Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Indisponibilité d’intrants pour la « filière boissons » et nouvelle polémique sur les restrictions à l’importation

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Indisponibilité d’intrants pour la « filière boissons » et nouvelle polémique sur les restrictions à l’importation

    Écrit par Mouna Aissaoui

    Le dossier des importations et des restrictions imposées par le gouvernement dans le but d’économiser la ressource en devises a, encore, refait surface hier après le point de presse et le communiqué publié par les producteurs algériens de boissons.

    Leur association, l’Apab, s’est, en effet, inquiétée par deux fois des conséquences de ces restrictions sur les activités de la filière. Elle a expliqué que le verrou imposé à l’achat des arômes dans les marchés étrangers va conduire à l’asphyxie des producteurs parce qu’ils ne trouvent pas la matière recherchée sur le marché local.
    Sans le recours à l’importation, affirme l’Apab, la menace d’une perturbation, voire d’une cessation d’activité est «réelle». Son président, Ali Hamani, qui s’est exprimé lors d’un point de presse au siège de l’Association à Dely Brahim à Alger, parle de « danger ». Il précise que cette situation est générée par le fait qu’« aucun producteur algérien d’arômes n’est en mesure de satisfaire tous les besoins de cette industrie en termes d’huiles essentielles et d’arômes et que cela nécessitera du temps ». Son association réfute donc la thèse avancée récemment par le ministère du Commerce selon laquelle la production locale d’arômes et autres intrants nécessaires suffit aux besoins de l’industrie de la boisson dans le pays. Il met en avant « l’impact négatif» de cette situation en « cette période de préparation des besoins du marché pour le mois du ramadan et pour la saison estivale»
    Il s’agit d’une «période sensible» durant laquelle toute pénurie est à exclure», lit-on dans le communiqué de l’Apab. «La situation pour les producteurs de boissons devient très tendue et met en péril la pérennité de la filière», ajoute l’association dont les membres «subissent une contrainte majeure depuis le début de cette année et met en danger la viabilité de leurs outils de production». L’association va plus loin en soulignant que la production locale d’intrants pour l’industrie ne souffre pas uniquement d’un manque de quantité, mais également de qualité. « Il s’agit des matières premières de production de notre industrie qui se retrouvent listées parmi les produits soumis à la suspension temporaire à l’importation, et ce, malgré le fait indéniable qu’elles ne bénéficient, à court terme, d’aucune équivalence locale, ni en qualité ni en quantité», souligne-t-elle dans son communiqué.

    Silence radio au Commerce ?
    L’Apab soulève également une autre difficulté : l’absence d’un relais de communication efficace entre ses opérateurs et le ministère du Commerce : dès l’annonce de la publication d’une liste de produits suspendus à l’importation, l’Association a transmis plusieurs correspondances au département de Mohamed Benmeradi dans lesquelles elle a souligné « la nécessité de préserver ses unités de production en maintenant leur approvisionnement régulier en matière de production lorsque celles-ci ne sont pas disponibles localement ». Mais malheureusement, indique l’association, « toutes ces correspondances sont restées sans retour à ce jour »
    L’association affirme avoir saisi la Commission intersectorielle chargée du suivi et de l’évaluation des mesures de sauvegarde. Une réunion a eu lieu entre les deux parties le 15 février dernier à l’issue de laquelle il a été recommandé, selon l’Apab, que les représentants de la filière se réunissent avec les acteurs producteurs d’arômes. C’est ce qui a été fait avec le Consortium des fabricants d’arômes, en date du 19 février dernier, affirme le président de l’association, M. Hamani, qui reprend les termes du communiqué publié par son association, jure que ces derniers « ont clairement reconnu qu’ils n’étaient pas en mesure, dans l’immédiat, de fournir notre industrie avec nos besoins complexes et variés en arômes ».
    Pour l’Association, la filière a toujours consommé national, lorsque ce même produit national est conforme et régulier en termes de qualité et de disponibilité. L’Apab regrette le fait que ceci n’est pas encore le cas pour «certains intrants de base dont l’impact qualitatif est conséquent sur nos produits». «Nous avons, parmi nos membres, des entreprises de notoriété qui ont épousé ce métier depuis des décennies et qui auraient, très certainement, favorisé la matière première locale si cette dernière était satisfaisante. Les entreprises de production de boissons sont des acteurs de la production nationale, tout autant que tous les autres producteurs algériens, que nous souhaitons tous sauvegarder et développer », ajoute-elle dans son communiqué.
    reporters.dz
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    bah il est temps de commencer à produire !

    Commentaire

    Chargement...
    X