée à un grand sens de la communauté sont les témoins de cette culture et le résultat de son interaction avec les diverses couches de peuplement.
          Intégrité (2009)
          Malgré les mutations et les aléas sismiques qu'elle a subis, la Casbah d'Alger conserve toujours son intégrité. Dans leur ensemble, les caractères esthétiques, les matériaux utilisés et les éléments architecturaux gardent leurs aspects originaux qui expriment les valeurs ayant prévalu au classement du site en 1992 sur la Liste du patrimoine mondial. Le maintien de la fonction d'habitation a permis de consolider la viabilité du site autant que l'intégrité de son image. Les opérations de restauration du patrimoine bâti de la Casbah engagées dans le cadre du Plan de sauvegarde et de mise en valeur satisfont les normes locales et nationales et contribuent à maintenir l'intégrité du site. Il existe néanmoins des menaces à l'intégrité qui sont liées à la sur densification et à des interventions non contrôlées. D'autres risques proviennent des séismes et des incendies, ainsi que des glissements de terrain et des inondations.
          Authenticité (2009)
          Les attributs de la Valeur universelle exceptionnelle qui avaient permis l'inscription sont maintenus. La Casbah témoigne d'une authenticité remarquable, aussi bien au niveau de la forme et de la conception (trame urbaine très dense), des matériaux de construction (briques en terre crue, enduits de terre et à la chaux, pierre et bois) que de l'utilisation (habitation, commerce, culte) et des traditions populaires. La survivance des savoir-faire architecturaux traditionnels, notamment en matière des métiers de la construction et du décor architectural, est un atout majeur pour soutenir la Valeur universelle exceptionnelle.
          Besoins en matière de protection et de gestion (2009)
          La Casbah d'Alger fut classée site historique national en novembre 1991 et secteur sauvegardé en 2003. Le cadre juridique qui assure sa protection comprend les lois 98.04 (relative à la protection du patrimoine culturel), 90.25, 90.29, 91.10 et les décrets exécutifs 90.78, 90.175, 91.176, 91.177 et 91.178. L'État partie considère cependant qu'il est nécessaire d'effectuer une révision des dispositions législatives et administratives relatives au bien pour mieux assurer sa protection et sa mise en valeur.
          La gestion du site est confiée à la Direction de culture de la wilaya (province) d'Alger. Il existe un besoin continu de conserver et réhabiliter le bien afin de prévenir la détérioration du tissu urbain. Les menaces dues aux séismes et aux incendies sont réelles alors que les glissements de terrain et les inondations constituent toujours des menaces possibles. Un plan de sauvegarde et de mise en valeur du secteur sauvegardé (PPSMVSS), codifié par le décret exécutif n° 324-2003 est en préparation. Le plan de gestion prendra en considération ces questions et tiendra compte d'une zone tampon et des actions de suivi régulier. La Direction de culture de la Wilaya, en concertation avec le ou les présidents d'Assemblées Populaires Communales concernés, est l'agent de mise en œuvre et de gestion du PPSMVSS. Pour renforcer cette action, un texte réglementaire est en voie d'adoption, celui des Agences des secteurs sauvegardés. L'Office de gestion et d'exploitation des biens culturels (OGEBC) est chargé, quant à lui, au titre du Ministère de la culture, de la gestion des monuments et sites archéologiques et historiques classés, y compris ceux situés à l'intérieur d'un secteur sauvegardé.
          Souviens toi le jour où tu es né tout le monde riait mais toi, tu pleurais, la vie est éphémère
          alors œuvre de telle façon… à ce qu’au jour ou tu mourras, tout le monde pleurera… mais toi… tu riras

