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Algérie: la grande ruée vers l'euro après le recours à la planche à billets

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  • #16
    Rusicada la planche à billet n'a jamais été une solution elle donne un répit momentané mais l'inflation rattrape toujours la création de monnaie sans réelle valeur.

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    • #17
      on l'attend toujours "l'inflation à 4 chiffres" de Benbitour...
      Y en a qui viellissent mal, Fortuna.
      L’ONU optimiste pour la croissance en Algérie
      mardi 12 décembre 2017
      ...

      Toujours selon les prévisions de l’ONU, l’inflation en Algérie s’établirait à 5,4% en 2017 contre 6,4% en 2016 et devrait baisser à 3,8% en 2018 et à 3,2% en 2019. Le chômage devrait atteindre un taux de 11,4% en 2017 contre 11,2% en 2016.

      Maghreb Emergent

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      • #18
        Envoyé par Pomaria
        il ment sciemment ce journaleux !
        Ce n'est pas un "mensonge". C'est simplement une erreur d'inattention puisqu'il est clair que le prix de vente de l'euro est forcément plus élevé que le prix d'achat.

        Définition du verbe mentir (Larousse): "Dissimuler, déguiser volontairement la vérité". Ce qui n'est pas le cas ici.

        Envoyé par fortuna
        Cet article date du 27 septembre !
        Certes, mais cela ne change rien au fait que l'article est assez récent mais aussi et surtout il est d'actualité.

        Un article n'est pas pertinent lorsque l'info rapportée n'est plus d'actualité, ce qui n'est pas le cas ici. La situation difficile du dinar algérien demeure malheureusement d'actualité et risque de l'être encore aussi longtemps que l'Algérie demeure très dépendante des revenus pétroliers et n'exporte presque rien hors hydrocarbures. Plus les réserves de change baisseront, plus la demande pour l'euro augmentera.

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        • #19
          Plus les réserves de change baisseront, plus la demande pour l'euro augmentera.
          Les réserves de change étant ce qu'elles sont et leur usage connu, il faudrait, pour plus de rigueur, cerner ce vocable de "demande de devises".

          1. S'il s'agit de demande au marché parallèle, il faut savoir que ce dernier est alimenté par les transferts de pension que perçoivent en devises les retraités du régime français. Certains les évaluent aux alentours des 3-4 milliards d'euros par an (et dont au moins 1 milliard irriguent les circuits parallèles).

          2. S'il s'agit de demande auprès des banques commerciales de la part des opérateurs publics ou privés pour des opérations d'importations, cela n'a que peu d'influence sur le marché parallèle. Il suffit de raisonner de manière duale pour se rendre compte que l'euro au marché parallèle n'a pas baissé lorsque la cagnotte des réserves débordait d'avoirs.


          Le marché parallèle des devises obeit à ses propres règles dont la fuite (ou pas) des capitaux qui induit (ou pas) la hausse de l'euro.
          Dernière modification par jawzia, 12 décembre 2017, 19h32.

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          • #20
            Certes, mais cela ne change rien au fait que l'article est assez récent mais aussi et surtout il est d'actualité.
            Je ne suis pas du tout d'accord.

            Avec ce genre de raisonnement, je peux poster quotidiennement des dizaines d'articles remontant à 1999 disant que Boutef est président de la République algérienne (et pourquoi pas à 1962, disant que l'Algérie est indépendante?), juste parce que leur contenu est "toujours d'actualité".

            L'article posté dans ce topic était d'actualité à la fin septembre, lorsque le gouvernement avait décidé de recourir au financement non conventionnel. Tout le monde s'attendait alors (gouvernement compris) à ce qu'il y aurait un petit mouvement de panique au niveau du square (Ouyahia en avait même parlé dans son discours à l'APN), et nous en sommes toujours là depuis 2 mois et demi. Où est l'actualité là dedans ?

