44 pays membres l’Union africaine (UA) ont signé, hier, un accord d’adhésion à la zone africaine de libre-échange. Cet ambitieux projet peut-il être profitable à notre pays ? Est-il viable dans un contexte marqué par des perturbations sécuritaires ? L’économiste Smail Lalmas livre, ici, son analyse.
Pour Smaïl Lalmas, la signature de l’accord de libre-échange continental est profitable à l’Algérie à condition qu’elle soit accompagnée d’une véritable politique de diversification de l’économie pour ne pas refaire les erreurs du passé. « Les expériences passées, nous ont démontré que les décisions prises par le gouvernement dans ce sens n’ont pas été bien réfléchies », affirme-t-il.
Pour étayer ses propos, il évoque l’expérience de l’accord de libre-échange avec l’Union européenne (UE) et celui passé avec les pays arabes, la ZALE en l’occurrence, qui « n’ont pas été bénéfiques pour l’Algérie faute d’une politique économique capable de mettre sur le marché international une production qualitative à des prix concurrentiels ».
M. Lalmas estime que « se tourner vers l’Afrique est une bonne chose. Mais avant d’entreprendre cette démarche, il faut préparer le terrain et mettre en place une économie nationale capable de concurrencer d’autre pays sur le plan international ».
Selon l’économiste, « parler d’exportation, c’est parlé d’une offre qui doit répondre à certains critères dont la disponibilité d’un produit de qualité, des délais de livraison à des prix compétitifs »affirme-t-il, avant d’ajouter qu’en l’état actuel de l’économie nationale, « il est très difficile pour l’Algérie de s’imposer sur le marché africain ». « Il faut savoir que ce marché n’est pas seulement les 44 pays africains signataires de cet accord, mais il y a aussi les puissances économique internationale implantées sur le continent africain et qui utilisent certains pays comme des plateformes commerciales. Et cet accord leur permettra de pénétrer sur le marché algérien », explique-t-il.
Pour ce qui est de la viabilité de ce projet, M. Lalmas affirme que la situation sécuritaire dans certains pays africains risque de constituer une entrave pour sa réalisation . « La stabilité est un paramètre très important pour ce genre de pacte. Chose qui est absente dans certains pays africains. C’est pour cela qu’il faut prendre en considération ce paramètre pour espérer la réussite de cet accord », conclut-il.
Abdellah Bourim
Algérie Monde Infos
Pour Smaïl Lalmas, la signature de l’accord de libre-échange continental est profitable à l’Algérie à condition qu’elle soit accompagnée d’une véritable politique de diversification de l’économie pour ne pas refaire les erreurs du passé. « Les expériences passées, nous ont démontré que les décisions prises par le gouvernement dans ce sens n’ont pas été bien réfléchies », affirme-t-il.
Pour étayer ses propos, il évoque l’expérience de l’accord de libre-échange avec l’Union européenne (UE) et celui passé avec les pays arabes, la ZALE en l’occurrence, qui « n’ont pas été bénéfiques pour l’Algérie faute d’une politique économique capable de mettre sur le marché international une production qualitative à des prix concurrentiels ».
M. Lalmas estime que « se tourner vers l’Afrique est une bonne chose. Mais avant d’entreprendre cette démarche, il faut préparer le terrain et mettre en place une économie nationale capable de concurrencer d’autre pays sur le plan international ».
Selon l’économiste, « parler d’exportation, c’est parlé d’une offre qui doit répondre à certains critères dont la disponibilité d’un produit de qualité, des délais de livraison à des prix compétitifs »affirme-t-il, avant d’ajouter qu’en l’état actuel de l’économie nationale, « il est très difficile pour l’Algérie de s’imposer sur le marché africain ». « Il faut savoir que ce marché n’est pas seulement les 44 pays africains signataires de cet accord, mais il y a aussi les puissances économique internationale implantées sur le continent africain et qui utilisent certains pays comme des plateformes commerciales. Et cet accord leur permettra de pénétrer sur le marché algérien », explique-t-il.
Pour ce qui est de la viabilité de ce projet, M. Lalmas affirme que la situation sécuritaire dans certains pays africains risque de constituer une entrave pour sa réalisation . « La stabilité est un paramètre très important pour ce genre de pacte. Chose qui est absente dans certains pays africains. C’est pour cela qu’il faut prendre en considération ce paramètre pour espérer la réussite de cet accord », conclut-il.
Abdellah Bourim
Algérie Monde Infos
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