Une compagnie d'assurance a décidé d'utiliser un système d'intelligence artificielle afin de traiter les remboursements médicaux de ses clients.
Il n'y a pas que l'industrie qui se « robotise ». Au Japon, une compagnie d'assurance-vie a décidé de s'octroyer les services d'un système d'intelligence artificielle pour traiter les remboursements médicaux de leurs clients. L'entreprise, comme le rapporte le quotidien japonais The Mainichi, va ainsi licencier 25 % des employés du service des paiements, soit 34 personnes.
Coût de l'installation : 200 millions de yens, soit environ 1,5 million d'euros. En se séparant de ces 34 salariés au profit de l'intelligence artificielle dès janvier, Fukoku Mutuel Life Insurance entend améliorer sa productivité de 30 %, prévoyant une économie de 140 millions de yens (1,1 million d'euros) la première année. De quoi s'attendre à un retour sur investissement assez rapide si l'on en croit les chiffres de la firme japonaise.
35 % des emplois au Japon robotisés d'ici 18 ans
Reste que ce remplacement par un robot a de quoi inquiéter les salariés. Le programme d'intelligence artificielle Watson d'IBM devrait en effet réaliser les mêmes missions que les salariés du service. Et même plus rapidement. Le système sera capable « d'analyser et d'interpréter l'ensemble des données, y compris les images, le son et la vidéo », explique IBM. Plusieurs dizaines de milliers de dossiers médicaux pourront être disséqués par les ordinateurs afin de pouvoir établir des remboursements aux clients, explique The Mainichi.
D'autres compagnies d'assurance japonaises utilisent l'intelligence artificielle. Dai-ichi Life Insurance Company utilise le même système que son concurrent pour les mêmes missions. À cette différence qu'il n'y a eu aucun licenciement et que les salariés doivent désormais vérifier le bon déroulement des procédures traitées par l'intelligence artificielle. Mais la tendance est bien lancée. En 2015, un rapport du cabinet d'études Nomura estimait que 35 % des emplois dans le pays pourraient être robotisés d'ici 2035.
Le point
Il n'y a pas que l'industrie qui se « robotise ». Au Japon, une compagnie d'assurance-vie a décidé de s'octroyer les services d'un système d'intelligence artificielle pour traiter les remboursements médicaux de leurs clients. L'entreprise, comme le rapporte le quotidien japonais The Mainichi, va ainsi licencier 25 % des employés du service des paiements, soit 34 personnes.
Coût de l'installation : 200 millions de yens, soit environ 1,5 million d'euros. En se séparant de ces 34 salariés au profit de l'intelligence artificielle dès janvier, Fukoku Mutuel Life Insurance entend améliorer sa productivité de 30 %, prévoyant une économie de 140 millions de yens (1,1 million d'euros) la première année. De quoi s'attendre à un retour sur investissement assez rapide si l'on en croit les chiffres de la firme japonaise.
35 % des emplois au Japon robotisés d'ici 18 ans
Reste que ce remplacement par un robot a de quoi inquiéter les salariés. Le programme d'intelligence artificielle Watson d'IBM devrait en effet réaliser les mêmes missions que les salariés du service. Et même plus rapidement. Le système sera capable « d'analyser et d'interpréter l'ensemble des données, y compris les images, le son et la vidéo », explique IBM. Plusieurs dizaines de milliers de dossiers médicaux pourront être disséqués par les ordinateurs afin de pouvoir établir des remboursements aux clients, explique The Mainichi.
D'autres compagnies d'assurance japonaises utilisent l'intelligence artificielle. Dai-ichi Life Insurance Company utilise le même système que son concurrent pour les mêmes missions. À cette différence qu'il n'y a eu aucun licenciement et que les salariés doivent désormais vérifier le bon déroulement des procédures traitées par l'intelligence artificielle. Mais la tendance est bien lancée. En 2015, un rapport du cabinet d'études Nomura estimait que 35 % des emplois dans le pays pourraient être robotisés d'ici 2035.
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