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Les exportateurs algériens en colère

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  • Les exportateurs algériens en colère

    La datte algérienne est détournée par des réseaux bien huilés, sous un empaquetage non identifié et acheminée vers la Tunisie où elle sera emballée et commercialisée sous le label made in Tunis.

    Après Ouargla, El-Oued représente le plus fort pourcentage de la production nationale, en dattes, estimée à une moyenne de 1 500 000 quintaux, par an. Cependant, le marché de l’exportation est soumis, ces derniers temps, à une rude concurrence, de la part des Tunisiens. Cette concurrence est due, selon nos sources, à une machine de commercialisation bien huilée de nos voisins, notamment, en matière de marketing. En outre, l’absence de données chiffrées et des enquêtes économiques sérieuses favorisent, à plus d’un titre, le marché parallèle qui prospère à grande vitesse.
    Ainsi, afin de promouvoir le secteur, les exportateurs de la wilaya d’El-Oued se sont réunis. L’occasion pour plus d’une dizaine d’entre eux, de débattre des différentes carences liées au secteur et de mettre en place une stratégie à même de protéger aussi bien l’exportateur que le produit made in Algérie, de toute tentative frauduleuse. Parmi elles, l’existence d’importateurs fictifs qui, d’emblée, ne s’encombrent pas des démarches légales.
    Certains d’entre eux ont même révélé que les exportateurs tunisiens ne reculent devant rien. En effet, la société d’exploitation agricole Edaouia devait exporter, l’année dernière, 5 containers de dattes, à la demande d’un acheteur marocain. Cependant, ce dernier s’est rétracté, à la dernière minute, car un exportateur tunisien lui a proposé la même quantité à moindre prix. Si pour certains, cette concurrence est déloyale, d’autres estiment que, dans ce débat, l’essentiel manque. Plusieurs sources nous ont révélé que la datte algérienne est détournée par des réseaux bien huilés, sous un empaquetage non identifié et acheminée vers la Tunisie où elle sera emballée et commercialisée sous le label made in Tunis. Pis, le colonel Mâameri, commandant de la Gendarmerie nationale au niveau de la Ve Région militaire de Constantine, nous a, récemment, révélé que “la datte algérienne est conditionnée en Tunisie pour être, ensuite, revendue sur le marché algérien, sous un label tunisien !”
    Toujours dans le même contexte, le directeur de la Cagex (Compagnie algérienne d’assurances et de garantie des exportateurs), a indiqué que le commerce international connaît des difficultés énormes en matière de mécanismes d’importation et d’exportation. L’absence d’une législation, dans certains pays européens, fait que ces derniers ne peuvent pas contrôler ces sociétés offshore. Du coup, les exportateurs algériens se retrouvent pris au piège. Aussi, à la demande des exportateurs algériens, signifiée dans un contrat, la Cagex collecte le plus de renseignements possibles sur les sociétés importatrices d’une part. D’autre part, elle assure l’acheminement de l’argent vers les banques où celles-ci sont domiciliées car, il ne suffit pas d’exporter la marchandise sur la base d’un simple bon de commande, mais il y a obligation d’un contrat et d’une compagnie d’assurance pour assurer les transactions financières.
    Se tromper est humain, persister dans son erreur est diabolique. (Saint Augustin)

  • #2
    et les dattes ne sont aps le seule produit detournee,meme lolive(une qualites speciale )est detournee vers la tunisie,les pomme de terres....
    c'est grave!!!
    Se tromper est humain, persister dans son erreur est diabolique. (Saint Augustin)

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    • #3
      De moment ou le producteur algerien ,ne dispose pas d'un utile adéquat pour l'emballage de ses produits et de d'une méthodologie de mise en marché,il ne faut pas trop s'alarmer du fait que nos produits passe par le reseau de contrebande pour etre ensuite réexporter par un label étranger.
      Cela demontre deux choses:

      * absence réelle de technique de mise en marché des produits,et manque d'investisement ou d'interet des industriels.
      * nos produits sont d'une qualité appréciable.
      la geurre c'est la paix,la démocratie c'est la dictature,l'ignorance c'est la liberté.

