Par TSA
Bedda Mahdjoub n’est pas satisfait des usines d’assemblage de véhicules en Algérie.
Le ministre de l’Industrie et des Mines a déclaré ce dimanche qu'”il faut arrêter la production actuelle“.
“Nous devons mettre fin au mode de production actuel parce que la majorité des constructeurs n’ont pas amélioré le taux d’intégration“, a estimé le ministre, ce dimanche 2 juillet, en marge de la clôture de la session de printemps du Parlement.
Bedda Mahdjoub affirme que le taux d’intégration dans l’industrie automobile “n’a pas atteint le niveau souhaité“. “Il faut que tout le monde s’aligne sur la nouvelle politique du gouvernement qui vise la création de sociétés de sous-traitance”, a-t-il lancé.
Avec ces critiques, Bedda Mahdjoub vise particulièrement son prédécesseur Abdeslam Bouchouareb, qui avait toujours vanté l’industrie automobile locale.
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Montage automobile : Bedda Mahdjoub dénonce une nouvelle fois une « importation déguisée »
Le nouveau ministre de l’Industrie et des Mines a qualifié une nouvelle fois, ce lundi 3 juillet, l’industrie automobile en Algérie « d’importation déguisée ».
« Nous n’avons pas atteint nos objectifs.
Il faut encourager ce secteur mais pas de cette manière.
Car de cette manière, c’est de l’importation déguisée.
Il faut redresser », a assuré Mahdjoub Bedda sur Ennahar TV, au lendemain de déclarations similaires tenues au Parlement.
Trois ans après le lancement du premier projet d’assemblage de voitures par Renault, le ministre de l’Industrie et des Mines fait donc un bilan négatif.
« Nous avons constitué un groupe de travail qui a travaillé durant le ramadan.
Nous avons sollicité des experts en dehors du secteur et les résultats n’étaient pas satisfaisants », regrette Mahdjoub Bedda.
« Vous voulez dire que nous avons importé des véhicules que nous avons mis dans les usines avant de les faire sortir de ces mêmes usines ? », demande le journaliste.
« C’est à peu près ce qui se passe.
Nous n’allons pas fermer la porte mais il faudrait développer cette industrie », répond le ministre de l’Industrie et des Mines.« Quand vous allez acheter une voiture, vous ne la trouvez pas.
Et quand vous trouvez la voiture, son prix est plus élevé qu’à l’étranger.
Les voitures sont plus chères et les exonérations sont importantes », poursuit Mahdjoub Bedda qui appelle à stopper « l’hémorragie ».
Selon lui, une réflexion est en cours pour revoir le cahier des charges.
Interrogé sur les licences d’importation des véhicules, le ministre a précisé qu’un groupe de travail se penche actuellement sur le sujet.
Un quota de 25.000 voitures seulement sera importé pour l’année en cours.
TSA
Bedda Mahdjoub n’est pas satisfait des usines d’assemblage de véhicules en Algérie.
Le ministre de l’Industrie et des Mines a déclaré ce dimanche qu'”il faut arrêter la production actuelle“.
“Nous devons mettre fin au mode de production actuel parce que la majorité des constructeurs n’ont pas amélioré le taux d’intégration“, a estimé le ministre, ce dimanche 2 juillet, en marge de la clôture de la session de printemps du Parlement.
Bedda Mahdjoub affirme que le taux d’intégration dans l’industrie automobile “n’a pas atteint le niveau souhaité“. “Il faut que tout le monde s’aligne sur la nouvelle politique du gouvernement qui vise la création de sociétés de sous-traitance”, a-t-il lancé.
Avec ces critiques, Bedda Mahdjoub vise particulièrement son prédécesseur Abdeslam Bouchouareb, qui avait toujours vanté l’industrie automobile locale.
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Montage automobile : Bedda Mahdjoub dénonce une nouvelle fois une « importation déguisée »
Le nouveau ministre de l’Industrie et des Mines a qualifié une nouvelle fois, ce lundi 3 juillet, l’industrie automobile en Algérie « d’importation déguisée ».
« Nous n’avons pas atteint nos objectifs.
Il faut encourager ce secteur mais pas de cette manière.
Car de cette manière, c’est de l’importation déguisée.
Il faut redresser », a assuré Mahdjoub Bedda sur Ennahar TV, au lendemain de déclarations similaires tenues au Parlement.
Trois ans après le lancement du premier projet d’assemblage de voitures par Renault, le ministre de l’Industrie et des Mines fait donc un bilan négatif.
« Nous avons constitué un groupe de travail qui a travaillé durant le ramadan.
Nous avons sollicité des experts en dehors du secteur et les résultats n’étaient pas satisfaisants », regrette Mahdjoub Bedda.
« Vous voulez dire que nous avons importé des véhicules que nous avons mis dans les usines avant de les faire sortir de ces mêmes usines ? », demande le journaliste.
« C’est à peu près ce qui se passe.
Nous n’allons pas fermer la porte mais il faudrait développer cette industrie », répond le ministre de l’Industrie et des Mines.« Quand vous allez acheter une voiture, vous ne la trouvez pas.
Et quand vous trouvez la voiture, son prix est plus élevé qu’à l’étranger.
Les voitures sont plus chères et les exonérations sont importantes », poursuit Mahdjoub Bedda qui appelle à stopper « l’hémorragie ».
Selon lui, une réflexion est en cours pour revoir le cahier des charges.
Interrogé sur les licences d’importation des véhicules, le ministre a précisé qu’un groupe de travail se penche actuellement sur le sujet.
Un quota de 25.000 voitures seulement sera importé pour l’année en cours.
TSA
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