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Écrit par Mahmoud Chaal
Le ministre de l’Industrie et des Mines était hier en visite de travail dans la région de Béchar où il s’est intéressé en particulier au secteur minier, qu’il considère comme un maillon stratégique de son département et de la relance industrielle dans le pays, ainsi qu’à celui des matériaux de construction.
Dans la Saoura, Abdeslam Bouchouareb a, donc, donné le coup d’envoi des travaux de réalisation de la nouvelle cimenterie du Groupe Gica d’une capacité d’un million de tonnes/an. Il a également conduit la cérémonie de signature d’un partenariat algéro-chinois de 54 millions de dollars entre le Groupe minier MANAL Spa (26%) et le groupe industriel Imetal (25%), pour la partie algérienne, et la société chinoise Shaolin Mines (49%) pour la production de concentré de manganèse dans le bassin de Guettara du manganèse métal à Béchar.
Le projet en question porte sur l’exploitation du gisement de manganèse ainsi que la construction d’une usine pour la production de manganèse métallique. Un autre projet, dont le partenaire sera sélectionné avant fin juin 2016, consiste à développer et à valoriser pour la bagatelle de 19 milliards de dinars le gisement de barytine Draïssa (Béchar) par la société publique de la baryte dénommée Albaryte, créée en décembre 2013, sous forme de joint-venture entre l’Enof et 3 filiales de Sonatrach (ENSP, ENTP et ENAFOR).
Pour l’explication, la baryte est utilisée dans le forage pétrolier. A la faveur de ce projet, a-t-on indiqué sur place, «les besoins exprimés par le secteur des hydrocarbures, Sonatrach notamment, seront satisfaits par la production locale dès 2017.
L’Algérie produit actuellement 30 000 tonnes/an de baryte à Boukaïd et Khenchela pour une demande évoluant entre 100 000 et 120 000 tonnes/an. En 2015, indique le ministère de l’Industrie, l’importation de baryte a été de 78 000 tonnes pour une facture de 13 millions USD. Avec le projet de Draïssa, à 320 km au sud-ouest de Béchar, il est attendu d’ici à 2019 de couvrir l’ensemble de la demande nationale et dégager un excédent à l’export.
Lors de sa tournée, le ministre de l’Industrie et des Mines a eu des déclarations fortes sur le secteur minier et ses perspectives. «Les régions de Béchar et Tindouf, a-t-il affirmé, sont destinées à devenir un pôle minier complémentaire de rang mondial.» «Nous avons fait le choix de la remontée dans la chaîne des valeurs à chaque fois que cela est possible. La relance des mines s’accompagne d’un processus d’industrialisation. Nous le faisons pour le phosphate et le minerai de fer ; nous le ferons pour la baryte et le manganèse.»
Abdeslam Bouchouareb, qui a insisté sur le fait que «sans les mines, il n’y pas d’industries solides et qu’il n’y a pas d’ambition industrielle tout court », a donné instruction pour que «tous les projets lancés ou qui seront lancés incessamment dans le secteur des mines soient livrés fin 2018».
«D’ici à 2019, non seulement nous n’importerons plus ces substances, mais nous en exporterons les excédents», a-t-il ajouté.
Le Sud algérien, «un atout pour gagner les marchés de l’Afrique subsaharienne »
Dans sa visite des sites industriels privés de l’agroalimentaire et des matériaux de construction, au programme de sa visite, le ministre de l’Industrie et des Mines a estimé que «le Sud jouera un grand rôle dans le développement de l’économie nationale. Avec notre nouvelle approche de pénétration des marchés de l’Afrique subsaharienne, le Sud algérien dispose d’un atout de proximité unique.
Ce qui autrefois était perçu comme une faiblesse est désormais une force que nous allons valoriser. Toutes les wilayas du Grand sud et les wilayas frontalières vont se mettre dans le mouvement», a-t-il souligné.
En ce qui concerne la nouvelle cimenterie, cimenterie de la Saoura à Benzireg du groupe Gica, le ministre a supervisé l’évolution de cette unité devant être réceptionnée en avril 2019 et qui pourrait l’être avant, le ministre ayant exigé que les premiers essais soient effectués vers décembre 2018.
M. Bouchouareb a également donné une orientation pour le recrutement de la ressource humaine. «La ressource humaine doit être de la région de Béchar. Je ne veux en aucun cas que la ressource humaine provienne d’ailleurs, sauf dans le cas où le profil recherché n’est pas disponible dans la région de Béchar».
