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BP a investi plus de 4 milliards de $ en Algérie pour l’exploitation des Hydraucarbur

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  • BP a investi plus de 4 milliards de $ en Algérie pour l’exploitation des Hydraucarbur

    BP a investi plus de 4 milliards de dollars en Algérie pour l’exploitation des Hydraucarbures à In Salah, In Amenas et Rhourde El Baguel. Elle est l'un des Plus grand investisseurs en Algerie dans ce domaine (l'exploitation).

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    En plus de ses investissements dans le secteur des hydrocarbures en Algérie, notamment dans la production gazière où il est le plus présent, le groupe pétrolier British Petroleum consent également des investissements dans le cadre du développement social dans les régions où il opère.
    Depuis son retour en Algérie au courant des années 1990, British Petroleum (BP) a consenti, durant les dix dernières années, des investissement qui dépassent 4 milliards de dollars. Ce qui fait dire au groupe qu’il est «aujourd’hui le premier investisseur étranger» dans le secteur des hydrocarbures en Algérie et est, ainsi, «l’un des partenaires privilégiés» de la société nationale des hydrocarbures Sonatrach du fait de son implication aux plans énergétique et social.

    En effet, en plus de sa raison d’être dans notre pays, qui reste le développement des ressources énergétiques, le groupe britannique accorde également un intérêt certain au bien-être communautaire, un domaine où il a réalisé ou aidé à la concrétisation de nombreux projets, notamment à Illizi, Ghardaïa, In Salah et In Aménas.

    Plus d’un million de dollars d’investissements sociaux par an Pour la réalisation des divers projets sociaux, BP Algérie consacre, depuis 1998, un budget annuel dont le montant atteint 1 à 1,2 million de dollars, selon le directeur de l’investissement social à BP pour l’Afrique du Nord, M. Ahmed Tiliouine.

    D’où un investissement social cumulé de près de 11 millions de dollars. Le dernier projet en date entrant dans le cadre de la politique d’investissement social réalisé par le pétrolier britannique est la mise en place et l’aménagement d’une bibliothèque publique multimédia dans la daïra d’In Salah.

    C’est la première bibliothèque multimédia dans la wilaya de Tamanrasset. L’inauguration de cette infrastructure a été faite mercredi dernier par le président-directeur général de BP Algérie, M. Gerry Peereboom, qui a effectué le déplacement à In Salah à la tête d’une délégation composée, notamment, de cadres du groupe et de représentants de Libris Alger, de la Bibliothèque nationale (BN) d’El Hamma et de l’APC d’In Salah, ses partenaires dans la réalisation de ce projet qui, pour BP Algérie, sont «en ligne avec sa stratégie de contribution au développement des communautés locales».

    Le fonds documentaire de cette bibliothèque est constitué de 1 274 titres représentant 3 232 volumes (60 % en langue arabe), en plus de 1 000 autres représentant plus de 2 300 volumes, un don de la BN. Pour un fonctionnement plutôt professionnel de ce projet, qui a nécessité un délai de réalisation de onze mois, BP a également mis en place et financé un programme de formation au profit de quinze jeunes d’In Salah, qui ont reçu leur diplôme à l’occasion de l’inauguration.

    La bibliothèque est à caractère multidisciplinaire, puisqu’en plus du plaisir de la lecture dans de nombreux domaines qu’elle offrira aux habitants, elle devra également abriter d’autres activités, dont l’organisation de conférences au profit des lycéens et d’autres catégories de la population.

    Le coût global de ce projet est de 13 millions de dinars. 10 000 dollars pour le dessalement d’eau à In Salah On ne peut parler d’In Salah sans évoquer son eau salée et calcaire. Une eau qui coule pourtant dans les robinets de la population.

    Devant cet état de fait, l’un des projets sociaux importants dans cette ville est justement la réalisation de projets de stations de traitement des eaux entièrement financés par BP à hauteur de 10 000 dollars. Depuis 2000, quatre stations ont été mises en place progressivement.

    Elles sont gérées par la Saharienne de traitement des eaux (STE), une société gérée par un jeune ingénieur algérien, M. Réda Atiki, ayant sous sa coupe plusieurs techniciens. BP a donc financé l’ensemble des équipements ainsi que la formation des techniciens.

    La quantité totale traitée par jour par ces stations est de 8 500 litres. Cette eau est vendue par la STE au prix symbolique de 1 DA/litre, mais est cédée à titre gracieux pour les 490 malades chroniques, surtout les hypertendus.

    En fait, c’est BP qui paie la STE à la place des malades, en guise d’aide pour cette catégorie de la population. Mais le contrat du groupe britannique avec la STE arrive à terme et la société locale sera obligée de faire payer les malades, à moins qu’une autre source d’aide ne soit trouvée.

    Le groupe britannique a également financé des centres linguistiques pour l’enseignement de l’anglais dans le sud du pays. La délégation qui a effectué le déplacement à In Salah a effectué une virée dans le centre de cette ville, où BP a financé l’ensemble des équipements didactiques, de climatisation, etc.

    BP a, par ailleurs, financé de nombreux autres projets, dont ceux d’approvisionnement en énergie solaire dans les zones rurales au profit des populations de deux villages, Hassi Ghanem (Ghardaïa) et Ihrer (Illizi). La production cumulée des panneaux solaires alimente en électricité plus de 2 000 habitants représentant 300 foyers.

    In Amenas produira 9 milliards de mètres cubes de gaz en 2007 British Petroleum, en partenariat avec Sonatrach et le norvégien Statoil, opère dans les projets gaziers d’In Salah et d’In Amenas ainsi que dans le projet pétrolier de Rhourde El Baguel.

    Le projet gazier d’In Amenas, qui comprend quatre champs, a atteint le plateau de production et est complètement opérationnel depuis la mi-décembre. En 2007, ce projet devrait produire 9 milliards de mètres cubes de gaz et 50 000 à 60 000 barils par jour de liquides, comme prévu antérieurement, même si la montée en puissance a été un peu lente.

    Situés à environ 850 km au sud de Hassi Messaoud, les champs d’In Amenas contiennent du gaz humide à la différence du projet d’In Salah (gaz sec), également exploité par les trois mêmes partenaires. Trois trains de production ont été installés sur le site par un joint-venture entre JGC et Kellogg, Brown and Root.

    Le coût d’investissement avait été estimé à 1,2 milliard de dollars par BP, qui détient une participation de 25 % dans le projet (après les 50 % prévus à l’origine), de même que Statoil qui avait racheté en 2003 une partie de l’intérêt de BP.

    La Sonatrach contrôle les 50 % restants. BP a obtenu, par ailleurs, en avril 2005, suite au sixième appel d’offres international, trois blocs, dont deux sont situés dans le bassin d’Illizi, non loin d’In Amenas. Cette proximité avait compté pour beaucoup dans la décision de la compagnie de soumissionner pour ces deux permis, Bourarhat et Sud-Est Illizi.

    Le troisième permis obtenu à l’occasion de cet appel d’offres, Hassi Matmat, n’est distant que de 160 km de Hassi R’mel. Quant au grand gisement gazier d’In Salah, qu’on dit être le plus grand de l’Algérie, il est en production depuis 2004, avec une quantité annuelle de 9 milliards de mètres cubes de gaz, essentiellement exportés vers l’Europe.

    - Le Jeune Independant

  • #2
    Qui a dit que les compagnies pétrolières étrangères quittaient l’Algérie ?!
    Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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