Tweet
La presence mondiale est la cible de la Sonatrach et constituera même, selon son premier responsable, le terrain de prédilection de la compagnie pétroliere.
Sonatrach lorgne l’Afrique subsaharienne, les Etats-Unis et l’Amérique latine
la hausse si des possibilités lui sont offertes, selon son P-DG, M. Mohamed Meziane, qui a dévoilé les ambitions de la compagnie, déjà présente en Afrique, en Europe et Amérique latine. Au lendemain de la signature avec le ministère malien du Pétrole d’un contrat pour l’acquisition d’un bloc d’exploration, M. Meziane a fait savoir, hier sur les ondes de la radio chaîne III, qu’«il y a d’autres projets d’exploration que Sonatrach est en train de rechercher, en Amérique latine notamment, en plus du Pérou où nous sommes présents avec un investissement de près de 70 millions de dollars.
Il y a d’autres possibilités qui pourraient être intéressantes pour Sonatrach au Venezuela ou au Brésil». Pour M. Meziane, les 4 milliards de dollars de prévision d’investissement à l’international à l’horizon 2011 est un «montant minimum» et «si les opportunités se présentent nous pourrons aller au-delà», a-t-il indiqué, en ajoutant, toutefois, que «chaque projet devra être mûrement réfléchi aux plans technique et économique et sur celui des risques».
En outre, la compagnie mise beaucoup sur le continent africain où elle est aussi en discussions pour étudier la possibilité d’investir en Mauritanie. M. Meziane a indiqué que Sonatrach «va continuer à chercher des possibilités, en particulier en Afrique subsaharienne».
Quant aux montants des investissements réalisés jusque-là en Afrique, le P-DG de Sonatrach n’a pas donné de détails, soulignant seulement que ce sont généralement des projets évalués entre 15 et 20 millions de dollars en plusieurs phases et les engagements de Sonatrach augmenteront au fur et à mesure des indices et des découvertes qui sont réalisées.
En dehors de l’acquisition de blocs d’exploration, il y a également des projets structurants que la compagnie nationale développe en partenariat, comme les gazoducs Galsi et Medgaz. D’ailleurs, selon M. Meziane, le Medgaz, dans lequel Sonatrach détient 36 % des parts, «est bien avancé puisque tous les contrats de réalisation ont été signés, le dernier en date étant conclu le 2 février dernier».
Le projet Galsi est, quant à lui, toujours en préparation, alors que, pour le gazoduc transsaharien, «les études sont bien avancées», a-t-il précisé. Le patron de Sonatrach a clairement fait savoir que le gaz constitue un axe prioritaire pour le développement de la compagnie sur les marchés internationaux et c’est dans ce cadre qu’elle a créé des sociétés de commercialisation de gaz en Espagne et en Italie, actuellement en cours de mise en place.
La même démarche concernera aussi la France dans quelques mois, a déclaré M. Meziane, en rappelant qu’un contrat avait été signé avec Gaz de France en décembre dernier pour permettre au gaz algérien l’accès au terminal de Montoir pour une quantité de 1 à 2 milliards de mètres cubes et aussi pour le développement de sa commercialisation.
Dans cette perspective, «nous allons donc créer une société de commercialisation». Le responsable de Sonatrach a également révélé que la compagnie est en discussions pour «l’accès à des terminaux sur la côte est des Etats-Unis» en vue de commercialiser le GNL.
L’objectif est, selon lui, d’investir davantage dans la distribution, car «notre présence en Europe et aux Etats-Unis nous permettra d’arbitrer les prix dans le domaine du GNL», et ce grâce aux complexes qui sont en cours de négociation pour leur construction.
Pour atteindre ces objectifs, M. Meziane a avoué qu’il faudra aussi intensifier l’exploration dont le coût des travaux représente environ 700 millions de dollars par an. «Nous allons aussi essayer de situer les gisements à travers les découvertes que nous avons réalisées et qui n’ont pas été exploitées afin d’atteindre nos objectifs de production et de transformation du GNL pour la commercialisation tant en Europe que sur le continent américain ou encore l’Asie».
Interrogé sur le montant des investissements qui seront consentis pour ce faire, le P-DG de Sonatrach a affirmé que les investissements sur la partie amont représente 60 % des 40 milliards de dollars du programme d’investissement de la compagnie, soit 24 milliards de dollars dont la partie gaz représente une part entre 60 et 70 %.
