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TIC: Le Maroc peut créer une Silicon Valley au Maghreb, mais.

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  • TIC: Le Maroc peut créer une Silicon Valley au Maghreb, mais.

    Le Maroc a-t-il les capacités de se transformer en "Silicon Valley" du Maghreb? Hamza Hraoui, conseiller en communication d'influence pour les entreprises et les dirigeants, estime que ''oui''.

    Dans un entretien paru jeudi 7 juillet au HuffpostMaroc, cet expert estime que le Maroc a toutes les potentialités pour cet objectif, à condition de revoir le fonctionnement de l'Agence nationale de réglementation des télécommunications (ANRT). ''Nous sommes en tout cas crédibles et légitimes pour être le spot technologique de la région'', souligne t-il. ''Le taux de pénétration d’internet dépasse 56% chez nous alors qu’en Tunisie c’est 44%, en Algérie c’est moins de 20%. En plus d’avoir la population la plus connectée du Maghreb, le Maroc connaît également le plus fort dynamisme de ses médias en ligne.'' En outre, le Maroc a pris de l'avance sur le plan des infrastructures de TIC, selon lui: '' quand l’Algérie a introduit la 3G qu'en 2013, nous avons aujourd’hui la couverture 4G la plus large du Maghreb.'' Mais, tempère l'expert, le pays accuse déjà un retard dans ce domaine.

    Le ''Hic''

    ''Au Maroc on est au point mort'', affirme t-il, avant d'expliquer que ''si la stratégie industrielle (du Ministre de l’Industrie et de l’Economie numérique) a esquissé les grandes lignes de l’économie numérique du pays, la structuration des écosystèmes numériques tarde à venir'', même si ''le potentiel est là.'' Pour Hamza Hraoui, ''il faut enclencher maintenant notre transformation et prendre le train de la nouvelle économie en misant sur notre tissu entrepreneurial.'' Car ''les Marocains attendent un vrai plan du numérique, conquérant et volontariste qui permettra d’accompagner les projets structurants des entreprises sur les marchés, où le Maroc peut acquérir d’ici 3 à 5 ans, un leadership continental: fabrication additive comme les imprimantes 3D, les objets connectés, la réalité augmentée, les villes intelligentes, les écoles du numérique...'' Pour cela, il faut que bien des barrières tombent, et que les opérateurs du secteur rattrapent le retard accusé par le Maroc dans le digital et l'économie numérique.

    Faire sauter les barrières

    Et, surtout, libérer le secteur des ''interdits'' et des blocages. Il estime ainsi que la Maroc, en interdiction de la VoiP, ''donne un mauvais signal aux acteurs de la nouvelle économie suite à cette interdiction.'' ''Et ses répercussions se feront sentir à moyen et à long terme'', ajoute cet expert en communication, qui appelle l'ANRT à faire ''son update''. Plus direct, il accuse l'ANRT de cloisonner le secteur des TIC et empêcher l'économie numérique de se développer. ''A l’heure du décloisonnement de l’information, de l’explosion de la data et de l’émergence de l’économie collaborative, l’ANRT poussée et pressée par les opérateurs télécom, nous a montré qu’elle vit encore à l’âge de pierre en enlevant aux jeunes étudiants, aux chercheurs, aux start-upers qui créent de la richesse dans ce pays l’essence même du progrès: le droit à la mobilité.'' Pour lui, ''cela nous montre à quel point nos institutions ont du mal à admettre que la relation public-autorité et l’ordre établi sont profondément bouleversés par le digital, obligeant les hommes politiques à revoir en profondeur leurs messages, décisions et façons de faire.'' A fin décembre 2015, le Maroc comptait 13,89 millions d'abonnés à l'Internet fixe, soit un taux de pénétration de 41,1 %, alors que le parc de l'internet mobile compte 12,81 millions d'abonnés avec une progression de 69,58% par an.

