Le prix du baril de pétrole est toujours aussi bas et était même descendu sous la barre des 53 dollars. C’est évidement le climat particulièrement clément qui est en grande partie à l'origine de cette baisse.
Ce qui n'est pas une bonne nouvelle pour les pays exportateurs de l'or noir qui suivent avec intérêts son évolution. La baisse de production qui était déjà envisagée semble donc inéluctable.
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Le pétrole a brièvement chuté en-deçà des 53 dollars le baril jeudi à Londres et à New York, de nouveaux plus bas depuis juin 2005, alors que pèsent toujours sur le marché la douceur des températures hivernales américaines et l'ampleur des stocks de produits distillés.
Vers 11H15 GMT (12H15 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février cédait 36 cents à 53,35 dollars, après avoir reculé à 52,60 dollars plus tôt dans la matinée, un prix plus vu depuis le 13 juin 2005.
Le baril de "light sweet crude" à New York perdait 55 cents à 53,47 dollars lors des échanges électroniques, sur l'échéance de février, après avoir chuté jusqu'à 52,94 dollars, un plus bas depuis le 9 juin 2005.
Les cours ont poursuivi le repli entamé mercredi après la publication du rapport du département américain de l'Energie (DoE) sur les stocks.
"Ce rapport était plutôt baissier, dans la mesure où il a signalé de solides hausses des stocks de produits distillés et d'essence, alors que les températures restent toujours relativement douces", a expliqué Kevin Norrish, analyste chez Barclays Capital à Londres.
Le rapport a fait état d'une augmentation beaucoup plus forte que prévu des stocks de produits distillés (diesel et fioul de chauffage), de 5,4 millions de barils, contre 2 millions attendus.
La demande américaine en fioul de chauffage, actuellement bien inférieure aux normales saisonnières en raison du climat, a chuté à son plus bas niveau depuis cinq mois, selon le DoE.
Ces chiffres ont fait passer au second plan la baisse de 5 millions de barils des stocks de brut.
Les cours avaient commencé l'année autour de 61 dollars le baril avant de perdre plus de 8 dollars à Londres comme à New York, soit presque 14%.
"Le gros chiffre qui est en ligne de mire, c'est maintenant 50 dollars. Etant donné le rythme et l'orientation du marché, on ne peut pas exclure complètement que ce niveau soit testé", a estimé Kevin Norrish.
Selon Michael Davies, analyste chez Sucden, le climat va "continuer de faire pression sur les cours". Les météorologues américains de Meteorlogix ont prévu des températures au-dessus des normales saisonnières jusqu'à la fin de la semaine dans le nord-est des Etats-Unis.
Dans ce contexte, la pression sur l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) pour réduire sa production risque de s'accentuer. Les membres du cartel suivent de près l'évolution des prix, et s'inquièteraient de leurs niveaux actuels.
"Plus les prix baissent, plus la probabilité augmente que l'Opep agisse. Le cartel peut soit appliquer plus sérieusement les baisses de production déjà annoncées, soit décider de nouvelles baisses de production", a estimé M. Norrish.
Le cartel avait décidé en octobre d'une baisse de production de 1,2 million de barils par jour, applicable au 1er novembre. Les analystes estiment toutefois qu'il n'a pas tenu ses engagements. A la mi-décembre, les différentes estimations faisaient état d'une baisse réelle de production de 500 à 800.000 barils par jour.
Une nouvelle baisse théorique de 500.000 barils par jour, décidée à la mi-décembre à Abuja (Nigeria) doit entrer en vigueur au 1er février. Elle pourrait cependant prendre effet plus vite que prévu.
"Certains pays membres ont annoncé qu'ils allaient appliquer les baisses décidées à Abuja immédiatement, sans attendre février", a indiqué jeudi matin à l'AFP Omar Ibrahim, porte-parole de l'Opep.
Par AFP
Ce qui n'est pas une bonne nouvelle pour les pays exportateurs de l'or noir qui suivent avec intérêts son évolution. La baisse de production qui était déjà envisagée semble donc inéluctable.
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Le pétrole a brièvement chuté en-deçà des 53 dollars le baril jeudi à Londres et à New York, de nouveaux plus bas depuis juin 2005, alors que pèsent toujours sur le marché la douceur des températures hivernales américaines et l'ampleur des stocks de produits distillés.
Vers 11H15 GMT (12H15 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février cédait 36 cents à 53,35 dollars, après avoir reculé à 52,60 dollars plus tôt dans la matinée, un prix plus vu depuis le 13 juin 2005.
Le baril de "light sweet crude" à New York perdait 55 cents à 53,47 dollars lors des échanges électroniques, sur l'échéance de février, après avoir chuté jusqu'à 52,94 dollars, un plus bas depuis le 9 juin 2005.
Les cours ont poursuivi le repli entamé mercredi après la publication du rapport du département américain de l'Energie (DoE) sur les stocks.
"Ce rapport était plutôt baissier, dans la mesure où il a signalé de solides hausses des stocks de produits distillés et d'essence, alors que les températures restent toujours relativement douces", a expliqué Kevin Norrish, analyste chez Barclays Capital à Londres.
Le rapport a fait état d'une augmentation beaucoup plus forte que prévu des stocks de produits distillés (diesel et fioul de chauffage), de 5,4 millions de barils, contre 2 millions attendus.
La demande américaine en fioul de chauffage, actuellement bien inférieure aux normales saisonnières en raison du climat, a chuté à son plus bas niveau depuis cinq mois, selon le DoE.
Ces chiffres ont fait passer au second plan la baisse de 5 millions de barils des stocks de brut.
Les cours avaient commencé l'année autour de 61 dollars le baril avant de perdre plus de 8 dollars à Londres comme à New York, soit presque 14%.
"Le gros chiffre qui est en ligne de mire, c'est maintenant 50 dollars. Etant donné le rythme et l'orientation du marché, on ne peut pas exclure complètement que ce niveau soit testé", a estimé Kevin Norrish.
Selon Michael Davies, analyste chez Sucden, le climat va "continuer de faire pression sur les cours". Les météorologues américains de Meteorlogix ont prévu des températures au-dessus des normales saisonnières jusqu'à la fin de la semaine dans le nord-est des Etats-Unis.
Dans ce contexte, la pression sur l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) pour réduire sa production risque de s'accentuer. Les membres du cartel suivent de près l'évolution des prix, et s'inquièteraient de leurs niveaux actuels.
"Plus les prix baissent, plus la probabilité augmente que l'Opep agisse. Le cartel peut soit appliquer plus sérieusement les baisses de production déjà annoncées, soit décider de nouvelles baisses de production", a estimé M. Norrish.
Le cartel avait décidé en octobre d'une baisse de production de 1,2 million de barils par jour, applicable au 1er novembre. Les analystes estiment toutefois qu'il n'a pas tenu ses engagements. A la mi-décembre, les différentes estimations faisaient état d'une baisse réelle de production de 500 à 800.000 barils par jour.
Une nouvelle baisse théorique de 500.000 barils par jour, décidée à la mi-décembre à Abuja (Nigeria) doit entrer en vigueur au 1er février. Elle pourrait cependant prendre effet plus vite que prévu.
"Certains pays membres ont annoncé qu'ils allaient appliquer les baisses décidées à Abuja immédiatement, sans attendre février", a indiqué jeudi matin à l'AFP Omar Ibrahim, porte-parole de l'Opep.
Par AFP
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