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Algérie- Le PLF 2017 sonne la fin du Fonds de régulation des recettes

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  • Algérie- Le PLF 2017 sonne la fin du Fonds de régulation des recettes

    Le seuil du solde minimum obligatoire du FRR fixé à 740 milliards de DA sera supprimé. A partir de 2017, le reliquat de ce Fonds servira à financer le déficit du Trésor.

    Le projet de loi de finances 2017 (PLF 2017) propose de supprimer le seuil lié au solde minimal obligatoire du Fonds de régulation des recettes (FRR), fixé à 740 milliards de DA, afin d'absorber partiellement le déficit du Trésor.

    Cette mesure vise à faire face au "resserrement des ressources financières de l'Etat et à l'incertitude sur l'évolution du marché pétrolier" et illustre "la priorité de l'internalisation du financement de l'économie sur le recours à l'endettement extérieur", explique l'exposé des motifs accompagnant le document portant le PLF 2017.

    La nomenclature des dépenses et des recettes du FRR, créé en 2000, prévoit en matière des recettes les plus-values de la fiscalité pétrolière et les avances de la Banque d'Algérie, et en matière des dépenses le remboursement de la dette publique et le financement du déficit du Trésor "sans que le solde du FRR ne puisse être inférieur à 740 mds de DA. Suite à la conjoncture favorable qui a caractérisé les cours internationaux du pétrole brut, ce fonds avait accumulé d'importantes ressources grâce aux niveaux élevés des recettes des hydrocarbures.

    Amenuisement progressif depuis 2006

    A partir de 2006, l'encours de ce fonds a contribué au financement d'une grande partie du déficit du Trésor qui s'est accentué suite à l'expansion des dépenses d'équipement engagées dans le cadre des programmes d'investissements publics (plans quinquennaux 2005-2009, 2010-2014 et 2015-2019).

    Cependant, à partir du second semestre de 2014, la chute de plus de 50% des prix des hydrocarbures a conduit à l'amenuisement des disponibilités du FFR. Selon le PLF, la fiscalité pétrolière recouvrée en 2015 a été de 2.273,49 mds DA (contre 3.388,4 mds DA en 2014), avec une fiscalité budgétisée de 1.722,94 mds DA (contre 1.577,7 mds DA en 2014), soit une plus-value de 550,5 mds DA (contre 1.810,6 mds DA en 2014).

    Le reliquat du FRR a été de 2.072,5 mds DA à fin 2015 contre 4.408,5 mds DA à fin 2014, soit une baisse de 120%, précise l'exposé des motifs. Avec le recours continu au FRR pour financer les déficits récurrents du Trésor, le ministère des Finances prévoit que le solde de ce compte atteigne 740 milliards DA à la fin 2016, avance le même texte. La suppression du solde minimum du Fonds s'avère ainsi une nécessité pour absorber une partie du déficit du Trésor en 2016, estimé à 2.452 milliards DA dans la Loi de finances 2016.

    maghrebemergent

  • #2
    En 2017, l’État ne construira ni logements, ni autoroutes, ni hôpitaux…

    L’État réduit fortement les investissements publics. Dans le projet de budget pour 2017 dont nous détenons une copie, les grands projets d’équipement sont quasiment absents. Ni grands centres hospitalo-universitaires, ni nouveaux programmes de logements, ni autoroutes…

    Le budget de l’équipement est fortement impacté par la crise économique induite par la baisse des recettes de l’État, conséquence de la chute des prix du pétrole.

    Prenons par exemple le bâtiment, l’un des moteurs de la croissance. Dans le tableau relatif au programme des projets pour 2017 réservés au ministère de l’Habitat et de l’Urbanisme, on retrouve notamment l’acquisition foncière de la ville nouvelle de Sidi Abdellah à 15 milliards de dinars, l’étude et la réalisation de 71 CEM à 12,78 milliards de dinars ou encore l’indemnisation au titre des expropriations dans le cadre de la déclaration d’utilité publique de l’opération de réalisation de logements publics et d’équipements à Tébessa. Aucun nouveau programme de logements n’est prévu.

    L’exemple du ministère de la Santé est aussi si éloquent. Aucun nouveau projet de réalisation d’un hôpital, d’un CHU ou d’un centre anti-cancer n’est à l’ordre du jour malgré le déficit enregistré en la matière. Le plus important projet inscrit sur la liste est relatif à l’acquisition d’équipements médicaux au profit de 13 polycliniques, sept hôpitaux et un service d’hémodialyse et un laboratoire d’hygiène » et s’élève à 3,65 milliards de dinars.

    Au chapitre des réévaluations proposées en 2017, on note notamment une étude et la réalisation de sept hôpitaux à 2,27 milliards de dinars.

    Même constat pour le ministère des Travaux publics et des Transports. Dans le programme des projets inscrits pour 2017 figure notamment la réalisation d’une piste Hass Tguert-Tiririne sur 495 Km (deuxième tranche) à cinq milliards de dinars et une autre piste relisant Tamanrasset à Azzaoua sur 292 Km (deuxième tranche) évaluée également à cinq milliards de dinars. Pour ce département, les réévaluations proposées sont importantes. Il s’agit entre autres de cinq milliards pour le tramway de Ouargla, 4,1 milliards pour celui de Bel Abbès, et à cinq milliards pour l’étude et la réalisation du viaduc Trans-Rhumel de Constantine.

    Pour le ministère des Ressources en eau et de l’environnement, aucun grand projet de construction de barrage n’a été inscrit au programme où on note des travaux de confortement de barrages à l’image de celui de Cheurfa II à 1,5 milliard de dinars. Parmi les projets en cours inscrit au chapitre des réévaluations, on peut citer notamment la construction du barrage de Tabbelout à Jijel à 11,4 milliards de dinars et la réalisation du transfert Tabellout-Draa Diss à sept milliards de dinars.

    Pour le ministère de l’Industrie et des Mines, même constat. Aucun grand projet n’a été inscrit au programme. Même chose pour le département de la Jeunesse et des Sports qui a toutefois enregistré le projet d’étude, de suivi, de réalisation et d’équipement du stade OMS de Beraki à Alger au chapitre des réévaluations pour 7 milliards de dinars. Pour 2017, le département de Mohamed Aïssa n’a visiblement proposé aucun projet. On enregistre cependant l’inscription au chapitre des réévaluations du projet de suivi, de réalisation et d’équipement d’une mosquée pôle à Laghouat à 500 millions de dinars et le projet relatif à une autre mosquée pôle à Mascara à 710 millions de dinars. Mais le ministre des Affaires a déclaré le 8 octobre que les projets des mosquées pôles ont été gelés, faute d’argent.

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    • #3
      L’État réduit fortement les investissements publics. Dans le projet de budget pour 2017 dont nous détenons une copie, les grands projets d’équipement sont quasiment absents. Ni grands centres hospitalo-universitaires, ni nouveaux programmes de logements, ni autoroutes…
      Quoi de plus normal.

      Quand les caisses sont vides, la priorité est à la survie.

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      • #4
        Envoyé par Faceless
        Quoi de plus normal.

        Quand les caisses sont vides, la priorité est à la survie.
        Surtout pour le peuple.
        Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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        • #5
          Bien sur pour le peuple.

          Les mafiosi d'alger ont leurs caisses en Suisse et France.

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