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Afin de réduire la facture d’importations de produits pétroliers, Sonatrach a signé lundi 15 janvier un contrat de processing avec une raffinerie italienne pour transformer son pétrole brut avant de le rapatrier.
Si aucun détail n’a été communiqué sur le volume de pétrole brut qui sera raffiné en Italie, le coût du raffinage pourrait revenir entre 10 et 20 dollars la tonne, estime Jean-Pierre Favennec, spécialiste du marché pétrolier et président de l’Association pour le développement de l’énergie en Afrique (ADEA).
Au coût du raffinage, précise le spécialiste interrogé par TSA, il faudra rajouter le coût du transport (de l’Italie jusqu’en Algérie), soit entre 10 et 20 dollars par tonne de pétrole raffiné. Au total, le raffinage pourrait revenir entre 20 et 40 dollars la tonne.
L’Algérie importe désormais plus de 15 millions de tonnes de carburant par an, contre une production locale de 11,5 millions de tonnes. Après avoir dépensé 800 millions de dollars dans les importations de carburant en 2016, le pays a triplé ses dépenses en 2017 (2,5 milliards de dollars). Ce qui représente un coût de 166 dollars par tonne. C’est quatre fois plus que l’estimation haute de notre expert.
Aucun élément n’a été révélé sur l’identité de cette raffinerie. Il est toutefois envisageable qu’il s’agisse du complexe d’ISAB en Sicile : un des plus grands d’Europe, doté de deux raffineries et d’une grande capacité d’environ 320.000 barils par jour de pétrole brut. Propriété de Lukoil depuis 2008, le géant pétrolier russe envisagerait d’ailleurs de le vendre pour des raisons de réorientation stratégique. Il y a quelques semaines, plusieurs journaux rapportaient que la compagnie nationale algérienne était intéressée par son acquisition.
Le rachat d’une raffinerie ne serait d’ailleurs pas une mauvaise option pour Sonatrach, avance Jean-Pierre Favennec. « Le coût de construction d’une raffinerie peut atteindre 10 milliards de dollars environ alors qu’un rachat peut se faire pour une fraction de cette valeur (quelques milliards de dollars voire moins) ».
TSA
Si aucun détail n’a été communiqué sur le volume de pétrole brut qui sera raffiné en Italie, le coût du raffinage pourrait revenir entre 10 et 20 dollars la tonne, estime Jean-Pierre Favennec, spécialiste du marché pétrolier et président de l’Association pour le développement de l’énergie en Afrique (ADEA).
Au coût du raffinage, précise le spécialiste interrogé par TSA, il faudra rajouter le coût du transport (de l’Italie jusqu’en Algérie), soit entre 10 et 20 dollars par tonne de pétrole raffiné. Au total, le raffinage pourrait revenir entre 20 et 40 dollars la tonne.
L’Algérie importe désormais plus de 15 millions de tonnes de carburant par an, contre une production locale de 11,5 millions de tonnes. Après avoir dépensé 800 millions de dollars dans les importations de carburant en 2016, le pays a triplé ses dépenses en 2017 (2,5 milliards de dollars). Ce qui représente un coût de 166 dollars par tonne. C’est quatre fois plus que l’estimation haute de notre expert.
Aucun élément n’a été révélé sur l’identité de cette raffinerie. Il est toutefois envisageable qu’il s’agisse du complexe d’ISAB en Sicile : un des plus grands d’Europe, doté de deux raffineries et d’une grande capacité d’environ 320.000 barils par jour de pétrole brut. Propriété de Lukoil depuis 2008, le géant pétrolier russe envisagerait d’ailleurs de le vendre pour des raisons de réorientation stratégique. Il y a quelques semaines, plusieurs journaux rapportaient que la compagnie nationale algérienne était intéressée par son acquisition.
Le rachat d’une raffinerie ne serait d’ailleurs pas une mauvaise option pour Sonatrach, avance Jean-Pierre Favennec. « Le coût de construction d’une raffinerie peut atteindre 10 milliards de dollars environ alors qu’un rachat peut se faire pour une fraction de cette valeur (quelques milliards de dollars voire moins) ».
TSA
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