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          • #20
            Vallée du M'Zab
            Le paysage de la vallée du M’Zab, créé au Xe siècle par les Ibadites autour de leurs cinq ksour, ou villages fortifiés, semble être resté intact. Simple, fonctionnelle et parfaitement adaptée à l’environnement, l’architecture du M’Zab a été conçue pour la vie en communauté, tout en respectant les structures familiales. C’est une source d’inspiration pour les urbanistes d’aujourd’hui.
            Valeur universelle exceptionnelle
            Brève synthèse
            Situés à 600 km au sud de la ville d'Alger, au cœur du désert saharien, les cinq ksour (villages fortifiés) de la Vallée du M'Zab forment un ensemble homogène extraordinaire constituant la marque, dans le désert, d'une civilisation sédentaire et urbaine porteuse d'une culture originale qui a su, par son génie propre, préserver sa cohésion à travers les siècles. Constituée des ksour et des palmeraies d'El-Atteuf, de Bounoura, Melika, Ghardaïa et Béni-Isguen (fondés entre 1012 et 1350), la Vallée du M'Zab a conservé depuis le XIe siècle pratiquement le même mode d'habitat et les mêmes techniques de construction, commandées tant par un contexte social et culturel spécifique que par la nécessité d'une adaptation à un milieu hostile, dont le choix répondait à une nécessité historique de repli et un impératif de défense. Chacune de ces cités miniatures, enserrée de murailles, est dominée par une mosquée dont le minaret fait fonction de tour de guet. La mosquée est en effet conçue comme une forteresse, dernier bastion de la résistance en cas de siège, et comporte un arsenal et un silo à grains. Autour de ce bâtiment essentiel à la vie communautaire, s'organisent des maisons disposées en cercles concentriques jusqu'au rempart. Chaque maison constitue une cellule cubique de type fixe, illustrant une organisation sociale égalitaire fondée sur le respect de la structure familiale dont elle s'attache à préserver l'intimité et l'autonomie. Au début du premier millénaire, les Ibadites ont donc créé au M'Zab, avec les matériaux locaux, une architecture vernaculaire qui, par sa parfaite adaptation au milieu et par la simplicité de ses formes, garde une valeur d'exemple et d'enseignement pour l'architecture et l'urbanisme contemporains.
            Critère (ii) : Les ensembles anthropiques de la Vallée du M'Zab témoignent, par leur architecture puissamment originale datant du début du XIe siècle et par la rigueur de leur organisation, d'un modèle original exceptionnel d'implantation pour les établissements humains de l'aire culturelle du Sahara central. Ce modèle d'habitat a exercé une influence considérable pendant près d'un millénaire sur l'architecture et l'urbanisme arabes, y compris sur les architectes et urbanistes du XXe siècle, de Le Corbusier à Fernand Pouillon et André Raverau.
            Critère (iii) : Les trois éléments constitutifs des ensembles urbains et d'habitat de la Vallée du M'Zab : ksar, cimetière et palmeraie avec sa cité d'été, sont un témoignage exceptionnel de la culture ibadite à son apogée et du principe égalitaire qui était méticuleusement appliqué par la société mozabite.
            Critère (v) : Les éléments constitutifs de la Vallée du M'Zab sont un exemple éminent d'habitat humain traditionnel, représentatif de la culture ibadite qui, à travers d'ingénieux systèmes de captage et de répartition de l'eau et de création de palmeraie, a su réaliser une interaction extrêmement efficiente de l'homme avec un environnement semi-désertique.
            Intégrité (2009)
            Les limites du site sont bien définies et comprennent tous les attributs du bien. Les opérations de restauration de monuments historiques culturels et cultuels (mausolées et mosquées), du système défensif (abords, tours de guet, remparts et maisons remparts) et du système hydraulique, contribuent au maintien de l'intégrité. Malgré les effets de la pression du développement urbain et les dégâts mineurs causés par des inondations occasionnelles, les attributs du bien ne sont pas menacés et le bien de la Vallée du M'Zab conserve toujours intactes ses conditions d'intégrité.
            Authenticité (2009)
            L'authenticité du bien est attribuable à la forme du parcellaire, du système viaire et du bâti traditionnel des ksour, en particulier dans les zones intra muros. Le maintien des fonctions originelles dans ces dernières à permis de renforcer la viabilité du bien et contribue au maintien de son authenticité.
            Besoins en matière de protection et de gestion (2009)
            La gestion et la protection du bien de la Vallée du M'Zab sont confiées à l'Office de protection et de promotion de la vallée du M'Zab (OPPVM) dont les principales missions concernent l'application de la législation en vigueur, relative à la protection du patrimoine culturel, la constitution d'une banque de données des monuments et sites et la promotion, la recherche et la formation dans les domaines du bâti traditionnel et de l'artisanat.
            Conformément à ces missions et dans le cadre de la Loi 98/04 portant sur la protection du patrimoine culturel, le bien de la Vallée du M'Zab a été érigé en Secteur sauvegardé avec des limites conformes au maintien de son intégrité. La vallée du M'Zab a connu une croissance urbaine et démographique très accélérée depuis le début des années 1980, dû à son emplacement stratégique entre le nord et le sud du pays. L'élaboration du plan de sauvegarde permettra d'assurer la sauvegarde et la valorisation du patrimoine culturel de la Vallée, à travers notamment le contrôle de la croissance urbaine au niveau des palmeraies, des zones inondables ainsi que les éléments constitutifs du paysage naturel.
            Souviens toi le jour où tu es né tout le monde riait mais toi, tu pleurais, la vie est éphémère
            alors œuvre de telle façon… à ce qu’au jour ou tu mourras, tout le monde pleurera… mais toi… tu riras