    Maghreb émergent

  • #2
    Dans un entretien paru jeudi 7 juillet au HuffpostMaroc, cet expert estime que le Maroc a toutes les potentialités pour cet objectif, à condition de revoir le fonctionnement de l'Agence nationale de réglementation des télécommunications (ANRT). ''Nous sommes en tout cas crédibles et légitimes pour être le spot technologique de la région'', souligne t-il. ''Le taux de pénétration d’internet dépasse 56% chez nous alors qu’en Tunisie c’est 44%, en Algérie c’est moins de 20%. En plus d’avoir la population la plus connectée du Maghreb, le Maroc connaît également le plus fort dynamisme de ses médias en ligne.'' En outre, le Maroc a pris de l'avance sur le plan des infrastructures de TIC, selon lui: '' quand l’Algérie a introduit la 3G qu'en 2013, nous avons aujourd’hui la couverture 4G la plus large du Maghreb.'' Mais, tempère l'expert, le pays accuse déjà un retard dans ce domaine.
    ce n'est pas du tous pro ce que dit ce Monsieur , si il veut parler de la silicone valley , faudrait d'abord qu'il sache , ce que c'est la silicone valley , ça n'a rien avoir avec la 4G ou la performance de la connexion internet , c'est plutot de la production numerique et de la recherche....y a des pays qui on une meilleurs conex que les USA mais qui sont loin d'avoir "la silicone valley "
    enfin pour revenir au sujet , c'est vrai que le maroc est peut etre bien placé pour être un leaders africain ou arabe ou méme du tiers monde en ce qui concerne la production numérique , vue le nombre d’informaticiens qualifié qu'il possède , il lui manque quand même une forte demande en produit informatique des pays cible puisque l'internet dans les pays africain ou arabe serre juste a "skyper" et maté des cochonnerie
    tu tombe je tombe car mane e mane
    après avoir rien fait ...on a souvent le sentiment d'avoir faillie faire ....un sentiment consolateur

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    • #3
      l'internet dans les pays africain ou arabe serre juste a "skyper" et maté des cochonnerie

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      • #4
        Hamza Hraoui, conseiller en communication.
        Les pays a forte corruption les illettrés peuvent avoir les meilleurs postes

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        • #5
          Les pays a forte corruption les illettrés peuvent avoir les meilleurs postes
          C'est justement le pays le moins pire au Maghreb à ce registre. Tunisie également. Les autres ont carrément des présidents et premiers ministres illettrés.

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          • #6
            Article fantasmagorique. .......ne peut on pas se contenter de passer de la mule à la bicyclette. ....au lieu du vaisseau intergalactique
            " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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            • #7
              ce n'est pas du tous pro ce que dit ce Monsieur , si il veut parler de la silicone valley , faudrait d'abord qu'il sache , ce que c'est la silicone valley , ça n'a rien avoir avec la 4G ou la performance de la connexion internet , c'est plutot de la production numerique et de la recherche....y a des pays qui on une meilleurs conex que les USA mais qui sont loin d'avoir "la silicone valley "
              C'est très bien dit et je partage entièrement. Le mec c'est un conseiller en communication qui ne connait rien de l'infrastructure en R&D de la silicon valley.

              Ce qui manque au Maroc sur ce niveau la:

              1) Il faut que les laboratoires de recherche travaillent sur les domaines rentables en TIC, beaucoup de nos laboratoires travaillent sur des sujets sans aucun intérêts en TIC, des trucs déconnectés du marché mondial sur ce niveau la et du coup on crée trop peu de brevets. Actuellement par exemple, il y a la big data et l'intelligence artificielle qui sont en vogue en occident, au niveau recherche, combien on a de spécialistes en intelligence artificielle? On a trop peu et ils se comptent sur les bouts des doigts.

              2) Il faut faciliter la création des start up, il faut faire le minimum de taches administratifs pour pouvoir créer une start up et alléger les fiscalités le maximum possible, 0% d'IS jusqua quand la start up soit suffisament rentable. Faire des formations pour les ingénieurs et les chercheurs sur la création des start up et leur montrer les exemples des modèles allemands, US, Israelien etc. Les universités et écoles d'ingénieurs doivent créer un nombre de start up chaque année, il faut cibler un nombre donné et essayer de l'augmenter, puis faire un suivi du taux de réussite, les chercheurs, doctorants, et ingénieurs auront une bonne part de bénéfice, l'université aura une petite part et les autres partenaires aussi auront des petites part, c'est comme ca que ca marche en occident. Dans l'univ d'oujda par exemple, je n'ai vu qu'une seule start up poussée par luniv, et il y avait un copinage dedans et un piston en faveur d'un certain francais ... c'est tout sauf un modèle de silicon valley ca!

