Par Abdelaziz GHOUIBI
Les pluies du mois d’avril ont été déterminantes
De bonnes perspectives pour les cultures de printemps, l’élevage et l’arboriculture
Repères
■ 4,9 millions d’hectares travaillés
■ 4,6 millions d’hectares semés
■ 460.000 ha en irrigué
■ 88% des superficies semées en céréales
■ 200.000 ha semés en légumineuses
■ 48.300 ha de betterave à sucre
■ Record attendu de 700.000 tonnes d’agrumes à l’export
La perspective d’une bonne campagne agricole se confirme.
Tout particulièrement pour ce qui est de la production céréalière.
La prévision d’une récolte de 80 millions de quintaux annoncée le mois dernier par la banque centrale qui se référait aux données du ministère de l’Agriculture serait probablement atteinte, voire dépassée.
Si, bien évidemment, les chiffres relatifs aux superficies semées s’avèrent exacts.
Pour le moment, la situation hydrique est plus que satisfaisante.
Le mois en cours ayant enregistré une pluviométrie à la fois importante et généralisée.
Au 16 avril, le cumul pluviométrique moyen a atteint 367,7 mm, soit une hausse de 16% par rapport à la normale (316,7 mm).
Au démarrage de la période des semis, le déficit était de 61%.
De même, la réserve des barrages à usage agricole s’est nettement améliorée depuis le démarrage de la campagne.
Elle s’établit actuellement à 8,9 milliards de m3. En moyenne, le taux de remplissage de l’ensemble des barrages se situe à 67% contre 54% la campagne précédente à la même date.
Ces conditions ont un impact bénéfique sur l’ensemble du secteur agricole tant pour la production végétale que la production animale.
Le suivi de la campagne agricole est régulier et rapproché au niveau de toutes les régions de production. «Les données générales sur les symptômes des maladies et ravageurs des cultures montrent une situation normale», assure le ministère de l’Agriculture.
Des traitements ont été menés du début février à fin mars avec une intensification dans les zones à risque.
Si le chiffre de 4,6 millions d’hectares semés en céréales se confirme, on s’orientera donc vers la réalisation d’une bonne moisson, facteur déterminant avec l’élevage du niveau de la croissance économique.
Les céréales et le cheptel représentent en effet la moitié du PIB agricole. Les deux filières exercent également une forte sensibilité sociale de par l’importance de la population rurale qu’elles occupent.
Des perspectives favorables s’offrent également aux cultures de printemps qui sont en cours d’installation.
Environ 200.000 ha sont déjà semés par des légumineuses comme le pois chiche, le maïs grain, le haricot blanc et les cultures oléagineuses.
Selon le ministère de l’Agriculture, «les images satellitaire montrent un bon état végétatif des cultures».
Ceci est valable pour les cultures d’automne et l’arboriculture fruitière.
Le couvert végétal des parcours affiche également un bon niveau, relève la même source.
Il en est de même pour ce qui est du développement de la biomasse végétale qui s’inscrit sur une trajectoire prometteuse.
Ce qui laisse présager une production fourragère satisfaisante pour la couverture des besoins du cheptel national dont la part dans la production intérieure brute agricole s’élève à 30%.
Bien que les pluies aient accusé beaucoup de retard, les agriculteurs n’ont pas lésiné sur les efforts. D’après les chiffres du ministère de l’Agriculture, pas moins de 4,9 millions d’hectares ont été travaillés.
Et les semailles ont porté sur 4,6 millions d’hectares dont 10% dans les périmètres irrigués.
Par culture, les céréales accaparent, comme d’habitude, l’essentiel des superficies, soit 88%.
Le reste est réparti entre les fourrages (8%) et les légumineuses (4%).
En ce qui concerne les cultures sucrières, les programmes arrêtés sont proches des prévisions.
Avec à la clé 95% des semis en mono-germes pour la betterave à sucre. Sur les 48.300 ha, la zone des Doukkala se taille 35% du programme.
Elle est suivie par le Tadla (28%) alors que le Loukkos et la Moulouya se partagent le reste.
Par ailleurs, les cultures en place ont pu bénéficier de la combinaison des pluies et le froid qui les met en situation de faible demande en eau et favorise le développement des racines.
Ces conditions sont également très bénéfiques pour les cultures arboricoles et particulièrement les rosacées.
Cette année, le pays devrait enregistrer le premier record depuis 22 ans des exportations d’agrumes.
Les professionnels tablent sur 700.000 tonnes.
Pour le moment, les agriculteurs sont appelés à assurer l’entretien des cultures en place à travers le désherbage, l’épandage des engrais, notamment azotés, et la poursuite de l’installation des cultures de printemps (tournesol, pois chiche, maïs,…).