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            • #21
              Tipasa
              Sur les rives de la Méditerranée, Tipasa, ancien comptoir punique, fut occupé par Rome, qui en fit une base stratégique pour la conquête des royaumes mauritaniens. Il comprend un ensemble unique de vestiges phéniciens, romains, paléochrétiens et byzantins, voisinant avec des monuments autochtones, tel le Kbor er Roumia, grand mausolée royal de Maurétanie.
              Valeur universelle exceptionnelle
              Brève synthèse
              Tipasa est situé à 70 km à l'ouest d'Alger. C'est un bien en série composé de trois sites : deux parcs archéologiques localisés à proximité de l'agglomération urbaine actuelle et le Mausolée royal de Maurétanie, sis sur le plateau du Sahel occidental d'Alger à 11 km au sud-est de Tipasa.
              Le site archéologique de Tipasa regroupe l'un des plus extraordinaires complexes archéologiques du Maghreb, et peut être le plus significatif pour l'étude des contacts entre les civilisations indigènes et les différentes vagues de colonisation du VIe siècle avant J.-C. au VIe siècle de notre ère. Cette ville côtière a d'abord été un comptoir carthaginois, dont la nécropole est l'une des plus anciennes et des plus étendues du monde punique (VIe au IIe siècle avant notre ère). Durant cette période, Tipasa a joué le rôle d'une escale maritime, un lieu d'échanges commerciaux avec les populations autochtones. De nombreuses nécropoles traduisent des modes d'inhumations et de pratiques funéraires très variées qui témoignent d'échanges d'influences multiculturelles remontant aux temps protohistoriques. L'édifice funéraire monumental de forme circulaire, dit Mausolée royal de Maurétanie, associe une tradition architecturale locale du type basina, à un mode de couverture en chemise tronconique à gradins, fruit de différents apports notamment hellénistiques et pharaoniques.
              La période romaine est marquée par un ensemble prestigieux d'édifices, constitué de typologies architecturales très diversifiées. Du IIIe au IVe siècle de notre ère un essor religieux chrétien remarquable s'exprime par la multitude d'édifices religieux. Certains sont ornés de pavement en mosaïques de belle facture, illustrant des scènes quotidiennes, ou à motifs géométriques. L'invasion vandale des années 430 ne mit pas un terme définitif à la prospérité de Tipasa mais la ville, reconquise par les Byzantins en 531, n'allait cesser de décliner dès le VIe siècle.
              Critère (iii) : Tipasa apporte un témoignage exceptionnel sur les civilisations puniques et romaines maintenant disparues.
              Critère (iv) : Les vestiges architecturaux et archéologiques dedes sites de Tipasa illustrent des méthodes de construction et des traditions architecturales particulières au Maghreb antique. Intégrés dans leur espace naturel, ces sites présentent une singularité morphologique, urbanistique et architecturale qui les distingue des autres sites antiques méditerranéens et en fait un exemple unique. Tipasa reflète de manière très significative les contacts entre les civilisations indigènes et les vagues de colonisation punique et romaine entre le VIe siècle avant J.-C.et le VIe siècle de notre ère.
              Intégrité
              La délimitation des trois sites a été clarifiée et approuvée par le Comité du patrimoine mondial (décision 33 COM 8D, 2009). Elle intègre l'ensemble des vestiges qui témoignent des valeurs urbanistiques, architecturales, historiques et archéologiques exceptionnelles du bien. Le bien est rendu vulnérable sous l'effet du développement urbain et touristique à réguler et de la croissance de la population.
              Authenticité
              Les attributs urbanistiques et architecturaux, l'ornementation et les matériaux de construction, gardent leur aspect original qui exprime les valeurs, telles que définies lors de l'inscription du bien. Toutefois, ils sont vulnérables au manque de conservation, à l'envahissement par la végétation, le pâturage illégal et l'accès non réglementé des visiteurs.
              Besoins en matière de protection et de gestion
              Le cadre juridique et de gestion de ce bien comprend les lois 90-30 (loi domaniale), 98-04 (relative à la protection du patrimoine culturel), le Plan permanent de sauvegarde et de mise en valeur du site (PPSMV), le Plan d'occupation du sol approuvé par délibération de l'assemblée communale de Tipasa (POS) et le Plan de protection et de mise en valeur des sites archéologiques et de leur zone de protection (PPMVSA), en phase d'élaboration, codifié par le décret exécutif n° 324-2003. La gestion des sites archéologiques de Tipasa relève d'un nouvel établissement : l'Office de gestion et d'exploitation des biens culturels, en coordination avec la Direction de la culture de la Wilaya (province).
              Souviens toi le jour où tu es né tout le monde riait mais toi, tu pleurais, la vie est éphémère
              alors œuvre de telle façon… à ce qu’au jour ou tu mourras, tout le monde pleurera… mais toi… tu riras

