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La croissance de l'économie algérienne atteint 3% en 2006

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  • La croissance de l'économie algérienne atteint 3% en 2006

    La croissance globale de l'économie algérienne est estimée à 3% en 2006. Hors hydrocarbures, elle atteint 4,5% selon le FMI. Le coupable ? Sonatrach qui n'aurait pas atteint ses objectifs de production pour 2006. Un petit blâme pour Mohamed Meziane...

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    Economie algérienne : Les bons points du FMI

    Le Fonds monétaire international (FMI) a dressé un tableau favorable de l’économie algérienne estimant que les bonnes conditions actuelles offraient l’occasion d’engager des réformes visant à réduire le chômage et assurer la stabilité macroéconomique. Dans sa revue annuelle, au titre de l’article IV de ses statut, le FMI confirme la diminution de la croissance du produit intérieur brut en 2006 affichant un taux d’environ 3%, en grande partie en raison d’une baisse de la production hydrocarbure pour des raisons techniques. La croissance du produit intérieur brut hors hydrocarbure est estimée à 4,5% dopée par le secteur de l’habitat et de l’agriculture.

    Le FMI note que “l’inflation est demeurée basse jusqu’au milieu de l’année mais elle reprend, reflétant un rebond dans des prix de denrées alimentaires”. Les prix favorables d’hydrocarbure sur les marchés internationaux ont encore renforcé la position externe de l’Algérie. Le FMI projette que l’excédent de compte courant grimpe jusqu’aux 24,5% du PIB contre 21% en 2005. Les réserves de change ont atteint 70 milliards fin septembre 2006. Après le remboursement par anticipation de la dette, en particulier vis-à-vis du Club de Paris et de Londres, le ratio dette extérieure/PIB devait baisser de 17% en 2005 à moins de 4,5% en 2006. Le FMI constate l’argumentation considérable des montants alloués au programme d’investissement public 2005-09. Il estime, par ailleurs, que les salaires de la Fonction publique ont été augmentés de 15% à -16% en moyenne. En conséquence, le FMI s’attend à ce que le déficit primaire hors hydrocarbure s’élargisse à environ 37% du PIB en 2006 contre 33% en 2005.

    Pour autant, le FMI estime que l’excédent budgétaire global avoisinerait les 12% du PIB. Parallèlement, la politique monétaire, souligne le document du FMI “est restée prudente et correspond à l’objectif des autorités de maintenir l’inflation à un faible niveau”. Le rapport du Fonds monétaire international souligne les “progrès accomplis dans des réformes structurales”.
    Le Fonds cite les opérations en cours, de privatisation d’une banque publique et de la modernisation du système de paiements. Le FMI constate le renforcement de la gouvernance des banques publiques. “La surveillance est devenue plus active, principalement par des inspections sur place” lit-on dans le rapport. “Cependant, le niveau des prêts improductifs des banques publiques reste élevé”, ajoute le document. Le FMI évoque dans son rapport les mesures fiscales prises par le gouvernement récemment, la réduction de l’IBS de 30% à 25% et l’institution d’un impôt forfaitaire unique.

    Le document fait référence à la poursuite de la privatisation des entreprises publiques et à l’adoption de la loi contre la corruption en janvier 2006. Les directeurs exécutifs du FMI relèvent les performances économiques encourageantes de l’Algérie ces dernières années, en notant le déclin du taux de chômage, une croissance économique soutenue, une inflation maîtrisée et des positions externes et fiscales confortables. Pour autant, ils recommandent la poursuite des politiques macro-économiques prudentes. Ils estiment que la stabilité politique et la situation financière favorable constituent une opportunité “inestimable” pour réaliser une croissance forte et durable, réduire le chômage tout en maintenant la stabilité macro-économique. Le FMI souligne “l’importance d’assurer la gestion saine des ressources d’hydrocarbure et d’aller de l’avant vigoureusement avec des réformes structurelles afin d’augmenter la productivité et améliorer le climat économique”.

    Le FMI semble avoir apprécié les changements introduits dans le gestion du Fonds de régulation des recettes ainsi que la récente conclusion du pacte national économique et social qui lie le principe des augmentations des salaires à celle de la productivité et aux performances économiques du secteur hors hydrocarbures. Sur les perspectives économiques pour la période 2007-2011, il estime que sur la base des projections de maintien des prix du pétrole à un niveau d’environ 60 dollars, “la position extérieure de l’Algérie restera très favorable à moyen terme”, avec des exportations annuelles tournant autour de 55 milliards de dollars, avec “une croissance soutenue” grâce aux retombées attendues de l’exécution progressive des programmes d’investissement de l’État.

    source : Liberté

  • #2
    dommage que dans ce message , les points faibles ne sont pas abordés car c'est sutout cela qu'il faut traiter .
    Dernière modification par noubat, 10 février 2007, 10h09.
    Mr NOUBAT

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