Rédaction du HuffPost Algérie
Sonatrach cherche à mettre en place des joint-ventures avec des compagnies de commercialisation pour vendre son gaz, a indiqué mardi à Londres le P-dg de la compagnie, Abdelmoumen Ould Kaddour.
Le 11 octobre dernier, le patron de la société de Sonatrach avait déclaré que l’entreprise rencontrait actuellement des difficultés à livrer le gaz naturel à ses clients, conformément aux calendriers. Une situation qu’il attribue à une lourde bureaucratie et au manque d’expertise étrangère dans la chaîne de valeur, sans plus de précisions.
Selon ses prévisions, ces difficultés devraient se prolonger jusqu’au mois de mars. Cependant, il a assuré que des efforts seront fournis pour respecter les délais de livraison.
Cette sortie médiatique a également été l’occasion pour le responsable de faire part de l’urgence à opérer des réformes dans le secteur pour qu’il soit plus compétitif et plus bénéfique pour les recettes publiques.
Dans son intervention à la conférence "Oil and Money", rapporte l'Agence de presse algérienne (APS), M. Oudl Kaddour a donné un peu plus de détails sur les pistes explorées par l'Etat pour remédier à cette situation.
Les nouveaux accords avec les entreprises "ne seront pas indexés sur les prix du pétrole et ne porteront pas sur le long terme".
"Nous essayons de trouver de nouvelles voies pour exporter notre gaz et nous cherchons à avoir des joint-ventures en prenant des risques ensemble", a-t-il dit.M. Ould Kaddour a estimé que "les contrats à long terme et l’indexation sur le pétrole ne sont plus de mise".
"L’équation offre-demande est une opération risquée, et nous sommes à la recherche d’une nouvelle stratégie pour faire face à cela", a-t-il précisé.
A l’avenir, a-t-il dit, "les traders feront partie de la demande, ce qui veut dire que nous avons besoin de trouver de nouvelles voies pour faire des affaires.
M. Ould Kaddour a souligné que Sonatrach a déjà commencé à réfléchir au moyen de renégocier ses contrats à long termes avec les clients européens, car la majorité de ces contrats expirent d’ici l’an 2021.
Le P-dg de Sonatrach a, par ailleurs, exprimé la volonté de l’Algérie de préserver le secteur gazier en dépit du fait que la production est en déclin et d’une consommation nationale avec un taux de croissance annuelle de 6%.
"Ceci, a-t-il dit, nécessite une nouvelle législation pour faire revenir les investisseurs en Algérie dans la production en amont et de développer les vastes ressources du pays en gaz de schiste".
Il a ajouté que la Sonatrach a commencé la production dans deux champs gaziers en 2017, qui produisent plus de 20 millions de mètres cubes, indiquant que deux autres devraient entrer en production en 2018.
Sonatrach cherche à mettre en place des joint-ventures avec des compagnies de commercialisation pour vendre son gaz, a indiqué mardi à Londres le P-dg de la compagnie, Abdelmoumen Ould Kaddour.
Le 11 octobre dernier, le patron de la société de Sonatrach avait déclaré que l’entreprise rencontrait actuellement des difficultés à livrer le gaz naturel à ses clients, conformément aux calendriers. Une situation qu’il attribue à une lourde bureaucratie et au manque d’expertise étrangère dans la chaîne de valeur, sans plus de précisions.
Selon ses prévisions, ces difficultés devraient se prolonger jusqu’au mois de mars. Cependant, il a assuré que des efforts seront fournis pour respecter les délais de livraison.
Cette sortie médiatique a également été l’occasion pour le responsable de faire part de l’urgence à opérer des réformes dans le secteur pour qu’il soit plus compétitif et plus bénéfique pour les recettes publiques.
Dans son intervention à la conférence "Oil and Money", rapporte l'Agence de presse algérienne (APS), M. Oudl Kaddour a donné un peu plus de détails sur les pistes explorées par l'Etat pour remédier à cette situation.
Les nouveaux accords avec les entreprises "ne seront pas indexés sur les prix du pétrole et ne porteront pas sur le long terme".
"Nous essayons de trouver de nouvelles voies pour exporter notre gaz et nous cherchons à avoir des joint-ventures en prenant des risques ensemble", a-t-il dit.M. Ould Kaddour a estimé que "les contrats à long terme et l’indexation sur le pétrole ne sont plus de mise".
"L’équation offre-demande est une opération risquée, et nous sommes à la recherche d’une nouvelle stratégie pour faire face à cela", a-t-il précisé.
A l’avenir, a-t-il dit, "les traders feront partie de la demande, ce qui veut dire que nous avons besoin de trouver de nouvelles voies pour faire des affaires.
M. Ould Kaddour a souligné que Sonatrach a déjà commencé à réfléchir au moyen de renégocier ses contrats à long termes avec les clients européens, car la majorité de ces contrats expirent d’ici l’an 2021.
Le P-dg de Sonatrach a, par ailleurs, exprimé la volonté de l’Algérie de préserver le secteur gazier en dépit du fait que la production est en déclin et d’une consommation nationale avec un taux de croissance annuelle de 6%.
"Ceci, a-t-il dit, nécessite une nouvelle législation pour faire revenir les investisseurs en Algérie dans la production en amont et de développer les vastes ressources du pays en gaz de schiste".
Il a ajouté que la Sonatrach a commencé la production dans deux champs gaziers en 2017, qui produisent plus de 20 millions de mètres cubes, indiquant que deux autres devraient entrer en production en 2018.
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