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              • #22
                Timgad
                Sur le versant nord des Aurès, Timgad fut créée ex nihilo, en 100 apr. J.-C., par l’empereur Trajan comme colonie militaire. Avec son enceinte carrée et son plan orthogonal commandé par le cardo et le decumanus, les deux voies perpendiculaires qui traversaient la ville, c’est un exemple parfait d’urbanisme romain.
                Valeur universelle exceptionnelle
                Brève synthèse
                Dans un site montagneux d'une grande beauté, au nord du massif de l'Aurès, à 480 km au sud-est d'Alger, et à 110 km au sud de Constantine, Timgad offre l'exemple achevé d'une colonie militaire romaine créée ex nihilo. La Colonia Marciana Traiana Thamugadi fut fondée en l'an 100 de notre ère par Trajan, probablement pour servir de campement à la 3ème Légion Auguste qui, par la suite, fut cantonnée à Lambèse. Le plan, d'une grande rigueur, illustre les principes de l'urbanisme romain à son apogée. La croissance rapide de la cité aboutit, dès le milieu du IIe siècle, à faire éclater le cadre étroit de la fondation primitive. Timgad s'agrandit hors des remparts et des édifices publics majeurs sont construits dans les quartiers neufs : capitole, temples, marchés, thermes. La plupart datent de l'époque des Sévères, où la ville connut son âge d'or dont témoignent aussi d'immenses résidences privées.
                Colonie forte et prospère, Timgad se devait de donner une image saisissante de la grandeur romaine en terre numide. Les édifices, entièrement construits en pierre, ont été fréquemment restaurés au cours de l'empire : l'arc de Trajan au milieu du IIe siècle, la porte est en 146, et la porte ouest sous Marc-Aurèle. Les rues ont été pavées de grandes dalles rectangulaires en calcaire et un soin particulier a été apporté aux aménagements édilitaires, comme en témoignent les 14 thermes identifiés jusqu'à ce jour. Les maisons, de dimensions variées, brillent par leur somptueux décor de mosaïque destiné à pallier l'absence de marbres précieux. À l'époque chrétienne, Timgad fut le siège d'un évêché célèbre. Après l'invasion vandale de 430, Timgad fut détruite à la fin du Ve siècle par les montagnards de l'Aurès. La reconquête byzantine rendit quelque activité à la cité, défendue par une forteresse construite en 539, au sud, en remployant des blocs arrachés aux monuments romains. L'invasion arabe ruina définitivement Thamugadi qui cessa d'être habitée dès le VIIIe siècle.
                Critère (ii) : Le site de Timgad, par son régime de camp militaire romain, son modèle urbanistique planifié et son type d'architecture civile et militaire particulier reflète un profond échange d'idées, de technologies et de traditions exercées par le pouvoir central de Rome sur la colonisation des hautes plaines de l'Algérie antique.
                Critère (iii) : Timgad reprend les préceptes de l'urbanisme planifié de la période romaine, régi par un remarquable plan orthogonal en damier. Timgad constitue ainsi un cas typique d'un modèle urbanistique, dont la permanence du plan initial du castrum militaire avait régi le développement du site à travers toutes les époques ultérieures et continue encore à témoigner du génie constructeur des ingénieurs militaires de la civilisation romaine aujourd'hui disparue.
                Critère (iv) : Timgad recèle un riche répertoire architectural formé de typologies nombreuses et diversifiées, se rapportant aux différentes phases historiques de sa construction : le système défensif, les édifices publics édilitaires et de spectacles, et un complexe épiscopal. Timgad présente une image vivante de la colonisation romaine en Afrique du Nord qui dura trois siècles.
                Intégrité
                La clarification des limites du bien a été soumise mais doit encore être revue. Le périmètre intégrera la totalité des vestiges de la cité. De plus, une zone tampon adéquate est envisagée.
                Aucune intervention n'a été effectuée sur le bien depuis son inscription sur la Liste du patrimoine mondial. Les phénomènes naturels (tremblements de terre, intempéries...) n'ont jamais eu d'impact sur le site qui connaît une stabilité remarquable. L'organisation d'un festival culturel annuel entraîne un afflux de visiteurs et exerce des pressions sur la conservation du site dues à l'escalade et au piétinement des structures fragiles, aux passages répétés d'engins et de véhicules de service sur des structures vulnérables, aux graffiti, et à la gestion des déchets non-maîtrisée. Le Ministère de la culture a transféré les activités du Festival annuel de Timgad à l'extérieur du site, ce qui permettra de mitiger les impacts négatifs sur le bien. Les restaurations exécutées au fur et à mesure du déroulement des fouilles n'ont pas altéré l'intégrité des monuments qui est toutefois rendue vulnérable en raison du manque d'opérations de conservation et d'entretien et de la surexploitation.
                Authenticité
                L'ensemble des vestiges et des artéfacts archéologiques mis au jour témoignent de la Valeur universelle exceptionnelle qui a permis l'inscription du bien. L'abandon du site antique, même à une époque tardive, et la conduite de fouilles archéologiques presque sans discontinuité de 1881 à 1960 ont permis à la cité de Thamugadi d'être épargnée par les constructions récentes dont les moyens mécanisés d'implantation eussent bouleversé les anciens vestiges.
                Besoins en matière de protection et de gestion
                Le site archéologique de Timgad est régi par un plan de protection et de mise en valeur (PPMVSA), un instrument juridique et technique qui détermine toutes les actions de conservation et de gestion du bien. L'Office de gestion et d'exploitation des biens culturels (OGEBC) est l'organisme de gestion de ce bien. Il réalise toutes les missions de service public de protection, d'entretien, d'inventaire et développe des programmes de valorisation et de promotion. L'OGEBC réalise son programme de protection et de gestion du site en collaboration avec la Direction de culture de la wilaya (province) qui est dotée d'un service chargé du patrimoine culturel. Le cadre juridique et de gestion comprend les lois 90-30 (loi domaniale), 98-04 (relative à la protection du patrimoine culturel), 90-29 (relative à l'aménagement et à l'urbanisme), et le Plan Directeur d'Aménagement et d'Urbanisme (PDAU) de la commune de Timgad, 1998. L'État partie considère néanmoins qu'il est nécessaire d'effectuer une révision des dispositions législatives et administratives relatives au bien afin de mieux assurer sa conservation et sa mise en valeur. Il serait nécessaire de traiter l'impact croissant de la régulation inappropriée du nombre de visiteurs et des véhicules sur des structures fragiles et leurs abords.
                Souviens toi le jour où tu es né tout le monde riait mais toi, tu pleurais, la vie est éphémère
                alors œuvre de telle façon… à ce qu’au jour ou tu mourras, tout le monde pleurera… mais toi… tu riras

