D’une capacité de 12.000 tonnes et d’un coût s’élevant à 22,5 millions de dollars, « Tine Ziren » a accosté, hier, au port d’Alger. Ce navire vient renforcer la flotte de la CNAN en matière de transport de marchandises, composée d’une quinzaine de navires.

Ph. : Wafa
D’une capacité de 12.000 tonnes et d’un coût s’élevant à 22,5 millions de dollars, « Tine Ziren » a accosté, hier, au port d’Alger.
Ce navire vient renforcer la flotte de la CNAN en matière de transport de marchandises, composée d’une quinzaine de navires.
Ce qui est peu pour un pays comme l’Algérie lorsqu’on sait que ce type de transport demeure le principal mode d’acheminement de nos importations (95%). De l’aveu même du ministre des Transports et des Travaux publics qui a assisté à cet événement, l’on est encore loin pour mettre fin à notre dépendance en matière de transport de marchandises hors hydrocarbures par voie maritime, qui coûte chaque année la bagatelle 1,6 milliard de dollars, alors que nos cargos n’assurent malheureusement que 3% de nos exportations et surtout de nos importations.
« Nous aspirons à avancer sérieusement dans ce dossier pour atteindre d’ici 2020 au moins un taux de 30% des parts de ce marché qui doit revenir aux armateurs nationaux. Notre objectif principal est d’assurer le transport de marchandises algériennes par notre propre flotte », a indiqué Boudjemaa Talai, qui plaide à ce propos pour des partenariats public-privé afin de créer de nouvelles entreprises dans l’optique du renforcement de la flotte nationale. Pour pouvoir relever ces défis et, par la même, accroître le trafic de marchandises, les pouvoirs publics ont engagé en 2013 un ambitieux programme de développement des capacités de transport de la CNAN, à travers notamment l’acquisition de nouveaux cargos, 25 au total, pour un coût global d’un milliard de dollars. « Tine Ziren » est justement le 8e de la série en attendant le reste. La filiale CNAN-Nord, qui assure le transport de marchandises à partir des ports d’Anvers (Belgique), de Hambourg (Allemagne), d’Istanbul (Turquie) et de Charleston (Etats-Unis), s’accapare la part du lion avec 18 navires, les sept restants sont destinés à la CNAN-Med qui couvre la zone méditerranéenne, notamment la France, l’Espagne et l’Italie. L’autre point soulevé par le ministre a trait au coût jugé élevé de la logistique en Algérie comparativement à d’autres pays. Boudjemaa Talai a estimé à ce sujet qu’il est « plus que primordial de le ramener au moins à 10%, alors qu’il est trois fois plus élevé actuellement. Ailleurs, il ne dépasse pas les 5% », a-t-il regretté.
Pour revenir au « Tin Ziren », de type « général cargo ship », celui-ci, long de 147 mètres avec un maître-bau de 21 mètres, est équipé de technologies modernes et doté de la dernière génération de motorisation, assure-t-on du côté de la CNAN. Il viendra s’ajouter à cinq autres nouvelles acquisitions de la CNAN pour le transport de marchandises (conteneurs, matériels divers d’équipements industriels, colis lourds, produits dangereux et cargaison en vrac,…), mis en exploitation depuis 2014 pour quatre d’entre eux, le dernier ayant été réceptionné l’année passée. Ne s’arrêtant pas en si bon chemin, CNAN-Nord a procédé dernièrement au lancement d’un appel d’offres restreint pour l’acquisition de deux autres navires de type « Bulk Carrier », des navires de charge destinés au transport de marchandises solides en vrac. La date de dépôt des offres avait été initialement fixée pour le 8 août avant d’être prorogée pour aujourd’hui.
SAM

Ph. : Wafa
D’une capacité de 12.000 tonnes et d’un coût s’élevant à 22,5 millions de dollars, « Tine Ziren » a accosté, hier, au port d’Alger.
Ce navire vient renforcer la flotte de la CNAN en matière de transport de marchandises, composée d’une quinzaine de navires.
Ce qui est peu pour un pays comme l’Algérie lorsqu’on sait que ce type de transport demeure le principal mode d’acheminement de nos importations (95%). De l’aveu même du ministre des Transports et des Travaux publics qui a assisté à cet événement, l’on est encore loin pour mettre fin à notre dépendance en matière de transport de marchandises hors hydrocarbures par voie maritime, qui coûte chaque année la bagatelle 1,6 milliard de dollars, alors que nos cargos n’assurent malheureusement que 3% de nos exportations et surtout de nos importations.
« Nous aspirons à avancer sérieusement dans ce dossier pour atteindre d’ici 2020 au moins un taux de 30% des parts de ce marché qui doit revenir aux armateurs nationaux. Notre objectif principal est d’assurer le transport de marchandises algériennes par notre propre flotte », a indiqué Boudjemaa Talai, qui plaide à ce propos pour des partenariats public-privé afin de créer de nouvelles entreprises dans l’optique du renforcement de la flotte nationale. Pour pouvoir relever ces défis et, par la même, accroître le trafic de marchandises, les pouvoirs publics ont engagé en 2013 un ambitieux programme de développement des capacités de transport de la CNAN, à travers notamment l’acquisition de nouveaux cargos, 25 au total, pour un coût global d’un milliard de dollars. « Tine Ziren » est justement le 8e de la série en attendant le reste. La filiale CNAN-Nord, qui assure le transport de marchandises à partir des ports d’Anvers (Belgique), de Hambourg (Allemagne), d’Istanbul (Turquie) et de Charleston (Etats-Unis), s’accapare la part du lion avec 18 navires, les sept restants sont destinés à la CNAN-Med qui couvre la zone méditerranéenne, notamment la France, l’Espagne et l’Italie. L’autre point soulevé par le ministre a trait au coût jugé élevé de la logistique en Algérie comparativement à d’autres pays. Boudjemaa Talai a estimé à ce sujet qu’il est « plus que primordial de le ramener au moins à 10%, alors qu’il est trois fois plus élevé actuellement. Ailleurs, il ne dépasse pas les 5% », a-t-il regretté.
Pour revenir au « Tin Ziren », de type « général cargo ship », celui-ci, long de 147 mètres avec un maître-bau de 21 mètres, est équipé de technologies modernes et doté de la dernière génération de motorisation, assure-t-on du côté de la CNAN. Il viendra s’ajouter à cinq autres nouvelles acquisitions de la CNAN pour le transport de marchandises (conteneurs, matériels divers d’équipements industriels, colis lourds, produits dangereux et cargaison en vrac,…), mis en exploitation depuis 2014 pour quatre d’entre eux, le dernier ayant été réceptionné l’année passée. Ne s’arrêtant pas en si bon chemin, CNAN-Nord a procédé dernièrement au lancement d’un appel d’offres restreint pour l’acquisition de deux autres navires de type « Bulk Carrier », des navires de charge destinés au transport de marchandises solides en vrac. La date de dépôt des offres avait été initialement fixée pour le 8 août avant d’être prorogée pour aujourd’hui.
SAM
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