Les pluies du mois d’avril ont été déterminantes
De bonnes perspectives pour les cultures de printemps, l’élevage et l’arboriculture
Repères
■ 4,9 millions d’hectares travaillés
■ 4,6 millions d’hectares semés
■ 460.000 ha en irrigué
■ 88% des superficies semées en céréales
■ 200.000 ha semés en légumineuses
■ 48.300 ha de betterave à sucre
■ Record attendu de 700.000 tonnes d’agrumes à l’export
La perspective d’une bonne campagne agricole se confirme.
Tout particulièrement pour ce qui est de la production céréalière.
La prévision d’une récolte de 80 millions de quintaux annoncée le mois dernier par la banque centrale qui se référait aux données du ministère de l’Agriculture serait probablement atteinte, voire dépassée.
Si, bien évidemment, les chiffres relatifs aux superficies semées s’avèrent exacts.
Pour le moment, la situation hydrique est plus que satisfaisante.
Le mois en cours ayant enregistré une pluviométrie à la fois importante et généralisée.
Au 16 avril, le cumul pluviométrique moyen a atteint 367,7 mm, soit une hausse de 16% par rapport à la normale (316,7 mm).
Au démarrage de la période des semis, le déficit était de 61%.
De même, la réserve des barrages à usage agricole s’est nettement améliorée depuis le démarrage de la campagne.
Elle s’établit actuellement à 8,9 milliards de m3. En moyenne, le taux de remplissage de l’ensemble des barrages se situe à 67% contre 54% la campagne précédente à la même date.
Ces conditions ont un impact bénéfique sur l’ensemble du secteur agricole tant pour la production végétale que la production animale.
Le suivi de la campagne agricole est régulier et rapproché au niveau de toutes les régions de production. «Les données générales sur les symptômes des maladies et ravageurs des cultures montrent une situation normale», assure le ministère de l’Agriculture.
Des traitements ont été menés du début février à fin mars avec une intensification dans les zones à risque.
Si le chiffre de 4,6 millions d’hectares semés en céréales se confirme, on s’orientera donc vers la réalisation d’une bonne moisson, facteur déterminant avec l’élevage du niveau de la croissance économique.
Les céréales et le cheptel représentent en effet la moitié du PIB agricole. Les deux filières exercent également une forte sensibilité sociale de par l’importance de la population rurale qu’elles occupent.
Des perspectives favorables s’offrent également aux cultures de printemps qui sont en cours d’installation.
Environ 200.000 ha sont déjà semés par des légumineuses comme le pois chiche, le maïs grain, le haricot blanc et les cultures oléagineuses.
Selon le ministère de l’Agriculture, «les images satellitaire montrent un bon état végétatif des cultures».
Ceci est valable pour les cultures d’automne et l’arboriculture fruitière.
Le couvert végétal des parcours affiche également un bon niveau, relève la même source.
Il en est de même pour ce qui est du développement de la biomasse végétale qui s’inscrit sur une trajectoire prometteuse.
Ce qui laisse présager une production fourragère satisfaisante pour la couverture des besoins du cheptel national dont la part dans la production intérieure brute agricole s’élève à 30%.
Bien que les pluies aient accusé beaucoup de retard, les agriculteurs n’ont pas lésiné sur les efforts. D’après les chiffres du ministère de l’Agriculture, pas moins de 4,9 millions d’hectares ont été travaillés.
Et les semailles ont porté sur 4,6 millions d’hectares dont 10% dans les périmètres irrigués.
Par culture, les céréales accaparent, comme d’habitude, l’essentiel des superficies, soit 88%.
Le reste est réparti entre les fourrages (8%) et les légumineuses (4%).
En ce qui concerne les cultures sucrières, les programmes arrêtés sont proches des prévisions.
Avec à la clé 95% des semis en mono-germes pour la betterave à sucre. Sur les 48.300 ha, la zone des Doukkala se taille 35% du programme.
Elle est suivie par le Tadla (28%) alors que le Loukkos et la Moulouya se partagent le reste.
Par ailleurs, les cultures en place ont pu bénéficier de la combinaison des pluies et le froid qui les met en situation de faible demande en eau et favorise le développement des racines.
Ces conditions sont également très bénéfiques pour les cultures arboricoles et particulièrement les rosacées.
Cette année, le pays devrait enregistrer le premier record depuis 22 ans des exportations d’agrumes.
Les professionnels tablent sur 700.000 tonnes.
Pour le moment, les agriculteurs sont appelés à assurer l’entretien des cultures en place à travers le désherbage, l’épandage des engrais, notamment azotés, et la poursuite de l’installation des cultures de printemps (tournesol, pois chiche, maïs,…).
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