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              • #8
                Le Maroc forme beaucoup d'informaticien qui peuvent apporter des atouts dans le domaine de la conception et de la production numérique. Le pays dispose certes de la meilleurs infra mais c'est loin d'être suffisant pour prétendre à monter une Silicon Valley.

                La création d'une Sillicon Valley demande des prérequis en terme de qualité académique et scientifique.

                Pour le moment le Maroc attire essentiellement des sociétés de service informatique dont la valeur ajoutée scientifique et technique est inférieure à celle des éditeurs de logiciel et des fournisseurs d'outils et de solutions informatiques. C'est un bon début, c'est certes ce qui se fait de mieux au Maghreb, mais sérieusement nous sommes encore loin de la Silicon Valley.

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                • #9
                  Il veut dire silisioune valley. Là, on a déjà pris de l'avance avec tous les gamins qui sniffent leur colle.

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                  • #10
                    Pour faire un grand bond en avant il faut commencer par le commencement: les études.

                    Il faut tripler le nombre d étudiants, 14 annees d études ( bac + 2) doit être le minimum pour tout jeune marocain. il faut que les étudiants disposent tous d une bourse au minimum 2000 dhs... Les augmentations de salaires des profs doivent être liées aux nombres et à la qualité des publications scientifiques ..

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                    • #11
                      Ce sont les prérequis minimum, formation et qualité de la recherche scientifique.

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                      • #12
                        Le problème c'est dans les détails, pour avoir une bonne formation et une bonne qualité de recherche scientifique, il faut miser du fric, et il faut aussi bien gérer ce fric investit. Le maroc actuellement ne mise pas dans le secteur, je dirai meme qu'il fait des économies dedans, l'exemple le plus frappant dernièrement c'est le recrutement de 500 fonctionnaires dans l'enseignement sup, 500 postes étaient réservés uniquement pour les fonctionnaires. Le gouvernement a fait ca pour économiser du fric, recruter un fonctionnaire donc il lui payera une petite augmentation au lieu de payer tout un salaire pour un docteur non fonctionnaire, meme si c'est ceux la en général qui sont plus jeunes et ont meilleurs cv. Aucun pays occidental ne se permet ce type de décisions catastrophiques, le recrutement dans les univs se fait sur la qualité et uniquement sur ca, et non pas pour faire des économies.

                        Au maroc on a besoin d'une décision radicale, révolutionnaire, un gouvernement qui arrive à faire des économies de 500 millions $, trouver comment soutirer ca du budget général et la miser en la recherche scientifique, ca nous fera donc 1,2% du PIB au total et ca reste toujours moins que la moyenne de l'OCDE ou les USA, mais ces 500 millions $ ils serviront à financer des thèses co tutelles, dans tous les domaines techniques qui manquent au maroc, ca permettra largement d'élever le niveau et de faire le genre de "boom" dont on a besoin. Malheureusement, on a pas ce genre de politiques, palais et partis politiques, qui peuvent prendre ce type de décisions qui révolutionnent les nations.

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                        • #13
                          Le Maroc peut créer une Silicon Valley au Maghreb,
                          Le Maroc peut aussi fabriquer de la silicone, et la commercialiser, surtout pour le marché local, garanti de gros rendements.
                          @ certains mraraka;
                          Ma3yetouche min les publications bidons dans la section economie? ehchmou chwiya.

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                          • #14
                            Nous ne sommes qu'au début d'une révolution bien plus profonde
                            Beaucoup de métier vont disparaître et beaucoup d'autres vont naître
                            Les rapports de force économique vont changer énormément dans un futur proche
                            Soit le Maroc et le Maghreb décident de participer à cette révolution soit ils en seront les victimes
                            Les sites comme uber ou ceux de covoiturage sont par ex en train de changer le rapport à la mobilité
                            Les champs d'application sont infinis et contrairement à des domaines comme l'aéronautique ou l'automobile , le ticket d'entrée est relativement raisonnable pour ceux qui frappent à la porte ......encore faut il se décider à venir frapper à cette porte

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                            • #15
                              Il y a toujours un début ,même si on importe ce genre de projets qui seront à la taille économique de chaque pays ,mais l'idée est bonne ,ça serait une pépinière pour les start-up qui débuteront pour s'envoler ou périr ,mais on gagnerait en savoir faire ,formation etc

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