REPORTERS.DZ
Le ministre de l’Industrie et des Mines était hier en visite de travail dans la région de Béchar où il s’est intéressé en particulier au secteur minier, qu’il considère comme un maillon stratégique de son département et de la relance industrielle dans le pays, ainsi qu’à celui des matériaux de construction.
Dans la Saoura, Abdeslam Bouchouareb a, donc, donné le coup d’envoi des travaux de réalisation de la nouvelle cimenterie du Groupe Gica d’une capacité d’un million de tonnes/an. Il a également conduit la cérémonie de signature d’un partenariat algéro-chinois de 54 millions de dollars entre le Groupe minier MANAL Spa (26%) et le groupe industriel Imetal (25%), pour la partie algérienne, et la société chinoise Shaolin Mines (49%) pour la production de concentré de manganèse dans le bassin de Guettara du manganèse métal à Béchar.
Le projet en question porte sur l’exploitation du gisement de manganèse ainsi que la construction d’une usine pour la production de manganèse métallique. Un autre projet, dont le partenaire sera sélectionné avant fin juin 2016, consiste à développer et à valoriser pour la bagatelle de 19 milliards de dinars le gisement de barytine Draïssa (Béchar) par la société publique de la baryte dénommée Albaryte, créée en décembre 2013, sous forme de joint-venture entre l’Enof et 3 filiales de Sonatrach (ENSP, ENTP et ENAFOR).
Pour l’explication, la baryte est utilisée dans le forage pétrolier. A la faveur de ce projet, a-t-on indiqué sur place, «les besoins exprimés par le secteur des hydrocarbures, Sonatrach notamment, seront satisfaits par la production locale dès 2017.
L’Algérie produit actuellement 30 000 tonnes/an de baryte à Boukaïd et Khenchela pour une demande évoluant entre 100 000 et 120 000 tonnes/an. En 2015, indique le ministère de l’Industrie, l’importation de baryte a été de 78 000 tonnes pour une facture de 13 millions USD. Avec le projet de Draïssa, à 320 km au sud-ouest de Béchar, il est attendu d’ici à 2019 de couvrir l’ensemble de la demande nationale et dégager un excédent à l’export.
Lors de sa tournée, le ministre de l’Industrie et des Mines a eu des déclarations fortes sur le secteur minier et ses perspectives. «Les régions de Béchar et Tindouf, a-t-il affirmé, sont destinées à devenir un pôle minier complémentaire de rang mondial.» «Nous avons fait le choix de la remontée dans la chaîne des valeurs à chaque fois que cela est possible. La relance des mines s’accompagne d’un processus d’industrialisation. Nous le faisons pour le phosphate et le minerai de fer ; nous le ferons pour la baryte et le manganèse.»
Abdeslam Bouchouareb, qui a insisté sur le fait que «sans les mines, il n’y pas d’industries solides et qu’il n’y a pas d’ambition industrielle tout court », a donné instruction pour que «tous les projets lancés ou qui seront lancés incessamment dans le secteur des mines soient livrés fin 2018».
«D’ici à 2019, non seulement nous n’importerons plus ces substances, mais nous en exporterons les excédents», a-t-il ajouté.
Le Sud algérien, «un atout pour gagner les marchés de l’Afrique subsaharienne »
Dans sa visite des sites industriels privés de l’agroalimentaire et des matériaux de construction, au programme de sa visite, le ministre de l’Industrie et des Mines a estimé que «le Sud jouera un grand rôle dans le développement de l’économie nationale. Avec notre nouvelle approche de pénétration des marchés de l’Afrique subsaharienne, le Sud algérien dispose d’un atout de proximité unique.
Ce qui autrefois était perçu comme une faiblesse est désormais une force que nous allons valoriser. Toutes les wilayas du Grand sud et les wilayas frontalières vont se mettre dans le mouvement», a-t-il souligné.
En ce qui concerne la nouvelle cimenterie, cimenterie de la Saoura à Benzireg du groupe Gica, le ministre a supervisé l’évolution de cette unité devant être réceptionnée en avril 2019 et qui pourrait l’être avant, le ministre ayant exigé que les premiers essais soient effectués vers décembre 2018.
M. Bouchouareb a également donné une orientation pour le recrutement de la ressource humaine. «La ressource humaine doit être de la région de Béchar. Je ne veux en aucun cas que la ressource humaine provienne d’ailleurs, sauf dans le cas où le profil recherché n’est pas disponible dans la région de Béchar».
REPORTERS.DZ
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