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                • #23
                  Tassili n'Ajjer
                  Cet étrange paysage lunaire de grand intérêt géologique abrite l’un des plus importants ensembles d’art rupestre préhistorique du monde. Plus de 15 000 dessins et gravures permettent d’y suivre, depuis 6000 av. J.-C. jusqu’aux premiers siècles de notre ère, les changements du climat, les migrations de la faune et l’évolution de la vie humaine aux confins du Sahara. Le panorama de formations géologiques présente un intérêt exceptionnel avec ses « forêts de rochers » de grès érodé.
                  Valeur universelle exceptionnelle
                  Brève synthèse
                  Le Tassili n'Ajjer est un immense plateau situé au Sud-est de l'Algérie aux confins de la Libye, du Niger et du Mali, couvrant une superficie de 72 000 km². La densité exceptionnelle des peintures et des gravures, et l'existence de nombreux vestiges préhistoriques sont des témoignages exceptionnels de la Préhistoire. Depuis 10 000 ans avant notre ère jusqu'aux premiers siècles, les populations qui se sont succédées ont laissé de nombreuses traces archéologiques, habitats, tumuli et enclos, qui ont livré un abondant matériel lithique et céramique. Toutefois c'est l'art rupestre (gravures et peintures) qui a fait la renommée mondiale du Tassili à partir de 1933, date de sa découverte. 15 000 gravures ont été répertoriées jusqu'à nos jours.
                  Le bien est également d'un grand intérêt géologique et esthétique : le panorama des formations géologiques avec ses « forêts de rochers » de grès érodé offre l'image d'un étrange paysage lunaire.
                  Critère (i) : L'ensemble remarquable de peintures et de gravures rupestres de diverses périodes confère une renommée mondiale au bien. Les représentations de la période des têtes rondes renvoient à d'éventuelles pratiques magico-religieuse vieilles de quelques 10 000 ans, alors que les représentations de la période des bovidés, marquant la vie quotidienne et sociale, présentent un réalisme esthétique naturaliste comptant parmi les plus célèbres de l'art pariétal préhistorique. Les dernières images montrent des représentations de la domestication des chevaux et des chameaux.
                  Critère (iii) : Les images de l'art rupestre couvrent une période d'environ 10 000 ans et le patrimoine culturel du Tassili témoigne de traditions culturelles vivantes et disparues qui informent sur la succession et l'évolution des civilisations et des cultures préhistoriques très anciennes. Avec les restes archéologiques, ils témoignent de manière particulièrement vivante des changements climatiques, des changements de la faune et de la flore et plus particulièrement des possibilités offertes à l'élevage et à la vie pastorale liés à des sites défensifs inexpugnables à certaines périodes de la préhistoire.
                  Critère (vii) : Avec des grés érodés qui constituent des « forêts de rochers », le bien est d'un intérêt esthétique remarquable. Les grès ont gardé intactes les traces et les empreintes des grands évènements géologiques et climatiques. L'eau d'abord et le vent ensuite, par les effets de la corrosion, ont contribué à la mise en place d'une morphologie particulière, celle d'un plateau découpé par les eaux et adouci par le vent.
                  Critère (viii) : La conformation géologique du Tassili n'Ajjer présente des unités cristallines précambriennes et des successions sédimentaires gréseuses de grand intérêt paléogéographique et paléo écologique.
                  Les hommes ont vécu dans cet espace en développant des comportements physiologiques et culturels adaptés à la rigueur du climat ; leurs témoignages remontent à plusieurs centaines de milliers d'années. L'art rupestre, justement tassilien, est l'expression la plus éloquente de relations entre l'homme et son environnement, où plus de 15 000 dessins et gravures témoignant des changements du climat, des migrations de la faune et de l'évolution de la vie humaine aux confins du Sahara. Cet art montre des espèces dépendantes de l'eau, telles l'hippopotame et des espèces éteintes dans la région depuis plusieurs milliers d'années. Cette combinaison d'éléments géologiques, écologiques et culturels constitue un exemple éminemment représentatif du témoignage de la vie.
                  Intégrité
                  Le bien contient l'ensemble des sites d'art rupestre et des paysages clés représentant sa beauté naturelle et tous les sites de la diversité biologique et écologique qui constituent les attributs de la valeur universelle exceptionnelle. Les limites et la taille (72 000 km²) du bien sont suffisantes pour maintenir le processus géologique et garantir l'intégrité de l'héritage culturel du site.
                  Authenticité
                  La richesse du patrimoine culturel - art rupestre et vestiges archéologiques - et la diversité naturelle - écosystème, faune, flore et zones humides - reflètent pleinement la valeur universelle exceptionnelle. Ils sont vulnérables aux détériorations causées par les phénomènes climatiques et aux dommages occasionnés par les visiteurs.
                  Besoins en matière de protection et de gestion
                  Face aux enjeux géostratégiques contemporains, et devant les nouveaux schémas de développement et d'aménagement du territoire des régions sahariennes limitrophes, le ministère de la culture a introduit, dans le cadre de la loi sur le patrimoine culturel (loi 98-04 relative à la protection du patrimoine culturel), une nouvelle catégorie de protection des valeurs culturelles et naturelles : le parc culturel- Une notion de protection des espaces géographiques où s'imbriquent et se juxtaposent, dans une configuration intelligible, les différentes valeurs culturelles et naturelles.
                  C'est partant de cette identification qu'ont été déterminées les règles d'organisation et de gestion et précisés les structures et mécanismes qui gouvernent ces espaces, depuis la grotte préhistorique jusqu'aux actuels tissus urbains, à travers un plan général d'aménagement du territoire, instrument juridique et technique de planification et d'orientation qui associe les secteurs de la culture, de l'intérieur et des collectivités locales, de l'environnement, des forêts.
                  Aussi, la gestion durable de l'héritage du Tassili est inscrite dans le cadre de la mise en œuvre de la loi sur le patrimoine culturel et de ses textes d'application portant création et organisation de l'Office du parc du Tassili, un établissement public à caractère administratif (EPA), dont les missions sont la protection, la conservation et la mise en valeur des patrimoines culturel et naturel. Cet établissement est dirigé par un directeur nommé par décret et administré par un Conseil d'orientation qui regroupe les représentants des différents départements ministériels et les élus locaux. Il est doté d'un budget annuel de fonctionnement, pour la mise en œuvre du plan d'action établi, dans le cadre d'une politique de gestion participative, intégrant les différents partenaires, et un budget d'équipement pour la réalisation de grands projets d'aménagements et d'infrastructures.
                  Les programmes de recherche en cours dans le parc répondent, d'abord, aux grands défis de la conservation d'un patrimoine culturel et naturel fragile et vulnérable, soumis à des conditions climatiques extrêmes, ensuite à des impératifs de socialisation, d'éducation, et de promotion des bonnes pratiques en matière d'utilisation durable de la diversité culturelle et naturelle auprès des habitants du parc. La gestion du bien tient compte également de la forte valeur régionale du Tassili n'Ajjer comme l'un des éléments essentiels d'une ceinture écologique, qui réunit des espèces animales et végétales de type saharien, tropical et méditerranéen, adaptés aux rigueurs du climat. L'activité touristique génératrice de revenus et d'emplois au profit des populations locales est soumise à des conditions qui garantissent une meilleure exploitation des ressources naturelles et des biens culturels. Le tourisme est strictement contrôlé, les groupes de visiteurs sont toujours accompagnés par un guide officiel. Un des impératifs à long terme restera la gestion du tourisme dans ce bien immense.
                  Souviens toi le jour où tu es né tout le monde riait mais toi, tu pleurais, la vie est éphémère
                  alors œuvre de telle façon… à ce qu’au jour ou tu mourras, tout le monde pleurera… mais toi… tu riras

