Grace à la hausse du niveau de vie qui a conduit à l'émergence de nouveaux riches,et d'un meilleur pouvoir d'achat de la classe moyenne, le secteur bancaire est en ébullition et doit proposer le meilleur produit destiné à séduire ses consommateurs insatiables et effrénés. Leader et précurseur dans le marché, la Bonus Card de Garanti Bank est la plus attractive.
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Sur les canapés soldés de Tepe Home, l'équivalent turc du BHV, les affichettes des banques, serrées en rang d'oignons, tentent d'attirer le chaland avec une remise de 35 % sur le mobilier. La carte de crédit Maximum de IS Bankasi permet un paiement en 18 mensualités, tout comme Advantage, celle de HSBC, la Bonus Card de Garanti Bank fait une offre sur douze mois...
En Turquie, le secteur des produits bancaires est hautement concurrentiel. Profitant d'une hausse de leur niveau de vie (il a doublé en cinq ans) les nouveaux riches et la classe moyenne estimée à 16 millions de personnes consomment à tout-va, papillonnant d'établissement en établissement, au gré des taux proposés. Le nombre de cartes de crédit en circulation a été multiplié par deux en quatre ans, passant de 15 à 31 millions. Les banques rivalisent à coups de publicités télévisées pour capter l'appétit de consommation des Turcs. Dans ce secteur en plein boom, la Bonus Card tient le haut de l'affiche.
Cinq millions de personnes possèdent déjà le produit phare de Garanti Bank. À l'origine de son succès, un système de fidélisation particulièrement innovant : en réglant ses achats avec sa carte chez les enseignes partenaires, le porteur engrange à chaque fois des points Bonus. « Avec les 60 Bonus (environ 30 eur, NDLR) gagnés en réglant mon ordinateur portable, je pense que je vais acheter de la layette pour mon bébé, réfléchit Erkan Kili, jeune père et manager dans un grand hôtel d'Istanbul. J'ai la Bonus depuis son lancement en 2000 et j'ai déjà pu profiter de mes points accumulés, la dernière fois, j'ai offert un téléphone portable à ma femme. » Dans les rues commerçantes, il est impossible d'échapper au logo vert de la Bonus. Plus de 1 000 marques et 100 000 points de vente participent à ce programme. Selon Garanti Bank, l'étendue de ce réseau en fait le plus vaste d'Europe.
Lancement prévu en 2007 au Royaume-Uni
Et pour garder cette place de précurseur, la banque turque se lance désormais dans la technologie du paiement sans contact et à grande échelle : le propriétaire de la carte n'a plus besoin de composer son code, il lui suffit de la passer devant un terminal de paiement. Le client gagne du temps et ne s'embarrasse plus de pièces de monnaie. Pour des raisons de sécurité, le procédé est limité à des montants qui n'excèdent pas 15 euros. « Le dispositif mis en place réduit les pertes en cas de vol, explique Cyril Villemin, responsable du département marketing bancaire de Gemalto, qui a fourni les nouvelles cartes à Garanti Bank. Dès que la somme de 50 eur d'achat est atteinte, par exemple, l'utilisateur doit composer son code manuellement pour réinitialiser le mode de paiement sans contact. Cette carte fonctionne donc un peu comme un porte-monnaie. »
Encore au stade expérimental, 50 000 Bonus Card pilotes sont équipées du système Master Card PayPass, opérationnel dans les chaînes de fast-food Starbucks et Burger King et chez Cinébonus, un réseau de salles de cinéma.
Cette technologie déjà répandue aux États-Unis arrive donc en Europe via la Turquie, premier pays à l'expérimenter, devançant ainsi la Grande-Bretagne, où Barclays et la Royal Bank of Scotland ont prévu des lancements pour 2007. « La carte bancaire représente la clef de voûte de la stratégie commerciale en Turquie, souligne Cyril Villemin. L'innovation dans ce secteur est donc essentielle. »
D'autres banques sont intéressées par cette carte de crédit dernière génération. Et chez Garanti Bank, on pense déjà à décliner le concept. « La possibilité de créer des moyens de paiement à partir d'une multitude de formes et d'objets, tels que des porte-clefs ou des montres, contribuera à nous différencier », selon Reha Emekli, vice-présidente des paiements.