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      • #4
        ta raison takarma,normalement nos produit sont emballer et tout,mais "a société d’exploitation agricole Edaouia devait exporter, l’année dernière, 5 containers de dattes," containers normalement c'est emballer non??? puisque cest une societer qui exporte dans des containers
        Se tromper est humain, persister dans son erreur est diabolique. (Saint Augustin)

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        • #5
          Exact takamra,

          Le jour ou nos agriculteurs voudront avoir leur part du gateau, ils se casseront la tete a emballer et exporter. Pour l'instant ce ne semble pas deranger les premiers interesses que les Tunisiens font le travail pour eux et donc empochent logiquement le benefice. Tant mieux alors!

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          • #6
            Des station d'emballage, ca crée de l'emploi, ca donne de la visibilité aux produits et leurs mises en valeur, ca permet de representer l'algerie dans des salons internationaux pour decrocher des contrats etc ....mais ..

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            • #7
              ****
              ya pas que les dattes qui prennent la route de tunisie ou du maroc beaucoups de produit sont acheminer vers ces deux pays et d'autre pays de l'afrique noir

              c'est un travaille de contrebonde algeriens et tunisiens ou la marchandise est acheter par des algeriens et livrer a des tunisiens au noir dans les frontierre non controler

              === Moderation ===
              Veuillez ne pas citer l'intégralité du thread mais à sélectionner uniquement la partie concernée en quote

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              • #8
                ce que je ne comprend pas est que ça ne doit pas etre si difficile que ça de faire des embalage, le probleme doit etre ailleurs, non

                Pour l'huile d'olive par exemple: les agriculteurs travaillent encore de manière artisanale, ils vendent encore l'huile d'olive sur la route ou par l'intermédiaire de la famille; pour acheter de l'huile d'olive au bled il faut connaitre des gens qui de la famille qui la fabrique
                y a ifri qui commence à distribuer l'huile d'olive mais c'est encore tous petit

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                • #9
                  ce que je ne comprend pas est que ça ne doit pas etre si difficile que ça de faire des embalage, le probleme doit etre ailleurs, non
                  la societee algerienne -tonic- specialiser dans l'emballage exporte ces produits a la tunisie aussi

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                  • #10
                    moi personnelement je me suis toujours demandé pourquoi les tunisiens arrivent ils à vendre leurs dattes ici au canada , mais pas les algériens

                    les dattes tunisiennes sont de trés bonnes qualités au contraire des algériennes , elles sont bien emballées, avec une touche artistique et ne sont pas trés chere

                    alors que les dattes algériennes ne sont pas du bon gout au contraire de celles que j'ai l'habitude d'acheter en algérie et l'emballage est fade aucun critère de beauté ou de l'art;

                    du coup j'achète que tunisien c'est la datte qui ressemble plus à celle que je mangeais en algérie, j'ai même l'impression que c'est celle de l'algérie emballée en tunisie , mais ce sont les tunisiens qui touchent le gros lots et qui font des bonnes affaires en amériue du nord;

                    il y a aussi une rude concurrence dans le domaine des agrumes entre marocains et espagnoles et les marocains arrivent toujours à tenir le coupe en cassant les prix;

                    علمي ماهوش من المسيد مانيش مثقف
                    قراني الجوع و الحفى
                    je n'ai pas appris à l'école. Je ne suis pas cultivé, j'ai eu pour maîtres la faim et le dénuement.

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                    • #11
                      J'aime bien ta signature.

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                      • #12
                        rien avoir avec l'industrie

                        ce sont des commercants qui vendent cette marchandise aux noir a des tunisiens

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                        • #13
                          La faute à l'Etat bien sûr qui n'a pas su protéger et aider les producteurs ! La faute aussi aux producteurs algériens qui ne se regroupent pas et qui laissent les choses aller. Pourquoi ne créraient'ils pas une coopérative ou chacun apporterait une contribution financière ainsi que l'Etat (ministère de l'agriculture, de l'industrie, etc...) et la wilaya. Cette coopérative aurait pour but d'assister les producteurs : les conseiller, acheter des machines, s'occuper de l'exportation, etc...
                          Manque total de visibilité et d'initiatives !
                          La mauvaise langue n'est jamais à court d'inventions !

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