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                  • #24
                    Djémila
                    Djémila, ou Cuicul, avec son forum, ses temples et ses basiliques, ses arcs de triomphe et ses maisons, à 900 m d’altitude, est un exemple remarquable d’urbanisme romain adapté à un site montagneux.
                    Valeur universelle exceptionnelle
                    Brève synthèse
                    Le site de Djémila est situé à 50 km au nord-est de la ville de Sétif. Connu sous son nom antique Cuicul, le site de Djémila est un établissement d'une ancienne colonie romaine fondée sous le règne de Nerva (96-98 de notre ère). La ville romaine occupait un site défensif remarquable. Cuicul est l'un des fleurons de l'architecture romaine en Afrique du Nord. S'étant remarquablement pliée aux contraintes du site montagneux, un éperon rocheux qui s'étire, à 900 m d'altitude, entre l'oued Guergour et l'oued Betame, deux torrents montagnards, la ville possédait son propre sénat et son forum. Vers le début du IIIe siècle, elle débordait de ses remparts par la création du temple de Septimius Severus, l'arc de Caracalla, le marché et la basilique civile. Le site a été aussi marqué par une empreinte chrétienne matérialisée par plusieurs édifices de culte : une cathédrale, une église et son baptistère considéré parmi les plus grands de la période paléochrétienne. Le site de Djémila comprend une collection remarquable de pavements en mosaïques, illustrant des récits mythologiques et des scènes de la vie quotidienne.
                    Critère (iii) : Djémila apporte un témoignage exceptionnel sur une civilisation disparue. C'est l'un des plus beaux ensembles de ruines romaines du monde. Les vestiges archéologiques, le plan d'urbanisme romain bien intégré et le cadre environnemental constituent les ressources qui représentent les valeurs attribuées au site.
                    Critère (iv) : Djémila offre un exemple éminent d'un type d'ensemble architectural illustrant une période significative de l'histoire romaine de l'Afrique du Nord, du IIe au VIe siècle. Dans ce cas, le schéma classique de l'urbanisme romain s'est plié aux contraintes géomorphologiques du site. Le site comprend un répertoire typologique et architectural très diversifié, avec système défensif et arc de triomphe, édifices édilitaires et de spectacles, équipements d'artisanat et de commerce, dont le marché des frères Cosinus qui constitue un exemple remarquable de la prospérité économique de la cité.
                    Intégrité
                    Le site, clôturé suivant les limites présentées lors de l'inscription sur la Liste du patrimoine mondial, renferme tous les éléments nécessaires pour exprimer sa Valeur universelle exceptionnelle. Ces attributs comprennent entre autres le schéma classique de l'urbanisme romain avec deux portes situées aux extrémités du Cardo Maximus ; au centre, le Forum entouré de bâtiments essentiels de la vie publique : le Capitole, la Curie, une basilique civile, la Basilica Julia. On retrouve également les vestiges du Temple de Venus Genitrix et des demeures aristocratiques ornées de riches mosaïques. Les vestiges des monuments qui ont marqué l'expansion de la ville en direction du sud sont également inclus. Ils comprennent des habitations privées et des édifices publics tels l'arc de Caracalla (216), le temple de la Gens Septimia (229), un théâtre de 3.000 places, des thermes, des basiliques et autres édifices cultuels. Les vestiges archéologiques sont demeurés remarquablement intacts au cours des siècles. Le tourisme ne constitue par un risque pour sa conservation. Il est par contre soumis aux menaces des séismes, de la sécheresse, des incendies, du vandalisme, du vol et pillage, du pâturage illégal, des constructions illicites et des infrastructures mal intégrées.
                    Authenticité
                    Les vestiges archéologiques mis au jour à partir de 1909 témoignent fidèlement et de façon crédible des éléments urbanistiques romains, tels le plan classique de la ville romaine et le tissu urbain, et architecturaux, tels les systèmes de construction (routes, portes, aqueduc, temple à colonnade, théâtre, etc.), l'ornementation (bas-reliefs, frise et frontons, chapiteaux de colonnes, mosaïques etc.) et les matériaux de construction (pierre, mosaïque, céramique etc.), qui expriment la Valeur universelle exceptionnelle du bien. Quelques opérations de restauration de mosaïques déposées dans le musée de site ont été réalisées au cours des dernières années.
                    Besoins en matière de protection et de gestion
                    La protection du site relève des lois nationales No. 90-30 (1990) et No. 98-04 (1998), relatives à la protection du patrimoine culturel algérien. La gestion du site est confiée à l'Office de gestion et d'exploitation des biens culturels (OGEBC) dont la mission de gestion courante est dévolue au gestionnaire du site. L'OGEBC est chargé, outre les missions de service public, de protection, d'entretien et de valorisation, de mettre en œuvre le plan de protection et de mise en valeur du site (PPMVSA), en coordination avec la Direction de la culture de la Wilaya de Sétif, dotée d'un service chargé de la conservation et de la mise en valeur du patrimoine culturel.
                    Les mesures de protection prévues pour préserver les valeurs du bien concernent principalement la construction d'une clôture périphérique du site, la restauration des mosaïques endommagées et la rénovation du musée de site (achevée). On compte également sur l'application de la règlementation en place et sur une activité de suivi régulier sur le site.
                    Bien que la vétusté cause de plus en plus de dégâts au niveau des structures archéologiques fragiles (murettes), les valeurs sont dans l'ensemble bien conservées. Les besoins de financement et d'assistance internationale sont encore très importants pour la mise en œuvre du plan de gestion et de mise en valeur qui est révisé annuellement. Chaque année, 30.000 visiteurs et quelques 15.000 étudiants fréquentent le site.
                    Souviens toi le jour où tu es né tout le monde riait mais toi, tu pleurais, la vie est éphémère
                    alors œuvre de telle façon… à ce qu’au jour ou tu mourras, tout le monde pleurera… mais toi… tu riras