Par Le figaro
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Sur les canapés soldés de Tepe Home, l'équivalent turc du BHV, les affichettes des banques, serrées en rang d'oignons, tentent d'attirer le chaland avec une remise de 35 % sur le mobilier. La carte de crédit Maximum de IS Bankasi permet un paiement en 18 mensualités, tout comme Advantage, celle de HSBC, la Bonus Card de Garanti Bank fait une offre sur douze mois...
En Turquie, le secteur des produits bancaires est hautement concurrentiel. Profitant d'une hausse de leur niveau de vie (il a doublé en cinq ans) les nouveaux riches et la classe moyenne estimée à 16 millions de personnes consomment à tout-va, papillonnant d'établissement en établissement, au gré des taux proposés. Le nombre de cartes de crédit en circulation a été multiplié par deux en quatre ans, passant de 15 à 31 millions. Les banques rivalisent à coups de publicités télévisées pour capter l'appétit de consommation des Turcs. Dans ce secteur en plein boom, la Bonus Card tient le haut de l'affiche.
Cinq millions de personnes possèdent déjà le produit phare de Garanti Bank. À l'origine de son succès, un système de fidélisation particulièrement innovant : en réglant ses achats avec sa carte chez les enseignes partenaires, le porteur engrange à chaque fois des points Bonus. « Avec les 60 Bonus (environ 30 eur, NDLR) gagnés en réglant mon ordinateur portable, je pense que je vais acheter de la layette pour mon bébé, réfléchit Erkan Kili, jeune père et manager dans un grand hôtel d'Istanbul. J'ai la Bonus depuis son lancement en 2000 et j'ai déjà pu profiter de mes points accumulés, la dernière fois, j'ai offert un téléphone portable à ma femme. » Dans les rues commerçantes, il est impossible d'échapper au logo vert de la Bonus. Plus de 1 000 marques et 100 000 points de vente participent à ce programme. Selon Garanti Bank, l'étendue de ce réseau en fait le plus vaste d'Europe.
Lancement prévu en 2007 au Royaume-Uni
Et pour garder cette place de précurseur, la banque turque se lance désormais dans la technologie du paiement sans contact et à grande échelle : le propriétaire de la carte n'a plus besoin de composer son code, il lui suffit de la passer devant un terminal de paiement. Le client gagne du temps et ne s'embarrasse plus de pièces de monnaie. Pour des raisons de sécurité, le procédé est limité à des montants qui n'excèdent pas 15 euros. « Le dispositif mis en place réduit les pertes en cas de vol, explique Cyril Villemin, responsable du département marketing bancaire de Gemalto, qui a fourni les nouvelles cartes à Garanti Bank. Dès que la somme de 50 eur d'achat est atteinte, par exemple, l'utilisateur doit composer son code manuellement pour réinitialiser le mode de paiement sans contact. Cette carte fonctionne donc un peu comme un porte-monnaie. »
Encore au stade expérimental, 50 000 Bonus Card pilotes sont équipées du système Master Card PayPass, opérationnel dans les chaînes de fast-food Starbucks et Burger King et chez Cinébonus, un réseau de salles de cinéma.
Cette technologie déjà répandue aux États-Unis arrive donc en Europe via la Turquie, premier pays à l'expérimenter, devançant ainsi la Grande-Bretagne, où Barclays et la Royal Bank of Scotland ont prévu des lancements pour 2007. « La carte bancaire représente la clef de voûte de la stratégie commerciale en Turquie, souligne Cyril Villemin. L'innovation dans ce secteur est donc essentielle. »
D'autres banques sont intéressées par cette carte de crédit dernière génération. Et chez Garanti Bank, on pense déjà à décliner le concept. « La possibilité de créer des moyens de paiement à partir d'une multitude de formes et d'objets, tels que des porte-clefs ou des montres, contribuera à nous différencier », selon Reha Emekli, vice-présidente des paiements.
Par Le figaro
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