            Tout cela était connu et prévisible, donc rien de nouveau sous le soleil, si ce n'est peut-être cette tendance au sensationnalisme à laquelle certains succombent de temps en temps...
            Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

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            • #21
              Espérons que pour une fois Da Hmimi ne mentira pas et que la masse monétaire induite par le fameux "Non Conventionnel" ira aux investissements productifs... Car, sinon c'est l"avenir des futures générations que nous allons hypothéquer!
              "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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              • #22
                Envoyé par jawzia
                Les réserves de change étant ce qu'elles sont et leur usage connu, il faudrait, pour plus de rigueur, cerner ce vocable de "demande de devises".
                Pour beaucoup d'Algériens, le niveau des réserves de change est un indicateur de la santé financière/économique de l'Algérie. Si les réserves de change baissent sans cesse (d'année en année), il y aura perte de confiance des Algériens en la santé financière et économique de l'Algérie. Cette perte de confiance pourrait ainsi influer sur la demande de l'euro qui sera considéré par beaucoup d'Algériens comme une "valeur refuge" pour se protéger des risques d'inflation et de chute importante de la valeur du dinar.

                La valeur d'une monnaie dépend en bonne partie de la confiance qu'ont les citoyens en cette monnaie, et cette confiance en la monnaie nationale dépend beaucoup de la confiance qu'ont les citoyens sur la situation financière et économique du pays.

                Etant donné les incertitudes sur l'économie algérienne et la santé financière de l'Algérie qui demeure très dépendante des revenus pétroliers, beaucoup d'Algériens sont légitiment inquiets sur la sécurité de leurs économies en dinars. D'où la forte demande de l'euro.

                D'ailleurs, les mafieux du clan Bouteflika sont conscients de cette réalité, et étant donné qu'ils sont trop incompétents pour régler les problèmes économiques de l'Algérie, ils ont choisi de limiter sévèrement l'accès des Algériens aux devises étrangères aux taux officiels pour éviter que les réserves de change ne s'évaporent.

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                • #23
                  Bsr Nassim

                  C'est vrai que beaucoup d'algériens corrèlent la santé économique de l'Algérie au niveau des réserves. D'autres diront, le niveau de l'endettement. Ce qui, dit en passant, est quelque peu vrai et pas mal erroné comme idée. Mais là n'est pas l'essentiel.

                  Tu écris que la valeur d'une monnaie est dépendante de la confiance qu'ont les opérateurs en cette monnaie. C'est vrai ... en théorie (et en règle générale). Parce qu'il faut toujours contextualiser et projeter les aspects théoriques à une réalité particulière.

                  La confiance en une monnaie prend toute sa plénitude dans un contexte d'une monnaie convertible et soumise à la loi de l'offre et la demande. La loi du marché.

                  Pour le dinar (et bien d'autres monnaies), on est loin de ce schéma. Ce n'est pas directement lié au sujet qui nous intéresse mais les économies des pays en voie de développement sont quelque peu déconnectées de la finance mondiale ce qui les pénalise certainement mais les prémuni dans certains cas particuliers (la crise des subprimes nous est passé au dessus sans dégâts).

                  Il ne faut donc pas appliquer des concepts généraux à des réalités particulières.

                  Les réserves, dans le cas de l'Algérie sont un gage de solvabilité vis à vis de l'extérieur et un confortable matelas pour nos importations. Sans plus !!

                  C'est vrai que les propos irresponsables d'Ouyahia à sa prise de responsabilité ont jeté un vent de panique auprès de quelques algériens pleins aux as qui ont vu en l'euro une valeur refuge. Et naturellement, ils n'ont que deux voies pour le faire :

                  1. Le marché parallèle
                  2. La surfacturation dans leurs échanges avec l'extérieur
                  Dernière modification par jawzia, 16 décembre 2017, 14h46.

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                  • #24
                    une analyse Bloomberg montrait le volume des positions sur option « Call » (options d’achat) à 80$. Cela montre bien que les investisseurs anticipent un baril de Pétrole Brent au-delà de 80$ l’an prochain.
                    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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