Prévue dans le cadre du plan de restructuration et de recapitalisation du géant nucléaire français, l’offre publique de retrait lancée par l’Etat sur le groupe Areva est arrivée à son terme lundi 14 août 2017. L’Etat français détient désormais 98,25% du capital d’Areva SA, a indiqué mercredi 16 août, l’Autorité des marchés financiers (AMF).
L’Etat est donc parvenu a récupéré plus de 49,8 millions d‘actions qu’il ne détenait pas encore (au prix de 4,50 euros le titre, soit une opération à un peu plus de 220 millions d’euros) dans le cadre d’une offre publique de retrait organisée du 1er au 14 août 2017, et possède désormais « 98,25% du capital et au moins 98,41% des droits de vote » d’Areva, a indiqué l’AMF dans un avis. L’action Areva est par ailleurs suspendue depuis le 15 août à la Bourse de Paris à la demande du groupe lui-même. « Cette suspension de la cotation fait partie du processus normal dans le cadre de cette opération. Au terme de l’opération Areva SA ne sera plus côté », a souligné une porte-parole du groupe interrogée mardi 15 août.
Lire aussi : Nucléaire : Areva réalise sa 1ère augmentation de capital de 2 milliards d’euros
Avant le lancement de cette offre, l’Etat détenait déjà 92,22 % du capital et 91,69 % des droits de vote d’Areva SA, depuis la réalisation d’une première augmentation de capital de 2 milliards d’euros, au mois de juillet dernier. Il doit maintenant lancer une procédure de retrait obligatoire s’il veut récupérer le solde des actions qui lui manquent encore.
Lire aussi : Bruxelles donne son accord au rachat d’Areva NP par EDF
A terme, l’Etat français sera le seul actionnaire d’Areva SA tandis que l’activité réacteurs (New NP) passera sous le contrôle d’EDF d’ici la fin de l’année. L’activité liée au cycle du combustible a quant à elle été filialisée au sein de la société New Areva ou NewCo, contrôlée elle aussi par l’Etat. Elle bénéficiera prochainement de la seconde augmentation de capital à hauteur de 3 milliards d’euros. Areva SA enfin ne conservera finalement dans son champs d’actions que quelques activités, dont le chantier du réacteur nucléaire Olkiluoto 3 (OL3) en Finlande.
Energeek
L’Etat est donc parvenu a récupéré plus de 49,8 millions d‘actions qu’il ne détenait pas encore (au prix de 4,50 euros le titre, soit une opération à un peu plus de 220 millions d’euros) dans le cadre d’une offre publique de retrait organisée du 1er au 14 août 2017, et possède désormais « 98,25% du capital et au moins 98,41% des droits de vote » d’Areva, a indiqué l’AMF dans un avis. L’action Areva est par ailleurs suspendue depuis le 15 août à la Bourse de Paris à la demande du groupe lui-même. « Cette suspension de la cotation fait partie du processus normal dans le cadre de cette opération. Au terme de l’opération Areva SA ne sera plus côté », a souligné une porte-parole du groupe interrogée mardi 15 août.
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Avant le lancement de cette offre, l’Etat détenait déjà 92,22 % du capital et 91,69 % des droits de vote d’Areva SA, depuis la réalisation d’une première augmentation de capital de 2 milliards d’euros, au mois de juillet dernier. Il doit maintenant lancer une procédure de retrait obligatoire s’il veut récupérer le solde des actions qui lui manquent encore.
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A terme, l’Etat français sera le seul actionnaire d’Areva SA tandis que l’activité réacteurs (New NP) passera sous le contrôle d’EDF d’ici la fin de l’année. L’activité liée au cycle du combustible a quant à elle été filialisée au sein de la société New Areva ou NewCo, contrôlée elle aussi par l’Etat. Elle bénéficiera prochainement de la seconde augmentation de capital à hauteur de 3 milliards d’euros. Areva SA enfin ne conservera finalement dans son champs d’actions que quelques activités, dont le chantier du réacteur nucléaire Olkiluoto 3 (OL3) en Finlande.
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