- Le jeune Independant
Sonatrach lorgne l’Afrique subsaharienne, les Etats-Unis et l’Amérique latine
la hausse si des possibilités lui sont offertes, selon son P-DG, M. Mohamed Meziane, qui a dévoilé les ambitions de la compagnie, déjà présente en Afrique, en Europe et Amérique latine. Au lendemain de la signature avec le ministère malien du Pétrole d’un contrat pour l’acquisition d’un bloc d’exploration, M. Meziane a fait savoir, hier sur les ondes de la radio chaîne III, qu’«il y a d’autres projets d’exploration que Sonatrach est en train de rechercher, en Amérique latine notamment, en plus du Pérou où nous sommes présents avec un investissement de près de 70 millions de dollars.
Il y a d’autres possibilités qui pourraient être intéressantes pour Sonatrach au Venezuela ou au Brésil». Pour M. Meziane, les 4 milliards de dollars de prévision d’investissement à l’international à l’horizon 2011 est un «montant minimum» et «si les opportunités se présentent nous pourrons aller au-delà», a-t-il indiqué, en ajoutant, toutefois, que «chaque projet devra être mûrement réfléchi aux plans technique et économique et sur celui des risques».
En outre, la compagnie mise beaucoup sur le continent africain où elle est aussi en discussions pour étudier la possibilité d’investir en Mauritanie. M. Meziane a indiqué que Sonatrach «va continuer à chercher des possibilités, en particulier en Afrique subsaharienne».
Quant aux montants des investissements réalisés jusque-là en Afrique, le P-DG de Sonatrach n’a pas donné de détails, soulignant seulement que ce sont généralement des projets évalués entre 15 et 20 millions de dollars en plusieurs phases et les engagements de Sonatrach augmenteront au fur et à mesure des indices et des découvertes qui sont réalisées.
En dehors de l’acquisition de blocs d’exploration, il y a également des projets structurants que la compagnie nationale développe en partenariat, comme les gazoducs Galsi et Medgaz. D’ailleurs, selon M. Meziane, le Medgaz, dans lequel Sonatrach détient 36 % des parts, «est bien avancé puisque tous les contrats de réalisation ont été signés, le dernier en date étant conclu le 2 février dernier».
Le projet Galsi est, quant à lui, toujours en préparation, alors que, pour le gazoduc transsaharien, «les études sont bien avancées», a-t-il précisé. Le patron de Sonatrach a clairement fait savoir que le gaz constitue un axe prioritaire pour le développement de la compagnie sur les marchés internationaux et c’est dans ce cadre qu’elle a créé des sociétés de commercialisation de gaz en Espagne et en Italie, actuellement en cours de mise en place.
La même démarche concernera aussi la France dans quelques mois, a déclaré M. Meziane, en rappelant qu’un contrat avait été signé avec Gaz de France en décembre dernier pour permettre au gaz algérien l’accès au terminal de Montoir pour une quantité de 1 à 2 milliards de mètres cubes et aussi pour le développement de sa commercialisation.
Dans cette perspective, «nous allons donc créer une société de commercialisation». Le responsable de Sonatrach a également révélé que la compagnie est en discussions pour «l’accès à des terminaux sur la côte est des Etats-Unis» en vue de commercialiser le GNL.
L’objectif est, selon lui, d’investir davantage dans la distribution, car «notre présence en Europe et aux Etats-Unis nous permettra d’arbitrer les prix dans le domaine du GNL», et ce grâce aux complexes qui sont en cours de négociation pour leur construction.
Pour atteindre ces objectifs, M. Meziane a avoué qu’il faudra aussi intensifier l’exploration dont le coût des travaux représente environ 700 millions de dollars par an. «Nous allons aussi essayer de situer les gisements à travers les découvertes que nous avons réalisées et qui n’ont pas été exploitées afin d’atteindre nos objectifs de production et de transformation du GNL pour la commercialisation tant en Europe que sur le continent américain ou encore l’Asie».
Interrogé sur le montant des investissements qui seront consentis pour ce faire, le P-DG de Sonatrach a affirmé que les investissements sur la partie amont représente 60 % des 40 milliards de dollars du programme d’investissement de la compagnie, soit 24 milliards de dollars dont la partie gaz représente une part entre 60 et 70 %.
- Le jeune Independant
Commentaire