La Chine délocalise dans les pays émergents, le contre coup sera rude pour les pays de l'OCDE.
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On parle souvent des délocalisations d’entreprises occidentales en Chine pour des raisons économiques et d’accès à une main d’œuvre à faible coût. Deux évènements récents viennent mettre en dimension ce phénomène qui n’est pas unilatéral.
Tout d’abord, la délocalisation présente des risques ; c’est ce que vient rappeler une enquête menée par le cabinet Bearing Point, le magazine Supply Chain et l’École supérieure de commerce de Paris. Parmi les 150 entreprises belges et françaises interrogées, il s’avère que 76 % ont déjà délocalisé une partie de leur production dans des pays en développement, dont 30 % en Chine (pour une immense majorité sur le marché textile). Mais l’enquête met l’accent sur les contraintes et sur les coûts que génèrent ces délocalisations : doutes sur la qualité des produits, risques de contrefaçon, et surtout une augmentation substantielle des problèmes logistiques : hausse des coûts de livraison, lenteur de la réaction aux évolutions ponctuelles du marché - particulièrement aigüe sur le secteur textile où les délais de livraison peuvent excéder six mois, soit deux saisons de la mode. Au total, les entreprises ayant délocalisé en Chine estiment que leurs coûts de logistique ont augmenté de 66 %.
Autre éclairage nouveau en matière de délocalisations : elles ne sont plus l’apanage des sociétés occidentales. Chery, l’un des principaux constructeurs automobile chinois, qui s’est allié au géant germano-étatsunien Daimler-Chrysler, vient d’annoncer un plan de construction de trois usines de montage pour sa marque à l’étranger. Déjà implantée en Iran, en Malaisie, en Russie, en Ukraine, au Brésil et en Egypte, où elle travaille en coentreprise avec des sociétés locales, Chery a décidé d’acquérir sous son nom propre des usines dans des pays stratégiques, au Moyen-Orient, en Europe de l’Est et en Amérique du Sud. Dans la foulée, d’autres constructeurs comme Geely Automobiles ou Great Wall Motors se sont montrés intéressés.
30 janvier 2007 Bejin Information
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On parle souvent des délocalisations d’entreprises occidentales en Chine pour des raisons économiques et d’accès à une main d’œuvre à faible coût. Deux évènements récents viennent mettre en dimension ce phénomène qui n’est pas unilatéral.
Tout d’abord, la délocalisation présente des risques ; c’est ce que vient rappeler une enquête menée par le cabinet Bearing Point, le magazine Supply Chain et l’École supérieure de commerce de Paris. Parmi les 150 entreprises belges et françaises interrogées, il s’avère que 76 % ont déjà délocalisé une partie de leur production dans des pays en développement, dont 30 % en Chine (pour une immense majorité sur le marché textile). Mais l’enquête met l’accent sur les contraintes et sur les coûts que génèrent ces délocalisations : doutes sur la qualité des produits, risques de contrefaçon, et surtout une augmentation substantielle des problèmes logistiques : hausse des coûts de livraison, lenteur de la réaction aux évolutions ponctuelles du marché - particulièrement aigüe sur le secteur textile où les délais de livraison peuvent excéder six mois, soit deux saisons de la mode. Au total, les entreprises ayant délocalisé en Chine estiment que leurs coûts de logistique ont augmenté de 66 %.
Autre éclairage nouveau en matière de délocalisations : elles ne sont plus l’apanage des sociétés occidentales. Chery, l’un des principaux constructeurs automobile chinois, qui s’est allié au géant germano-étatsunien Daimler-Chrysler, vient d’annoncer un plan de construction de trois usines de montage pour sa marque à l’étranger. Déjà implantée en Iran, en Malaisie, en Russie, en Ukraine, au Brésil et en Egypte, où elle travaille en coentreprise avec des sociétés locales, Chery a décidé d’acquérir sous son nom propre des usines dans des pays stratégiques, au Moyen-Orient, en Europe de l’Est et en Amérique du Sud. Dans la foulée, d’autres constructeurs comme Geely Automobiles ou Great Wall Motors se sont montrés intéressés.
30 janvier 2007 Bejin Information
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