                    Commentaire


                    • #25
                      gallek pas connu
                      de toi assurément tu ne poste que pour dénigrer comme toujours ,bien que sur ce coup la je pense que l'ignorance y soit aussi pour quelque chose
                      quand au paysage c'est drôle que tu les trouve banal parce que sa ressemble au tien la nature ne connait pas de frontière elle
                      Souviens toi le jour où tu es né tout le monde riait mais toi, tu pleurais, la vie est éphémère
                      alors œuvre de telle façon… à ce qu’au jour ou tu mourras, tout le monde pleurera… mais toi… tu riras

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                      • #26
                        wallah khouya ahmed tu lui a bien cloué le bec à celui là. k'Allah protège bledna et son peuple.

                        Commentaire


                        • #27
                          L'Algérie a des paysages très classiques, une côté méditerranéen assez banales. Un région ouest sous l'influence désertique une région des hauts plateaux sec avec quelques sites romains délabrés et des montagnes sans grande particularité et de faible altitude, sans parler de la sécurité qui reste un vrai problème.
                          Aucun monument ni aucun site naturel algériens ne sont connu au niveau international. Le paysage est assez banales sans grande particularité.
                          A bon ?
                          On a juste le deuxième plus grand parc national au monde, le plus beau désert du monde pour les spécialistes de deserts, et le seul site à la fois naturel et culturel classé par l'UNESCO en Afrique du nord.
                          Au nord aussi il y a des beaux paysages avec la chaine de l'Atlas qui court sur toute la largeur du pays avec des sommets de 2000 mètres, peu de pays peuvent se targuer d'avoir un telle diversité de paysages.
                          En terme culturel l'Algérie as aussi des monuments romains parmi les plus importants de méditerranée comme Timgad, la Pompéi africaine.
                          Plein de petits monuments antiques, villages berberes, curiosités dispersés un peu partout sur territoire qui méritent d’être valorisés.

                          Mais je te l'accorde ces sites majeurs sont peu connus du grand public à cause de la situation geo-politique de l'Algérie depuis des decennies.

                          Une discussion sur le sujet :
                          http://www.horizonsunlimited.com/hub...h-africa-52754

                          Ou ici :
                          http://www.skitour.fr/blog/theo73-le...assili-n-ajjer

                          gallek l'Algerie les paysages sont banales....
                          Dernière modification par snake78, 04 avril 2016, 20h56.
                          "When I saw the Hoggar Mountains, my jaw dropped. If you think of Bryce, or Canyonlands National Park, you're close, but the Hoggar Mountains are more spectacular." David Ball, Empire of sands

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                          • #28
                            A bon ?
                            On a juste le deuxième plus grand parc national au monde,
                            Des parc nationaux il en existe dans le monde entier ! Avoir le plus grand parc du monde, ou le plus petit n'a aucune importance. La parc du Tassili est grand par sa taille mais ça reste une tendu désertique, cela attire quelques touristes guère plus, ce genre de parc n'a rien à voir avec les parcs forestiers bien plus riche en diversité végétale et animale.

                            le plus beau désert du monde pour les spécialistes de deserts, et le seul site à la fois naturel et culturel classé par l'UNESCO en Afrique du nord.
                            Ça renommée dépasse de loin sa véritable notoriété ! Encore une fois nous sommes loin des parcs accessibles et riche en diversité animale et végétale.

