L’Instance arabe d’investissement et de développement agricole a décidé d’investir un milliard de dollars en Algérie, pour contribuer au développement de l’agriculture.
L’Instance arabe d’investissement et de développement agricole a décidé d’investir un milliard de dollars en Algérie, pour contribuer au développement de l’agriculture. C’est M. Amine Boutalbi, DG du centre arabo-africain de l’investissement et du développement (CAAID), qui a annoncé la nouvelle hier sur les ondes de la radio algérienne. Cette décision, rappelle t-on, intervient six mois environ après la visite en Algérie de M. Mohamed Obaïd Almazroueî, président de cette haute instance, au cours de laquelle il a été reçu par M. Abdeslam Chelghoum, ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche. Au cours de cette rencontre, a-t-il ajouté, les deux parties ont examiné les diverses opportunités d’investissement dans le secteur agricole, avant d’étudier en commun la possibilité de création d'un mécanisme pour l'octroi de micros-crédits aux agriculteurs. L’hôte de l’émission matinale de la radio Chaîne I devait ensuite préciser qu’à travers cet investissement, l’instance arabe de l’investissement et du développement agricole prend ses quartiers en Algérie, sachant particulièrement qu’elle a bénéficié de deux superficies agricoles de 10.000 hectares chacune à Tiaret et d’El-Goléa (Ghardaïa), pour ses projets d’investissement agricole.
Selon M. Boutalbi, un des principaux rôles du centre arabo africain de l’investissement et du développement (CAAID) est la recherche de fonds d’investissement internationaux pour financer les projets économiques, comme cette instance arabe où l’Algérie est membre actif, sans pour autant bénéficier une seule fois de ses crédits. Il a ajouté ensuite que les représentants de cette instance arabe sont attendus prochainement en Algérie où ils auront des discussions approfondies avec les hauts cadres du ministère, de la BADR, ainsi qu’avec nombre d’investisseurs algériens dans le secteur agricole. Dans ce contexte, le DG de la CAAID a annoncé l’organisation prochaine d’un colloque international sur l’investissement et le commerce, les 9 et 10 avril 2017, avec la participation de 23 pays du monde entier, au cours duquel la situation économique du pays et les opportunités d’investissement qu’il offre dans divers domaines seront présentés aux investisseurs étrangers intéressés par le continent africain. À ce propos, près d’une trentaine d’opérateurs économiques africains sont attendus à cette manifestation afin de nouer des relations d’affaires avec leurs homologues algériens dans divers domaines.
Créée en 1972, l’instance arabe pour l’agriculture, l’investissement et le développement est une institution financière arabe, basée à Khartoum (Soudan). Son but principal, assurer la sécurité alimentaire dans le monde arabe, par l'investissement agricole et en développant les ressources agricoles et humaines, tout en œuvrant à la généralisation des technologies agricoles modernes. L’instance financière est présente dans une quarantaine de projets existant dans 12 pays arabes. Depuis sa création, aucun Algérien n'a bénéficié ni de prêt ni d'accompagnement de cette institution, dont l’Algérie est membre fondateur.
Mourad A.
El Moudjahid
L’Instance arabe d’investissement et de développement agricole a décidé d’investir un milliard de dollars en Algérie, pour contribuer au développement de l’agriculture. C’est M. Amine Boutalbi, DG du centre arabo-africain de l’investissement et du développement (CAAID), qui a annoncé la nouvelle hier sur les ondes de la radio algérienne. Cette décision, rappelle t-on, intervient six mois environ après la visite en Algérie de M. Mohamed Obaïd Almazroueî, président de cette haute instance, au cours de laquelle il a été reçu par M. Abdeslam Chelghoum, ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche. Au cours de cette rencontre, a-t-il ajouté, les deux parties ont examiné les diverses opportunités d’investissement dans le secteur agricole, avant d’étudier en commun la possibilité de création d'un mécanisme pour l'octroi de micros-crédits aux agriculteurs. L’hôte de l’émission matinale de la radio Chaîne I devait ensuite préciser qu’à travers cet investissement, l’instance arabe de l’investissement et du développement agricole prend ses quartiers en Algérie, sachant particulièrement qu’elle a bénéficié de deux superficies agricoles de 10.000 hectares chacune à Tiaret et d’El-Goléa (Ghardaïa), pour ses projets d’investissement agricole.
Selon M. Boutalbi, un des principaux rôles du centre arabo africain de l’investissement et du développement (CAAID) est la recherche de fonds d’investissement internationaux pour financer les projets économiques, comme cette instance arabe où l’Algérie est membre actif, sans pour autant bénéficier une seule fois de ses crédits. Il a ajouté ensuite que les représentants de cette instance arabe sont attendus prochainement en Algérie où ils auront des discussions approfondies avec les hauts cadres du ministère, de la BADR, ainsi qu’avec nombre d’investisseurs algériens dans le secteur agricole. Dans ce contexte, le DG de la CAAID a annoncé l’organisation prochaine d’un colloque international sur l’investissement et le commerce, les 9 et 10 avril 2017, avec la participation de 23 pays du monde entier, au cours duquel la situation économique du pays et les opportunités d’investissement qu’il offre dans divers domaines seront présentés aux investisseurs étrangers intéressés par le continent africain. À ce propos, près d’une trentaine d’opérateurs économiques africains sont attendus à cette manifestation afin de nouer des relations d’affaires avec leurs homologues algériens dans divers domaines.
Créée en 1972, l’instance arabe pour l’agriculture, l’investissement et le développement est une institution financière arabe, basée à Khartoum (Soudan). Son but principal, assurer la sécurité alimentaire dans le monde arabe, par l'investissement agricole et en développant les ressources agricoles et humaines, tout en œuvrant à la généralisation des technologies agricoles modernes. L’instance financière est présente dans une quarantaine de projets existant dans 12 pays arabes. Depuis sa création, aucun Algérien n'a bénéficié ni de prêt ni d'accompagnement de cette institution, dont l’Algérie est membre fondateur.
Mourad A.
El Moudjahid
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