                            Au nord aussi il y a des beaux paysages avec la chaine de l'Atlas qui court sur toute la largeur du pays avec des sommets de 2000 mètres, peu de pays peuvent se targuer d'avoir un telle diversité de paysages.
                            Des plaines, des vallées, des montagnes, des plateaux, ça n'a rien de spéciale ou de fabuleux tu en trouves dans le monde entier.

                            En terme culturel l'Algérie as aussi des monuments romains parmi les plus importants de méditerranée comme Timgad, la Pompéi africaine.
                            Timgad est effectivement un grand site romain mais il ne distingue en rien l'Algérie dans ce domaine il existe des sites similaires dans toutes la méditerranée !

                            Plein de petits monuments antiques, villages berberes, curiosités dispersés un peu partout sur territoire qui méritent d’être valorisés.
                            C'est justement ça le problème, pas de valorisation !

                            Mais je te l'accorde ces sites majeurs sont peu connus du grand public à cause de la situation geo-politique de l'Algérie depuis des decennies.
                            Justement ce qui fait la particularité d'un site c'est son caractère unique dans le monde et son accessibilité, le Tassili est un beau site à plusieurs niveaux mais il reste très difficile d’accès au conditions climatiques et sécuritaire très dures.

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                            • #29
                              iridium,

                              Timgad est effectivement un grand site romain mais il ne distingue en rien l'Algérie dans ce domaine il existe des sites similaires dans toutes la méditerranée !
                              Certes, mais ça fait tout de même partie de la diversité culturelle en Algérie.

                              Des plaines, des vallées, des montagnes, des plateaux, ça n'a rien de spéciale ou de fabuleux tu en trouves dans le monde entier.
                              Oui tu as ce genre de paysages un peu partout et dans les pays voisins. Mais je mettais l'accent sur le point fort de l'Algérie et son produit phare de niveau mondial qu'est le Hoggar/Tassili.

                              Des parc nationaux il en existe dans le monde entier ! Avoir le plus grand parc du monde, ou le plus petit n'a aucune importance. La parc du Tassili est grand par sa taille mais ça reste une tendu désertique, cela attire quelques touristes guère plus, ce genre de parc n'a rien à voir avec les parcs forestiers bien plus riche en diversité végétale et animale.
                              Des parcs forestiers il en existe partout dans le monde et même en Algérie.
                              Le Tassili/Hoggar c'est justement son caractère unique dans le monde en terme de paysages, richesses rupestres, ce n'est pas pour rien que c'est le seul site naturel/culturel classé UNESCO en Afrique du nord.
                              Tu n'as pas son équivalent ailleurs.
                              Le grand canyon aussi est un site semi-désertique, et il draine des millions de visiteurs par an.
                              Dernière modification par snake78, 05 avril 2016, 08h32.
                              "When I saw the Hoggar Mountains, my jaw dropped. If you think of Bryce, or Canyonlands National Park, you're close, but the Hoggar Mountains are more spectacular." David Ball, Empire of sands

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                              • #30
                                Certes, mais ça fait tout de même partie de la diversité culturelle en Algérie.
                                Oui alhamdoulah c'est effectivement une richesse culturelle nationale mais ça n'a rien d'exceptionnel sur le pourtour méditerranéen.

                                Oui tu as ce genre de paysages un peu partout et dans les pays voisins. Mais je mettais l'accent sur le point fort de l'Algérie et son produit phare de niveau mondial qu'est le Hoggar/Tassili.
                                Oui c'est effectivement le produit phare algérien, mais le Hoggar et le Tassili restent des régions isolées, éloignées peu hospitalières, sous équipées et ou la sécurité fait défaut ce qui fait que peu de gens y vont pour voir quelques montagnes.

                                iridium,

                                Citation:

                                Timgad est effectivement un grand site romain mais il ne distingue en rien l'Algérie dans ce domaine il existe des sites similaires dans toutes la méditerranée !

                                Certes, mais ça fait tout de même partie de la diversité culturelle en Algérie.

                                Citation:

                                Des plaines, des vallées, des montagnes, des plateaux, ça n'a rien de spéciale ou de fabuleux tu en trouves dans le monde entier.

                                Oui tu as ce genre de paysages un peu partout et dans les pays voisins. Mais je mettais l'accent sur le point fort de l'Algérie et son produit phare de niveau mondial qu'est le Hoggar/Tassili.

                                Citation:

                                Des parc nationaux il en existe dans le monde entier ! Avoir le plus grand parc du monde, ou le plus petit n'a aucune importance. La parc du Tassili est grand par sa taille mais ça reste une tendu désertique, cela attire quelques touristes guère plus, ce genre de parc n'a rien à voir avec les parcs forestiers bien plus riche en diversité végétale et animale.

                                Des parcs forestiers il en existe partout dans le monde et même en Algérie.
                                Le Tassili/Hoggar c'est justement son caractère unique dans le monde en terme de paysages, richesses rupestres, ce n'est pas pour rien que c'est le seul site naturel/culturel classé UNESCO en Afrique du nord.
                                Tu n'as pas son équivalent ailleurs.
                                Le grand canyon aussi est un site semi-désertique, et il draine des millions de visiteurs par an.
                                La comparaison avec le grand canyon n'est pas pertinente. Le grand canyon est un véritable parcours aménagé accessible même aux personnes handicapées le niveau d'équipement des parcs forestiers et des parcs naturels américains ou européens dépassent de loin ce qui se fait en Algérie. Les climats cléments de ces régions font que ces parcs sont plus accessibles et disposent d'une diversité animale et végétale plus importante par rapport à ce qui existe en Algérie.

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